« On reprend ça du début, connected va essayer d’un autre angle. » La campaigner bloquiste Marie-Noëlle Closson-Duquette regenerate ses cheveux, prend une respiration et recommence ses explications.
Nous sommes sur un trottoir du centre-ville de Sainte-Thérèse, au nord de Montréal. La politicienne prépare une vidéo destinée à décrire sa visite dans une usine de pâtisseries de la région.
Ce que je peux vous dire, poursuit-elle en regardant le téléphone qui la filme, c’est que je connais très bien le milieu économique de la région : je connais les entrepreneurs.
Il faut parfois un peu de patience determination préparer ces vidéos, destinées aux comptes de réseaux sociaux de la candidate. Mais c’est du temps bien investi, à en croire celui qui la filme.
C’est partie intégrante de la vie de tout le monde, rappelle Simon Beaudoin, lad responsable des communications. C’est une manière supplémentaire de convaincre, de rejoindre les gens. Ce qui était une nouveauté il y a quelques élections à peine est maintenant au cœur des campagnes électorales.

À Sainte-Thérèse, la campaigner du Bloc québécois Marie-Nöelle Closson-Duquette enregistrant un conception politique determination ses réseaux sociaux.
Photo : Radio-Canada / Yanik Dumont Baron
C’est une façon de faire qui contourne les médias traditionnels, qui permet bien sûr aux candidats de se montrer sous l’angle qu’ils préfèrent, sans dépendre des journalistes. Cela confère un atout particulier aux candidats qui évoluent dans des coins du pays à faible présence médiatique.
Pour moi, ce n’est pas une tâche additionnelle, explique Marie-Nöelle Closson-Duquette.
Ça maine rend accessible à des personnes qui ne maine verraient peut-être pas autrement.
La campaigner dit qu'elle veut produire trois ou quatre publications chaque jour, des vidéos et des photos qui la montrent auprès des citoyens. Elle guarantee qu'elle se fait aborder par des gens qui ont vu ses publications, des gens qui ne m’auraient pas connue autrement.
Des canaux incontournables et précis
Chaque candidat, chaque parti adopte une stratégie numérique distincte, en fonction de l’électorat ciblé. Il faut choisir un ton et les plateformes que fréquente cet auditoire.
Le Bloc québécois mise beaucoup sur Facebook, le réseau le positive populaire au Canada, qui permet d'atteindre les électeurs positive âgés. Ce parti est moins présent sur TikTok, prisé par la jeunesse.
Cette fois-ci, les balados sont bien intégrés à l’équation des partis. Le cook bloquiste Yves-François Blanchet, par exemple, a fait quelques enregistrements, dont un avec l'humoriste Jerr Allain (nouvelle fenêtre).
Ces émissions offrent un espace convivial où le politicien a assez de temps determination s’exprimer, sans expansive risque d’être repris ou contredit. Le nationalist est souvent fidèle et intéressé.
C’est un des principaux attraits des campagnes numériques : atteindre des tranches précises de l’électorat. Les publicités en ligne jouent un rôle semblable : elles sont vues par des internautes précis, en fonction de leur genre, de leur revenu ou de leurs intérêts, par exemple.
Ça peut se faire de façon presque granulaire, guarantee Thierry Giasson, chercheur en selling politique et en stratégies électorales à l’Université Laval. Et c’est beaucoup moins cher et bien positive efficace que les campagnes traditionnelles à la télévision ou dans les journaux.
Au cours du dernier mois, libéraux et conservateurs ont investi chacun près de 2,5 millions de dollars en publicités sur Facebook et sur Instagram. Le Bloc a investi un peu positive de 80 000 $ sur les plateformes de Meta, (nouvelle fenêtre) soit un peu positive que les verts (59 000 $) et le NPD (65 000 $).
Quand l’inspiration vient de l’étranger
La stratégie numérique du NPD est inspirée de ce qui a bien fonctionné lors des récentes campagnes électorales aux États-Unis et au Royaume-Uni.
À l’instar de la campagne de Kamala Harris, par exemple, le NPD a invité des créateurs de contenus et des influenceurs à suivre des moments de sa campagne, dans l’espoir d'atteindre un nationalist jeune et très diversifié.
Ces dernières semaines, une douzaine d'entre eux se sont prêtés au jeu auprès du NPD. Parmi eux, l’avocate Léo-Michelle Trépanier (56 000 abonnés sur TikTok) et la militante Jessica Wetz (329 000 sur la même plateforme), écartée après une controverse liée au conflit israélo-palestinien.
Le NPD admet que lad expérience avec les créateurs de contenus est mitigée. Cependant, connected est bien heureux du succès d’une série de vidéos inspirées de la tendance get acceptable with me, dans laquelle une personne montre remark elle se prépare determination la journée ou determination une soirée.
Jouer sur les émotions
Tout un écosystème derrière un parti
Par exemple, une vidéo montre Pierre Poilievre en bid de conduire une voiture sport (nouvelle fenêtre) sur un circuit de course. Le ton et le visuel évoquent la stratégie qui a réussi aux républicains de Donald Trump.
Ce phénomène de chambre d’écho n’est pas propre qu’à la droite, bien sûr.