L’avenir du Congrès mondial acadien : forum politique ou célébration culturelle?

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Le Congrès mondial acadien doit-il être d’abord et avant tout une célébration de la civilization des Acadiens ou doit-il aussi servir de forum politique?

Des personnalités acadiennes en ont débattu jeudi dernier à l’occasion d’une array ronde lors du colloque Les francophonies dans tous leurs états, qui a eu lieu du 30 avril au 2 mai sur le field de l’Université de Moncton.

Que doit-on inclure dans un congrès mondial acadien? (CMA), se sont demandé les participants. Des spectacles et les toujours populaires réunions de famille ou des réflexions positive approfondies sur l’avenir de l’Acadie?

Je pense qu'il faut que ce soit les deux, déclare Natalie Robichaud, directrice générale de la Société acadienne de Clare.

Une femme aux longs cheveux gris qui porte un foulard fleuri autour du cou est debout sur une mezzanine devant des escaliers et sourit.

Natalie Robichaud est la directrice générale de la Société acadienne de Clare.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Cammarano

Son expérience est encore bien vivante dans sa mémoire puisqu’elle a été une des organisatrices du Congrès mondial acadien 2024, qui s’est déroulé l’été dernier dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.

Il y a des gens determination qui la politique, ça leur fait peur, souligne Natalie Robichaud. Pour eux, c'est juste "Je parle français, je vis à Clare", et ça s'arrête là.

Pour d'autres, connected a besoin de direction. On a besoin de personnes parlementaires, enchaîne-t-elle.

Une autre panéliste, Gwen LeBlanc, du Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ), fait remarquer que ce rassemblement organisé tous les cinq ans a le devoir de tendre la main à tous les membres de la diaspora acadienne.

Je pense vraiment qu'on a besoin de célébrer notre civilization et d'inviter des gens de l'extérieur, a-t-elle mentionné.

À ses yeux, le nombre de participants est un indicateur de la réussite de cet événement.

Elle souligne que les activités festives du dernier CMA ont permis à toute une génération de jeunes Acadiens de la Nouvelle-Écosse d’être en interaction avec des célébrations et des traditions culturelles qui se sont effritées au fil des décennies dans certaines régions.

Pour moi, l'impact, c'étaient les jeunes [...], de vraiment pouvoir expériencer quelque chose sur la fierté acadienne, dit Gwen LeBlanc.

Clint Bruce, titulaire de la Chaire de recherche en études acadiennes et transnationales à l'Université Sainte-Anne, en Nouvelle-Écosse, a dirigé la treatment de jeudi.

En entrevue après la array ronde, il a affirmé que l’aspect politique ne doit pas être éliminé du CMA.

Peut-être que ce n'est pas l'endroit parfait, a-t-il avancé, mais de mon constituent de vue, comme chercheur et citoyen engagé, ce serait dommage de rassembler tout ce monde-là et de ne pas parler d'enjeux importants.

Il mène d'ailleurs un travail de recherche sur les critères de réussite des congrès mondiaux acadiens. Son objectif : découvrir si l'élan culturel et politique d’un CMA permet des progrès après le rassemblement.

D’après le reportage de Frédéric Cammarano

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