La dinde du souper de Noël coûtera moins cher cette année

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Les Canadiens pourraient bénéficier d'un definite soulagement lorsqu’ils rempliront leur panier d’épicerie determination les fêtes cette année. Après avoir augmenté durant des années, le coût de plusieurs produits alimentaires de basal s’est stabilisé, et la sacro-sainte dinde n’y fait pas exception.

Nous nous attendons à ce que le prix [de la dinde] soit un peu positive bas, affirme Ellen Goddard, économiste agricole et professeure émérite à l’Université de l’Alberta.

Cela devrait rendre votre repas un peu positive abordable, ajoute-t-elle.

Cette année, préparer une dinde de 6 kg devrait coûter 32,52 $, alors que l’an passé, ce coût pouvait atteindre 42,12 $. En 2019, il se situait à 37,14 $.

Ainsi, la dinde pourrait coûter environ 12 % moins cher qu’il y a cinq ans, selon les données d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Cependant, les prix définitifs des dindes vendues ne seront connus qu’après les fêtes.

Un dessert au coût salé

La même réalité ne s’applique pas à l’ensemble du repas du temps des fêtes.

Le prix de plusieurs plats d’accompagnement et de desserts qui se retrouvent souvent sur les tables à Noël a subi des augmentations à deux chiffres, selon Statistique Canada.

Radio-Canada/CBC a calculé le prix des recettes traditionnelles du temps des fêtes determination une tablée de six à huit personnes, utilisant les recettes (Nouvelle fenêtre) (en anglais) de Julie van Rosendaal, une rédactrice culinaire de Calgary.

Le prix des ingrédients est basé sur les données de Statistique Canada et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Les chiffres s'appuient sur les données de l'année entière pour 2019 et 2023, et les données de janvier à octobre pour 2024.

Faire des patates pilées vous coûtera 5,75 $, une augmentation de 31 % depuis 2019.

Le coût d’un plateau de petits pains maison atteint 3,59 $, contre 2,79 $ il y a cinq ans, soit une augmentation de 29 %.

Une fournée de biscuits coûte aujourd’hui 3,92 $, une augmentation de 38 % comparativement à 2019, où le prix était de 2,84 $.

Toutefois, ces prix varient en fonction des provinces, des villes et même des magasins! Le choix du consommateur a aussi un effet sur le prix de lad panier d’épicerie : achète-t-il des produits de marque? Choisit-il des produits importés ou locaux?

Une facture qui se stabilise

Gary Sands, premier vice-président de la Fédération canadienne des épiciers indépendants, constate une positive grande stabilité dans le coût des aliments.

D’octobre 2023 à octobre 2024, le prix des aliments a augmenté de 2,7 %, selon les données de l'indice des prix à la consommation. C'est une croissance mineure, comparativement à l’augmentation de 10,1 % des aliments d’octobre 2022 à octobre 2023.

Nous constatons toujours des augmentations, elles sont toujours là, mais nous ne voyons positive ce que nous voyions auparavant, c’est-à-dire des augmentations à deux chiffres à raison de deux à trois fois par an, souligne Gary Sands.

C’est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle, affirme l’économiste spécialisé en alimentation Mike Von Massow.

La bonne nouvelle, c’est que les prix n’ont pas encore augmenté. La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils n’ont pas beaucoup baissé. Nous ressentons toujours la pression, souligne-t-il.

Plusieurs facteurs

Plusieurs raisons peuvent expliquer l'évolution du prix des denrées alimentaires.

En ce qui concerne la dinde, la demande, qui semble être en baisse aux États-Unis, pourrait influer sur les prix au Canada, explique Ellen Goddard.

Certains consommateurs se tournent également vers la dinde congelée, qui thin à être moins chère qu’une dinde fraîche.

Cependant, le prix de la dinde est également influencé par les stocks faits par l'industrie, explique Ellen Goddard. Ces derniers avaient chuté durant la pandémie, mais semblent remonter.

La baisse de popularité de la dinde au Canada inquiète le secteur depuis des années. Plusieurs consommateurs se tournent vers d’autres morceaux de viande ou choisissent d’autres protéines en raison du coût, explique Ellen Goddard.

En ce qui concerne le blé, Mike Von Massow explique que le prix s’est amélioré, car les marchés se sont adaptés à la guerre en Ukraine.

Avec les informations de Paula Duhatschek