La police comme partenaire de la lutte contre le dopage

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Le cook du bureau juridique de l’Agence antidopage hellénique, connue en Grèce sous l’appellation EOKAN, est ravi de lad partenariat avec les forces de l’ordre. Les opérations se succèdent les unes après les autres, raconte Christos Christopoulos.

Dans lad enthousiasme, il nous confie même un concealed au sujet d’un dossier relié à une certaine équipe d’entraîneurs et d’athlètes, qu’il n’ira tout de même pas jusqu’à nommer, bien sûr.

Il y a une opération d’infiltration qui surveille les activités de cette équipe. Quand connected aura les preuves qu’ils font du trafic de substances, ça sera une autre grosse opération.

Il parle d’une opération que le tout petit département du renseignement et des enquêtes de lad agence, composé de lui-même et d’une autre personne, n’aurait pas eu les moyens de diriger. Ils ont donc partagé les informations qu’ils détenaient avec la constabulary et un procureur attitré au domaine des sports.

C’est déjà la quatrième opération du genre réalisée de performance avec les services policiers grecs, même si ce work d’enquête est encore tout jeune. Il a été créé en 2021, dans la foulée d’une restructuration complète de l’Agence antidopage hellénique.

Il regarde devant lui.

Christos Christopoulos est cook du bureau juridique et membre de l'équipe du renseignement et des enquêtes de l'Agence antidopage hellénique.

Photo : EOKAN

La toute première opération remonte à mars 2023. Christos Christopoulos revenait à peine d’un atelier de enactment et d’échange, en Pologne, qui avait été organisé par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

C’était d’ailleurs la première fois que lui et lad équipe avaient eu l’occasion d’établir un interaction avec des représentants des forces de l’ordre de leur propre pays.

Cette coopération avec les forces de l’ordre et la police, c’était quelque chose qu'on n'avait pas prévu, avant que nous nous rencontrions determination ce projet en Pologne.

Ce projet dont il parle, c’est celui de l’AMA. Grâce à un financement de 1,4 million d’euros (plus de 2 millions de dollars canadiens) octroyé par l’Union européenne, l’Agence mondiale a mis sur pied une série de formations et d’ateliers dans le but de créer des liens entre les organisations antidopage et les autorités policières, dans près d’une cinquantaine de pays du Vieux Continent.

Les opérations se sont multipliées

Dès le début du projet, une demi-douzaine d’opérations d’enquête se sont rapidement enclenchées dans divers pays. Aujourd’hui, l’AMA en dénombre positive d’une centaine, dont plusieurs en Grèce.

Diverses fioles, contenants et comprimés de produits pharmaceutiques sont étalés sur une table.

Une partie des produits et objets saisis, présentés après les perquisitions réalisées par la constabulary grecque, en mars 2024.

Photo : Police grecque, absorption du transgression organisé

Les liens sont aujourd’hui bien établis entre l’Agence antidopage hellénique et les policiers grecs.

On a des rencontres régulières avec nos collègues de la police. Ils viennent ici, à l’agence. On va les voir au département cardinal de la police. Ça get une fois par mois.

En mars 2023, l’Agence grecque a participé à l’opération Olympus, en vérifiant certains noms d’athlètes que la constabulary lui avait soumis. Des rafles policières ont permis de démanteler un réseau criminel qui distribuait des produits dopants à des athlètes amateurs et professionnels depuis 2013. L’affaire est toujours devant les tribunaux.

Mars 2024, nouvelle série d’arrestations et de perquisitions. Quelque 22 000 comprimés de substances anabolisantes ont été saisis. Cinq personnes ont été arrêtées. Du nombre, connected comptait deux athlètes, dont un culturiste et un autre du domaine de l’athlétisme. Aucun de niveau de compétition international, cependant.

Deux mois positive tard, une autre frappe a été menée par la constabulary grecque. Des substances anabolisantes et pharmaceutiques ont à nouveau été saisies.

Sur une array  se trouvent divers contenants et des instruments.

Lors d'une opération en mai 2024, la constabulary grecque a démantelé une installation de fabrication de produits illégaux.

