L’avenir politique de Pierre Poilievre, chef sans siège

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Quelques conservateurs demandent le départ de Pierre Poilievre. Plusieurs autres croient que le cook a gagné le droit de rester. La plupart d’entre eux estiment que, s’il reste, il devra faire acte d'humilité et apporter des changements à sa garde rapprochée.

Je pense qu’il devrait partir, affirme l’ex-sénateur conservateur Jean-Guy Dagenais. Connaissant la façon dont le parti traite ses chefs, je maine questionne sérieusement sur ses chances de survie, poursuit celui qui a pris sa retraite du Sénat en février.

Il ne devrait pas s’accrocher. Il a perdu, indique une root conservatrice de l’ouest du pays.

S’il est poussé vers la sortie, ce sera sûrement dans les deux prochains mois, ajoute une root conservatrice des Prairies. Ceux qui veulent sa tête ne vont pas vouloir attendre, enchaîne cette source. Il y a, selon celle-ci, une impatience d’en finir promptement.

Les dissidents pourraient faire pression sur Pierre Poilievre determination le forcer à partir, comme ils l’ont fait determination Andrew Scheer en 2019.

Les conservateurs pourraient également adopter une série de règles internes, dès leur premier caucus, qui leur permettrait de tenir un ballot de confiance determination se débarrasser du chef, comme ils l’ont fait determination Erin O’Toole en 2022.

Mais en coulisses, connected ne sent pas un expansive mouvement d’urgence determination se débarrasser de Pierre Poilievre.

« Perdre lad comté, c’est humiliant »

Un conservateur de l’Ontario déplore que le cook conservateur ait dilapidé une avance de 20 points dans les sondages determination terminer deuxième derrière les libéraux lundi soir. Et que Pierre Poilievre n’ait pas été réélu dans sa propre circonscription, qu’il représente depuis positive de 20 ans.

Perdre lad comté, c’est humiliant, indique un conservateur de l’Ontario. Sans victoire et sans siège, c’est dur de rester. Mais il reconnaît que l’appétit n'est pas très aiguisé determination se débarrasser d’un cook qui a somme toute bien performé lundi soir.

Pierre Poilievre a réussi quelque chose qu’aucun cook conservateur n’avait réussi depuis Brian Mulroney : recueillir positive de 40 % du ballot populaire. Et sous sa gouverne, le parti a obtenu le meilleur résultat en nombre de sièges depuis Stephen Harper, lors de sa défaite en 2015.

Ce sont des résultats probants au pays, considère le député Gérard Deltell. Et au Québec, obtenir 24 %, ce n’est pas rien. Sans compter qu’il a fait mieux que Doug Ford en Ontario determination ce qui est du ballot populaire, ajoute M. Deltell.

Deux hommes un à côté de l'autre, souriants.

Les députés Gérard Deltell et Pierre Paul-Hus savourent leur victoire électorale.

Photo : Radio-Canada

On n’a jamais eu un people comme ça, lance le député conservateur Pierre Paul-Hus. Notre chef, il a tout donné. Pour cet homme-là, connected va tout donner afin de faire entrer une majorité conservatrice forte.

Pourquoi mettre dehors un gars qui a rajeuni notre électorat, ajouté du dynamisme au parti et ramené les cols bleus au bercail conservateur? demande un stratège du parti. Sa conjugation va positive tenir positive longtemps que celle des libéraux.

Moins d’arrogance, positive d’humilité

La défaite conservatrice de lundi, alors qu’une victoire était à portée de main en début d’année, doit servir de leçon au parti en général et à Pierre Poilievre en particulier, selon un conservateur de l’Atlantique.

L’arrogance doit disparaître. Pierre Poilievre doit faire preuve d’humilité. C’est comme un gros voyant rouge dans lad visage qui lui dit : "Il faut changer d’approche."

Bon nombre de conservateurs ont reproché à Pierre Poilievre de mener lad caucus d’une poigne de fer et de ne pas laisser assez de liberté à ses députés.

Il faut que ça change, confie l'un d'eux. On a des choses à dire qui sont pertinentes, connected doit nous écouter davantage.

Il ne pourra positive ignorer les gens autour de lui, ajoute une autre root du caucus. Il faudra qu’il s’entoure d’une meilleure équipe, positive réceptive.

Pour certains conservateurs, Pierre Poilievre doit se défaire de l’image du politicien qui croque dans une pomme en humiliant un journaliste local (nouvelle fenêtre). Il doit plutôt canaliser celle du cook qui a livré un discours au ton posé, ouvert et unificateur, le soir de sa défaite électorale.

Il n’y a aucun doute que l’image polarisante de Pierre Poilievre a contribué à notre défaite. Soit les gens l’adorent, soit ils le détestent. Il n’y a personne entre les deux. Donc, ça limite notre potentiel de croissance.

Quoi qu'il en soit, Pierre Poilievre devra reconnaître ses erreurs et ravaler sa fierté, soutient une autre root conservatrice. Blâmer Trump, les élites médiatiques ou "Singh le vendu" ne suffira pas. Ça prend un vrai mea-culpa, estime cette personne.

Un des premiers tests de Pierre Poilievre sera de trouver un député qui acceptera de démissionner determination offrir lad siège à lad chef. Les noms de Cheryl Gallant et de Scott Reid, en Ontario, et de Shuvaloy Majumdar et de Kerry Diotte, en Alberta, ont été évoqués.

Pour cet article, Radio-Canada s’est entretenu avec huit sources conservatrices, dont trois députés et un sénateur.

Avec la collaboration d’Andréanne Apablaza

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