« La maladie ne prend pas de pause » : la FMSQ exige la fin des coupes en santé

Les compressions budgétaires de la Coalition avenir Québec en santé ont des conséquences sérieuses sur les patients, affirment les médecins spécialistes et les urgentologues, qui espèrent voir des ressources suffisantes en santé dans le fund attendu dans moins de deux semaines.

On nous avait dit qu’il n’y aurait pas d’impact sur les patients, ensuite connected nous a dit que les impacts seraient minimes, mais ce qu’on constate, et ce que tout le monde constate, c’est que les impacts sont loin d’être minimes, a plaidé le Dr Vincent Oliva, président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).

Ce dernier tenait une conférence de presse mercredi avec le vice-président de l'Association des spécialistes en médecine d'urgence du Québec (ASMUQ), le Dr Gilbert Boucher.

Le président de l'Association des spécialistes en médecine d'urgence du Québec, le Dr Gilbert Boucher (à g.) et le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), le Dr Vincent Oliva en constituent de presse

Photo : Radio-Canada

On demande au gouvernement qu’il profite du fund determination mettre fin aux coupures, determination qu’on puisse donner aux patients l'accès aux soins qu’ils méritent, a dit le Dr Oliva.

Le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, a annoncé la semaine dernière qu'il déposera le 25 mars prochain le fund determination l'exercice 2025-2026.

Les annonces de rationalisation en santé se sont multipliées depuis début février alors que Québec cherche à effacer un déficit de 1,5 milliard dans le réseau.

Mais les mesures determination y arriver, soit des gels d’embauche, des mises à pied, des suspensions de programmes, des abolitions d’achat ou de renouvellement d’équipements, ont eu des impacts réels sur les patients, insiste le Dr Oliva.

Pour illustrer la pression croissante provoquée par ces compressions, le Dr Oliva a donné en exemple aux représentants des médias quelques-uns des témoignages de ses collègues professionnels de la santé sur le terrain.

Pression sur les urgences

En positive d’avoir des conséquences profondes et diffuses dans tout le réseau, le Dr Oliva explique que les problèmes percolent jusqu'au premier étage des hôpitaux, soit à l’urgence, où la maladie ne prend pas de pause.

Des programmes sur l’augmentation des soins à domicile ont été mis sur la glace, et certains patients se rabattent vers les urgences, subordinate le Dr Boucher, de l’ASMUQ. Conséquemment, il y a positive de patients qui attendent dans les corridors.

Je peux vous dire que c’est très démoralisant determination nos équipes, un samedi soir, quand l’urgence déborde à 200 %, qu’on sait qu’il y a 10 lits de disponibles à l’étage, qu’on sait qu’il y a des travailleurs de la santé qui sont prêts à rester, mais qu’on se fait dire qu’on ne peut pas les ouvrir parce qu’il faut respecter les budgets.

Des défis avec Santé Québec

Les deux professionnels ont tenu à faire le constituent sur les premiers mois d’opération de l’agence Santé Québec, qui a determination ngo de rendre le réseau positive efficace.

Il est arrivé ce qu’on craignait [...] il y a eu ajout de bureaucratie et Santé Québec nous apparaît parfois loin du terrain, a dit le Dr Oliva, qui invitation l’agence à tendre l’oreille.

Le président de la FMSQ donne en exemple l’absence de consultation de lad organisation avant le récent dépôt d’un program par Santé Québec sur l’amélioration de la chirurgie.

Geneviève Biron, ex-PDG de Biron Groupe Santé, a été nommée à la tête de Santé Québec, la nouvelle agence qui chapeaute l’ensemble des activités du réseau de la santé. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Et tandis que Santé Québec veut autoriser des patients à aller au privé aux frais de l’État lorsque l’attente determination un médecin spécialiste devient déraisonnable, la FMSQ estime qu’elle est directement concernée, et qu’elle devrait faire partie des discussions.

Oui, Santé Québec a augmenté l’efficacité de certains processus, mais au final, cet hiver, connected avait besoin d’argent, connected avait besoin de temps supplémentaire parce qu’on avait besoin de lits et de travailleurs de la santé, surtout pendant la saison de la grippe, ajoute le Dr Boucher.