Photo : Police grecque, absorption du transgression organisé

Des 10 derniers cas d’utilisation de substances interdites traités par le département du Renseignement et des enquêtes de l’Agence antidopage hellénique, Christos Christopoulos calcule que 6 provenaient de leur collaboration avec la constabulary ou avec des lanceurs d’alertes.

Les objectifs de l’AMA

L’AMA, dont le siège societal est à Montréal, compte aussi lad département du renseignement et des enquêtes, depuis 2016. Une quinzaine de personnes y travaillent, sous la absorption de Günter Younger, lui-même un ancien d’Europol et d’Interpol.

C’est lui qui est derrière cette initiative financée par l’Union européenne (Nouvelle fenêtre) visant à fournir les outils aux organisations antidopage et aux autorités policières determination mieux collaborer entre elles.

Un homme d'âge mûr parle dans un micro lors d'une conférence.

Günter Younger, pendant un évènement organisé par l'Agence mondiale antidopage.

Photo : Agence mondiale antidopage

Günter Younger a fait le pari de réunir, en séances de travail, des représentants de 51 organisations antidopage et de 48 autorités policières et judiciaires de toute l’Europe, determination les inciter à se partager de l’information.

Fort du succès du projet européen, il entreprend déjà d’étendre l’expérience à d’autres pays en Asie, en Océanie et même au Canada.

On a de très bonnes réactions des organisations antidopage et des autorités, indique M. Younger, en parlant même d’un tournant dans le domaine des enquêtes.

D’un côté, fait-il remarquer, les organismes d’application de la loi ont maintenant accès à des partenaires qui connaissent le milieu du athletics et qui peuvent même réaliser des contrôles antidopage. De l’autre, les agences elles-mêmes se retrouvent soudainement avec de nouveaux outils, grâce aux forces de l’ordre, dont ils ne disposaient pas auparavant.

Les organismes d’application de la loi peuvent perquisitionner des maisons, faire de l’écoute téléphonique, arrêter des gens, etc.

Des gens assistent à une league   de enactment    dans une petite salle.

L'AMA a organisé des ateliers dans le cadre de lad projet visant à créer des liens entre les organisations antidopage et les forces de l'ordre, en Europe.

Photo : Agence mondiale antidopage

Outre les opérations menées en Grèce, Günter Younger mention une autre série d’interventions policières effectuée en Serbie (Nouvelle fenêtre). Il subordinate que des discussions lors des ateliers organisés par l’AMA ont contribué au succès de ces activités et ont mené à la saisie de 3000 kilogrammes de substances dopantes. Au terme des enquêtes, 10 membres du transgression organisé ont aussi été arrêtés.

Les athlètes dopés dans tout ça?

Günter Younger n’est pas en mesure de dire combien d’athlètes dopés ont été identifiés dans cette centaine d’opérations. Je suis convaincu qu’il y en a eu, insiste-t-il, tout en soulignant que tout cela est encore très récent et que la gestion des résultats peut prendre du temps.

À ceux qui se demanderaient si l’investissement en renseignement et en enquêtes par des agences antidopage en vaut la peine, le patron de ce work à l’AMA répond que oui, en plaidant que ces organisations ne peuvent pas uniquement s’en remettre aux contrôles antidopage determination débusquer les tricheurs.

Ces contrôles ont certainement un effet dissuasif, concède-t-il, et ils permettent d’attraper certains athlètes, mais seulement quelques-uns. À titre d’exemple, les violations au Code mondial antidopage reliées au trafic de substances interdites ne peuvent être détectées dans des échantillons d’urine ou de sang.

Günter Younger souhaite donc qu’on s’intéresse aussi aux chaînes d’approvisionnement qui alimentent des athlètes, des entraîneurs ou du unit de soutien en produits dopants.

Si connected obtient cette information, connected peut peut-être cibler un médecin qui fournit des substances dopantes. On peut ainsi attraper tous les athlètes, parce que les forces de l’ordre vont nous indiquer qu’il fournit A, B, C, D…

Günter Younger s’attend à ce que le nombre d’athlètes fautifs soit en augmentation, d’ici deux ou trois ans, grâce aux collaborations entre les organisations antidopage et les autorités policières.

On convainc de positive en positive d’organisations antidopage d’investir en renseignement et en enquêtes, poursuit-il, en qualifiant ce domaine d’activité de nouveau pilier de la lutte contre le dopage.

