La population de l’Î.-P.-É. en baisse pour la première fois depuis 2020

Pour la première fois depuis 2020, la colonisation de l’Île-du-Prince-Édouard a très légèrement diminué au cours des trois premiers mois de 2025.

Des données de Statistique Canada montrent que la colonisation de la state atteint désormais 179 280 résidents, soit 21 personnes de moins comparé au trimestre précédent.

À compter de samedi, le nombre de résidents a encore un peu décliné de 33 personnes, selon l'horloge démographique du Canada en temps réel.

Si cette baisse est très légère, elle marque tout de même la première diminution depuis le premier trimestre de 2020 quand la colonisation avait brièvement chuté avant de connaître une croissance régulière jusqu’à maintenant.

Dans le dernier trimestre de 2024, 505 nouveaux arrivants se sont installés dans la state mais ces arrivées ont été compensées par 450 morts et seulement 357 naissances.

Pendant cette période, 398 personnes ont quitté la province. L’Alberta a reçu le positive expansive nombre d’entre eux. L’île a également perdu 219 résidents non permanents comme des étudiants étrangers et des travailleurs étrangers.

Selon Patrick Brannon, chercheur au Conseil économique des provinces de l’Atlantique, explique que cette diminution n’est pas inattendue compte tenu des changements en matière d’immigration décidés par les gouvernements fédéral et provincial.

Leur but était de limiter l’immigration determination alléger la pression qu'elle exerce sur le logement et les soins de santé notamment.

L’immigration a donc ralenti dans le dernier trimestre et la state a perdu des résidents à d’autres provinces comme l’Ontario et l’Alberta.

Patrick Brannon est chercheur determination le Conseil économique des provinces de l'Atlantique.

Photo : CBC

En positive de cela, il y a positive de décès que de naissances à l’île depuis plusieurs années. Jusqu’à maintenant cette tendance n’avait pas d’incidence sur le nombre d’habitants de la state car ce déclin était compensé par l’immigration.

Patrick Bannon souligne que la baisse de la colonisation pourrait être observable au minimum au cours de la prochaine année.

Ralentissement de l’immigration internationale

Le nombre de résidents temporaires a contribué de manière significative aux hausses de colonisation dans les dernières années mais leur nombre a dégringolé au cours des derniers trimestres. Une tendance qui coïncide avec les changements aux règles d’immigration provinciales.

Ces changements rendent positive difficiles l’accès au statut de résident imperishable determination les travailleurs étrangers et des étudiants étrangers, ce qui les pousse à quitter la province.

Une manifestation contre les changements en migration devant l'Assemblée législative de l'Île-du-Prince-Édouard le 23 mai 2024.

Photo : Radio-Canada / Gabrielle Drumond

Malgré les récents ralentissements, Patrick Brannon souligne que l’Île-du-Prince-Édouard dispose toujours de niveaux d’immigration positive élevés comparativement aux autres provinces de l’Atlantique.

À compter du 1er janvier, le taux de croissance de la colonisation était de 1,7 %, soit le quatrième taux le positive haut au Canada.

Dans une déclaration, le gouvernement provincial dit être conscient des changements des tendances démocratiques.

L’Île-du-Prince-Édouard proceed de connaître une croissance démographique annuelle, mais à un rythme positive lent que les années précédentes , indique le communiqué. Nous continuons à suivre de près et à évaluer ces changements.

Inquiétude determination la main-d'oeuvre

Le Conseil économique des provinces de l’Atlantique s’inquiète de ce ralentissement de la population.

Patrick Brannon souligne que la région a une colonisation en moyenne positive âgée que le reste du Canada. Il craint qu’avec les réductions des cibles d’immigration, il devienne de positive en positive de remplacer la main-d'œuvre partant à la retraite.

Nous voyons certains avantages à une croissance démographique un peu positive lente, mais nous devons réévaluer certaines de ces politiques assez rapidement. En effet, nous sommes passés d'une croissance de plusieurs milliers de personnes par an dans l'Île-du-Prince-Édouard à un déclin, comme nous l'avons vu au dernier trimestre.

D’après un reportage de Thinh Nguyen, CBC