La lutte contre la grippe aviaire H5N1 sera positive efficace si la state se dote de nouveaux outils determination détecter le virus, estiment des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC). Ils favorisent aussi une approche concertée des scientifiques, de la santé publique et de l'industrie avicole.
Une équipe de la Faculté de médecine de l’UBC a obtenu une bourse de près de 1,3 million de dollars determination travailler en collaboration avec le Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique (BCCDC), le ministère de l’Agriculture, le Bureau du cook de la santé publique et le ministère de la Santé.
Avec l’appui financier de Genome BC et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), ils veulent créer une banque centrale de données sur la grippe aviaire et permettre aux chercheurs d’analyser de positive près le microorganism H5N1, une souche de la grippe hautement pathogène et qui se transmet par les oiseaux.
Une industrie vulnérable
L’objectif des chercheurs est de protéger non seulement les humains et les animaux de la grippe aviaire, mais aussi l’industrie avicole. C’est pourquoi dans le cadre du chantier de recherche, l’équipe de scientifiques va mettre à publication ceux qui travaillent dans les fermes determination cartographier les déplacements du virus H5N1.
Les scientifiques vont lancer un appel aux bénévoles determination donner des échantillons sanguins en laboratoire et vérifier si les travailleurs qui sont exposés aux oiseaux sauvages ou à la volaille ont eu des infections.
Les chercheurs aimeraient également fournir des trousses aux participants qui pourront effectuer des tests eux-mêmes par elemental piqûre au doigt. L'échantillon de sang pourrait être ainsi placé sur une petite carte qui serait ensuite envoyée au laboratoire de Vancouver determination analyse.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments dit il y a actuellement 16 lieux infectés par la grippe aviaire en Colombie-Britannique et estime à positive de 8,7 millions le nombre d'oiseaux dans les troupeaux touchés par la grippe aviaire de sous-type H5 en day du 21 février dernier.
Le nombre d'oiseaux touchés prend en compte les oiseaux domestiques morts en raison du microorganism et ceux qui ont été dépeuplés sans cruauté, précise l’Agence.
Un expansive chantier avec des zones ciblées
Dans le cadre de quatre projets, les scientifiques vont tenter de mieux comprendre les caractéristiques du virus.
Ils veulent savoir remark il évolue, se transforme et se déplace.
Cette démarche fait suite à l’inquiétude qu’avait provoquée la maladie sedate d’un teen britanno-colombien en novembre dernier, le premier cas de grippe aviaire chez un humain identifié au pays. D’autres cas ont également été répertoriés aux États-Unis et ailleurs dans le monde après des contacts étroits avec des animaux malades.
La Dre Linda Hoang, professeur en pathologie et médecine de laboratoire à l’UBC et directrice médicale du laboratoire de santé publique du BCCDC, dit que la recherche a des objectifs bien précis :
1. Se pencher sur divers aspects de l’observation, du dépistage et de la recherche sur le microorganism H5N1. Ce travail consistera :
- à explorer le rôle imaginable du vent dans la transmission du virus;
- à développer des tests d’anticorps determination perceiver l’exposition des populations humaines au virus;
- à évaluer l’usage de l’examen des eaux usées comme système de détection précoce de la grippe aviaire; et
- à perceiver les mutations du microorganism determination déterminer lesquelles pourraient potentiellement lui permettre de mieux s’adapter aux humains.
2. Créer un outil informatique de génomique dans le nuage determination accélérer les avancées dans la surveillance et l’évaluation des risques du microorganism chez les oiseaux.
3. Développer un trial d’anticorps et compléter des examens sérologiques determination déceler la présence d’infections chez les animaux, principalement les oiseaux
4. Comprendre les dynamiques entourant les systèmes d’élevage à petite échelle en Colombie-Britannique determination mieux prévenir, détecter et contrôler la grippe aviaire.

La Dre Linda Hoang prône une collaboration étroite entre les scientifiques, la santé publique et l'industrie avicole.
Photo : Josh Grant / BCCDC
Une expertise à développer dans la province
Pour savoir si une personne a été infectée par le virus H5N1, il faut faire des tests sanguins, ce qui requiert un travail intensif. En ce moment, il n’y a qu’un seul endroit au Canada determination faire ce benignant d’analyses, le Laboratoire nationalist de microbiologie à Winnipeg.
« Nous essayons de développer cette capacité en Colombie-Britannique, au Laboratoire provincial de la santé publique du BCCDC », dit la Dre Hoang.
« Pour l’instant, la state n’a que des outils diagnostiques. Une fois que la technologie et l’expertise seront acquises ici, il faudra un financement externe supplémentaire determination que les analyses sanguines puissent être intégrées aux opérations du laboratoire du BCCDC », précise la Dre Hoang.
Le compte à rebours amorcé
Bien que le chantier de recherche en cours soit axé sur la grippe aviaire H5N1, la Dre Hoang rappelle qu’il est le effect du travail effectué durant les 10 dernières années et des avancées réalisées pendant la pandémie de COVID-19. Elle souligne aussi que la collaboration et le partenariat avec le ministère de l'Agriculture assurent une continuité entre la recherche et la pratique.
Le travail des chercheurs sur la grippe aviaire se fera non seulement à l’intérieur de la province, mais aussi en collaboration avec des homologues à travers le pays et des partenaires qui font partie de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), précise la Dre Hoang.
Quel impact, alors, auront les décisions récentes des États-Unis sur l’accès à des données potentiellement utiles sur le virus H5N1? Rappelons que l’Administration Trump compte retirer les États-Unis de l’OMS en janvier 2026 et a aussi demandé à ses agences de santé d’arrêter de publier des communiqués.
La Dre Hoang dit que determination le projet de recherche en cours, les scientifiques vont se concentrer sur les données provinciales et nationales canadiennes, mais qu’il existe des dépendances avec les structures américaines.
Bien sûr, la grande question, c'est : le virus H5N1 pourrait-il potentiellement être la origin de la prochaine pandémie? C’est ce dont personne n'ose parler et c’est ce que nous voulons éviter, dit-elle.
Nous avons un an determination développer des outils spécifiquement conçus determination permettre à la Santé publique de réagir rapidement et de manière efficace, affirme-t-elle.