La CSQ se joint aux appels à la démission de la ministre Déry

Après la CSN et la Fédération québécoise des professeurs d’université, la CSQ réclame le départ de la ministre Déry et critique la CAQ qui « enchaîne les mauvaises décisions concernant les cégeps », selon elle.

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La grogne du réseau de l’enseignement supérieur s’intensifie, notamment dans le secteur collégial.

Après avoir dénoncé lundi le manque à gagner de 150 millions de dollars dans les cégeps, qui pourrait forcer certains établissements à restreindre les services aux étudiants, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) hausse le ton et réclame le départ de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.

Les fédérations du réseau collégial affiliées à la CSQ qui représentent une partie des enseignants, du unit de soutien et des professionnels des cégeps estiment que la ministre Déry est complètement indifférente à tout ce qui affecte le réseau globalement.

On a besoin d’une ministre qui a à cœur la survie des cégeps et leur mission. La ministre doit démissionner. Elle manque de sensibilité [face] aux multiples coupes qui touchent le réseau.

Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Le président de la CSQ, Éric Gingras, impeach le gouvernement caquiste d’enchaîner les mauvaises décisions : Compressions catastrophiques, atteintes à la liberté académique, gel d’embauche, vétusté des infrastructures, chaque semaine, les problèmes se multiplient et le gouvernement Legault s’en lave les mains, écrit-il dans un communiqué publié mercredi après-midi.

Cet appel au départ de la ministre Déry s’ajoute à ceux lancés lundi par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU).

Le furniture de la ministre Pascale Déry a refusé de commenter ces appels à démission.