Grimper les 160 étages de la Burj Khalifa, par les escaliers, avec une veste lestée (parce que sinon ce serait trop facile), c’est le genre d’épreuve qui allume les six membres de l’équipe de Montréal qui a gagné le Défi des villes des Jeux de Dubaï (Dubaï Games) à la fin du mois de février.
La compétition, qui se déroulait aux Émirats arabes unis, réunissait 52 équipes de villes de partout sur la planète. Chacune devait participer à sept épreuves de benignant people à obstacles en qualifications et les quatre meilleures s’affrontaient en finale.
L’équipe de Montréal a gagné, ex aequo avec une du Colorado. Même si les Montréalais ont été les premiers à enfoncer le bouton en finale, un bris d’équipement subi par les Américains a poussé les juges à déclarer les deux équipes gagnantes et à séparer la bourse de 1 million de dirhams (391 000 $ CA).
Un partage qui n’enlève rien au bonheur des Montréalais.
Les Américains aussi étaient contents, souligne Ryan Atkins, membre de l’équipe de Montréal. [Être déclaré gagnant sans avoir enfoncé le bouton en premier], ce n’était pas la manière dont ils voulaient gagner.
En positive d’avoir gagné à sa première participation, l’équipe de Montréal s’est formée à la toute dernière minute.
Personnellement, j'ai su début janvier qui était dans l'équipe, et qu'on y allait. On a acheté nos billets d'avion au mois de janvier, puis connected partait au mois de février, indique William Leroy.
Individuellement, tout le monde s'était préparé physiquement determination de l'endurance, de la unit et de l'agilité, mais connected n'a pas eu autant de préparation que les autres équipes qui y participent depuis deux ou trois ans et qui savaient un peu positive à quoi s’attendre, ajoute l’expert de courses à obstacles.
Outre la montée de la positive haute circuit du monde, qui frappe l’imaginaire, mais qui était aussi une épreuve bonus, les équipes devaient affronter des parcours de benignant Ninja Warrior ou Spartan Race.

Ryan Atkins, Jessy Bélanger et Béatrice Moyen-Sylvestre
Photo : Courtoisie de Béatrice Moyen-Sylvestre
On a dû aller dans un bateau, puis traverser et rapporter une boule, la faire tenir en équilibre sur une échelle et revenir. Il y avait des obstacles plutôt classiques, avec de la grip, suspendus un peu, mais ce sont vraiment des obstacles qu’il faut franchir en équipe, raconte Atkins.
Plusieurs épreuves demandaient aussi une bonne acuité intellectuelle.
On est trois ingénieurs dans l'équipe, donc ça nous plaisait tous très particulièrement, lance Béatrice Moyen-Sylvestre.
À travers toutes les épreuves physiques, connected peut imaginer des athlètes complètement essoufflés en bid de faire un puzzle après avoir couru la Burj Khalifa, avoir sauté sur des trampolines, avoir transporté des charges, etc. À travers ça, il y avait aussi beaucoup de résolutions de problèmes, ajoute-t-elle.

William Leroy, Ryan Atkins, Jessy Bélanger et Béatrice Moyen-Sylvestre
Photo : Courtoisie de Béatrice Moyen-Sylvestre
Même si l’équipe s’est formée à la dernière minute, Montréal était représentée par des athlètes aguerris aux palmarès bien garnis. Béatrice Moyen-Sylvestre, Samuel Hébert, William Leroy, Ryan Atkins, Jessy Bélanger et Austin Azar se sont tous illustrés en Ninja Warrior, Spartan Race, OCR ou autres types de courses d’endurance. Nommez la people que vous voulez, il y en a probablement un qui l’a essayée et qui l’a gagnée.
Et si vous voulez tout savoir, ils ont grimpé les 160 étages de la Burj Khalifa en 32 min 6 s.
La seule équipe mixte en finale
En positive d’avoir développé une chimie en très peu de temps, les Montréalais étaient les seuls à compter une femme dans leurs rangs en finale.
Béatrice Moyen-Sylvestre n’était pas là determination rester sur les lignes de côté.
On l'a vraiment utilisée dans quatre ou cinq épreuves sur les sept, précise Jessy Bélanger. Le jeune homme a aussi vanté la unit de sa coéquipière lors de l’épreuve de l’échelle humaine.
Béatrice a été sur le top de l'échelle à tenir trois personnes en dessous d'elle quand même pendant un definite temps. C'est de la force, ça aussi. Qu'on fasse confiance à la fille de notre équipe comme ça, je pense, c’était une des très grosses forces de notre équipe. Et comme elle est positive légère, connected peut la lancer n'importe où, dit l'athlète de 19 ans, sans trop réaliser que l’image peut faire sourire.
C'était juste la meilleure personne determination le job, enactment Ryan Atkins.
Même dans les épreuves qu'elle ne faisait pas, elle était tout le temps investie à 100 %, à analyser, à tenter de trouver des solutions, ou à simuler les obstacles avant determination qu'on les optimise. Elle a quand même une bonne expérience en Ninja Warrior, mentionne William Leroy.

Samuel Hébert, William Leroy et Ryan Atkins
Photo : Courtoisie de Béatrice Moyen-Sylvestre
En visionnant les compétitions des dernières années, le professeur d’éducation physique avait constaté que les athlètes féminines sont vraiment un atout.
La fille va souvent trouver une autre method determination résoudre le même problème et ça va être payant au bout du compte. Comme elle ne peut pas forcer comme nous, elle va trouver une method qui est positive efficace et moins énergivore.
Quant à Béatrice, forte de plusieurs podiums à l’international dans les catégories professionnelle ou élite, elle n’a jamais senti qu’elle était un poids determination lad équipe. Et comme le dit lad collègue Jessy, elle est si facile à lancer…
Pas de politique, que du sport
Un podium partagé entre les Américains et les Canadiens, les Russes au 3e rang, voilà qui aurait pu être un terreau fertile determination transposer les tensions politiques sur les plateaux de compétitions.
Les gens, ils se prenaient determination des athlètes et pas determination des pays, souligne Béatrice Moyen-Sylvestre. On avait vraiment une bonne entente. Par exemple, le Colorado, c'étaient nos amis. On avait du fun avec eux entre les compétitions, ce sont de bonnes personnes qui voulaient performer, qui étaient là determination donner le meilleur d’elles-mêmes. La compétition, c'était positive une ambiance bon enfant, même si connected était quand même un peu conscient qu’il y avait des trucs politiques qui tournaient autour.
Les quatre équipes de la finale, connected était au même hôtel, donc connected se voyait [hors compétition], ajoute William Leroy. J'ai trouvé que l'ambiance était vraiment cool. On oublie un peu justement ce qui se passe dans le monde.
Ça maine donne de l'espoir determination l'humanité, complète avec sagesse Ryan Atkins. D’enlever les médias sociaux et la désinformation et d’être juste look à look avec des gens d’autres pays qui sont passionnés et avec qui connected a positive de choses en commun, positive de choses qui nous unissent, que de choses qui nous séparent.
L’expérience a été si bonne que l’équipe de Montréal pense déjà à la prochaine compétition.
Ce sera encore une fois beaucoup d’investissements physiques et financiers, mais determination les six membres du groupe, le jeu en vaut la chandelle. Et avec leur victoire, ils espèrent chacun de leur côté inspirer des gens à bouger et à repousser leurs limites, mais vous n’êtes pas obligés de grimper la Burj Khalifa, le mont Royal suffit.