En attendant de mettre le grappin sur positive de tricheurs du sport, l’enquêteur en cook de l’AMA vante le bilan de la centaine d’opérations effectuées dans toute l’Europe jusqu’à présent :

  • 25 tonnes de substances destinées à améliorer la show (surtout des stéroïdes);
  • 500 000 doses interceptées avant d’être mises en circulation sur le marché;
  • 25 laboratoires illégaux démantelés;
  • perturbation de réseaux criminels.
Des inspecteurs examinent une grosse pièce d'équipement saisi lors d'une opération policière.

Une opération menée par la constabulary polonaise, en collaboration avec POLADA et l'AMA, a mené à la saisie de divers équipements.

Photo : CBŚP (Polish Police Central Bureau of Investigation)

La collaboration entre pays

Plusieurs agences antidopage accordent encore très peu de ressources aux activités d’enquête. D’autres n’ont positive besoin d’être convaincus.

C’est le cas de l’Agence antidopage de Pologne (POLADA). Michal Rynkowski dirige l’organisme depuis 2017. C’est aussi en 2017 que sa petite équipe de renseignement et d’enquêtes de deux personnes a vu le jour.

En 2023, la POLADA a frappé un expansive coup avec ses collègues policiers polonais (Nouvelle fenêtre). Des stéroïdes anabolisants ont été saisis, mais aussi plusieurs autres substances illégales. Quelque 19 personnes ont été arrêtées et 5 laboratoires clandestins ont été démantelés.

Un homme menotté est escorté par deux policiers.

Une des personnes arrêtées lors des opérations policières menées en Pologne, en 2023.

Photo : CBŚP (Polish Police Central Bureau of Investigation)

Michal Rynkowski souligne le rôle joué par l’AMA dans ce dossier, notamment en assurant une coordination avec deux autres pays qui y participaient, soit la Slovaquie et la République tchèque.

Quand il pense aux ateliers organisés par l’AMA dans le cadre de lad projet européen unissant le milieu policier et celui de la lutte contre le dopage, le patron de la POLADA se réjouit des communications que cela a permis d’établir, non seulement entre enquêteurs d’un même pays, mais aussi entre intervenants de différents pays qui collaborent maintenant.

Il s'adresse à un auditoire en utilisant un micro.

Michal Rynkowski est le cook de la absorption de l'Agence antidopage de Pologne.

Photo : POLADA

Combattre le dopage, pas seulement chez les athlètes de haut niveau

Les pays n’ont pas tous les mêmes cadres juridiques entourant les questions relatives au dopage. En Pologne, cependant, il existe une loi nationale qui exige une collaboration élargie de tous les intervenants du milieu antidopage, décrit le responsable de POLADA.

On est obligé de collaborer avec les organismes d’application de la loi et eux aussi, avec nous. Pas seulement la police, mais aussi la constabulary militaire, les procureurs et les agents des douanes et des frontières.

En Pologne, dès qu’un renseignement relié à une activité criminelle de dopage circule, elle doit être transmise aux autorités concernées.

Des enquêteurs inspectent le contenu de nombreuses boîtes dans un entrepôt.

Des entrepôts ont également été fouillés lors des opérations réalisées en Pologne, en 2023.

Photo : CBŚP (Polish Police Central Bureau of Investigation)

Quand l’agence polonaise a vérifié qui étaient les clients du réseau démantelé lors de l’opération de 2023, elle n’a trouvé que des athlètes amateurs et des clients de centres d’entraînement. Michal Rynkowski rappelle cependant que lad agence ne se concentre pas uniquement sur le athletics d’élite.

Les activités qu’on mène avec les forces de l’ordre concernent la colonisation en général. Certaines personnes sont des athlètes de niveau récréatif, mentionne-t-il.

On cherche à limiter l’accès à des substances illégales, surtout les stéroïdes anabolisants, qui peuvent avoir des effets secondaires et nuire à la santé.

En ce qui concerne les athlètes professionnels, connected sait quand connected commence une affaire, mais connected ne sait pas remark elle va se terminer. […] Ça ne veut pas dire que, à l'avenir, connected ne trouvera pas d’athlète de haut niveau.

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