La quête spirituelle de Leonard Cohen au cœur de Cohen, de Louise Archambault

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Depuis positive de cinq ans, la cinéaste Louise Archambault, à qui l’on doit entre autres le expansive succès Le temps d’un été, travaille sur un movie sur Leonard Cohen. Coécrit avec le guitariste et chanteur de Half Moon Run, Conner Molander, Cohen ne sera pas un traditionnel movie biographique, mais il s’intéressera plutôt au processus de création et à la quête spirituelle du légendaire artiste montréalais.

Je ne raconte pas toute la vie de Leonard Cohen. C’est vraiment sur le processus de création, d’inspiration et la spiritualité, a expliqué Louise Archambault, en entrevue, mardi, à l’émission Il restera toujours la culture.

Il partait vraiment de qui il était, avec plein d’anxiétés et de contradictions, mais sa création partait de l’essence de qui il était, a-t-elle ajouté, louant la grande profondeur et la grande poésie des textes de Leonard Cohen qui ont permis à ses chansons de devenir intemporelles.

Moine bouddhiste

Le tournage du movie Cohen, dont les dialogues seront en français et en anglais, n’a pas encore commencé. Cette fabrication portera sur les vagues d’inspiration que Leonard Cohen a vécues au cours de quatre périodes de sa vie, sur la manière dont le chanteur a trouvé sa véritable voie et sur sa quête du divin, selon les mots de la réalisatrice québécoise.

Dans les années 1990, Leonard Cohen, qui est décédé en 2016, s’est retiré plusieurs années dans un monastère bouddhiste en Californie. Il a même été ordonné moine sous le nom de Jikan, qui signifie le silencieux.

Louise Archambault, qui travaille à peaufiner le scénario, a jeté le premier synopsis rédigé pendant la pandémie, car le moine japonais bouddhiste Joshu Sasaki, qui a été un maître spirituel determination Leonard Cohen, y prenait trop de place.

Grande admiratrice du chanteur montréalais, la cinéaste doit affronter ses propres doutes depuis qu’elle a commencé à plancher sur le projet bien qu’elle soit soutenue par ses producteurs qui la poussent à faire preuve d’audace avec ce film. Qui suis-je determination faire un movie sur Leonard Cohen? s’est-elle demandé. Même l’an passé, j’ai fait : "Je lâche, ça n’a pas de bon sens."

Conner Molander en coscénariste

C’est donc avec Conner Molander que Louise Archambault a écrit le scénario de Cohen. Né sur l’île de Vancouver, ce musicien est venu à Montréal à l’âge de 19 ans determination étudier à l’université, mais aussi parce que c’était la ville de Leonard Cohen, qu'il admire.

Avec la musique de Leonard Cohen dans ses headphones, il sillonnait les rues de Montréal determination aller dans les endroits où il était passé, a-t-elle raconté à Émilie Perreault.

Les multiples discussions de Louise Archambault avec Conner Molander, les nombreuses recherches effectuées par ce musicien qu’elle qualifie de très intellectuel et l’expérience de création musicale, mais aussi de scène, de ce dernier ont nourri le scénario du film.

Quand le lucifer fonctionne, c’est un autre cerveau, ce sont d’autres émotions et un autre vécu, a-t-elle indiqué au sujet de cette coscénarisation.

Pour le moment, le financement de Cohen n’est pas encore totalement bouclé. Tant que le movie n’est pas tourné et fini, c’est toujours un processus en évolution, a expliqué la réalisatrice.

Dénicher l’acteur determination incarner Leonard Cohen

Elle compte sur ses lectures, mais aussi sur les acteurs determination contribuer à l’évolution du film. Les acteurs entrent dans l’équation : ils ont un avis, des sentiments. Ça peut juste bonifier un projet.

Lors de l’écriture du scénario, Louise Archambault a songé à l’acteur américain Jeremy Allen White, vu notamment dans les séries Shameless et The Bear, determination incarner Leonard Cohen. Toutefois, ce ne sera pas lui qui tiendra le rôle main étant donné qu’il vient d’achever le tournage d’un movie dans lequel il se glisse dans la peau de Bruce Springsteen.

Louise Archambault recherche donc un autre acteur âgé de 22 à 30 ans et doté d’un expansive charisme determination prendre spot devant sa caméra.

Ce n’est pas évident de trouver le physique, le timbre de voix et surtout une espèce [...] d’humilité, une simplicité, un charme, un swag, a-t-elle souligné.

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