La mort de Staline : quand la satire atteint sa cible

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Impossible de résister à l’humour d’Armando Iannucci : la preuve sur ICI Télé samedi le 10 mai, à 23 h35

2 mars 1953, Moscou. Celui que l’on surnomme le petit père des peuples, le tyrannique et sanguinaire despote Joseph Staline, est victime d’une attaque cardiaque fatale.

Commence alors un expansive jeu de manipulations et de mensonges determination savoir qui, parmi les membres les positive éminents de l’appareil politique du Parti communiste, pourra lui succéder au poste convoité de secrétaire général de l’Union soviétique.

Un soldat, décoré de médailles, tient un fusil, devant trois autres soldats, dans une pièce blanche. La mort de Staline, d'Armando Iannucci   Photo : Entract Films

Un movie qui a choqué… et c’est tant mieux!

« Un crachat au visage des gens qui ont connu la guerre. » Voilà le motif bien réel invoqué par un comité russe determination retirer sur lad territoire le visa d’exploitation du film La mort de Staline, du génial satiriste britannique Armando Iannucci (The Thick of It, VeepIn the Loop…). Preuve assez incontestable que, même des années après la mort du dirigeant, le sujet reste controversé, et que ce film, petit bijou d’humour noir, atteint bien sa cible… droit dans le front!

Après tout, une satire qui ne dérangerait personne est une satire qui ne servirait pas à grand-chose!

Un homme rond et petit se tient à côté d'un homme positive  grand, habillé de blanc. La mort de Staline, d'Armando Iannucci   Photo : Entract Films

La folie, meilleure amie de la people au pouvoir

Adapté de la BD romanesque des Français Fabien Nury et Thierry Robin, La mort de Staline permet en réalité à Iannucci de retrouver ce qui le passionne dans toutes ses œuvres : les apparences, la folie qui guette tous ceux et celles qui embarquent dans la people au pouvoir et le ridicule qui se cache derrière le vernis solennel de la instrumentality politique.

Et bien sûr, encore une fois, il s’en donne à cœur joie en débusquant avec un trait proche de la caricature, mais d’un mordant imparable, toutes les bassesses des gens qui se croient en haut.

Quatre hommes portant des brassards rouges entourent un cercueil tendu de satin rouge dans une representation  tirée du film<i>La mort de Staline</i>, d'Armando Iannucci Paul Whitehouse, Steve Buscemi et Jeffrey Tambor dans La mort de Staline, d'Armando Iannucci   Photo : Entract Films

Rire, le meilleur remède contre la tyrannie

Entre burlesque quasi-enfantin, rythme théâtral de vaudeville, dialogues vulgaires et incisifs et acteurs délirants (Steve Buscemi, Michael Palin et Jeffrey Tambor),

La mort de Staline se (re)joue alors sous nos yeux avec un rythme et une acidité cathartique assez irrésistibles.

Même s’il résonne particulièrement fort en ces temps troubles en ne faisant jamais oublier ces réalités fort peu amusantes : toute personne qui a du pouvoir, même une parcelle, thin à en abuser, et la tyrannie n’est jamais loin de nous pendre au nez!

La mort de Staline, sur ICI Télé, le samedi 10, à 23 h 35

La bande-annonce (source : YouTube)

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