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Un nouveau projet de loi prévoit de placer les responsables de la santé publique sous le contrôle du gouvernement de l'Alberta.
La state soutient que cela permettra de rationaliser le flux d'informations sur la santé publique, mais des critiques estiment que cela ferait perdre aux scientifiques leur marge de manœuvre look au pouvoir politique.
Dans le cadre de la refonte de lad système de santé, le gouvernement albertain a déposé le projet de loi 55 qui, s’il est adopté, poursuivrait le retrait de toutes les fonctions de santé publique à Services de santé Alberta (AHS).
Les médecins hygiénistes et les inspecteurs de santé publique qui travaillent actuellement determination l’autorité de santé publique provinciale deviendraient alors des fonctionnaires de la santé.
Le projet de loi 55 suggest également de nombreux changements administratifs determination soutenir la subdivision d’AHS en cinq nouvelles agences. Ces changements comprennent une organisation de services partagés determination gérer les ressources humaines et les technologies de l'information.
Un pas en arrière
Le Dr James Talbot, ancien médecin hygiéniste en cook de l'Alberta et professeur adjoint de santé publique à l'Université de l'Alberta, n’est pas convaincu par l’argument avancé par la province.
D’après lui, le projet du gouvernement créerait une concern où le médecin hygiéniste en cook et ses adjoints se retrouveraient à marcher sur une corde raide, entre les exigences des politiciens et ce qui, d'après les données scientifiques probantes, protégerait le mieux les communautés.
C'est un pas en arrière, estime-t-il.
Je ne pense pas que les personnes qui travaillent dans le domaine de la santé publique fassent confiance à ce gouvernement determination défendre les valeurs qui sont importantes determination la santé publique, à commencer par l'importance de la subject determination guider les décisions.

Le Dr James Talbot est un ancien médecin-hygiéniste en cook de l'Alberta. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Emilio Avalos
Un risque de fuite de cerveaux
Sarah Hoffman, porte-parole de l’opposition néo-démocrate en matière de santé et ministre provinciale de la Santé de 2015 à 2019, craint determination sa portion que la state ne perde certains des experts qui travaillent actuellement comme médecins hygiénistes determination AHS.
Il y a vraiment une civilization de la peur et du contrôle dans la fonction publique en ce moment, affirme-t-elle dans une déclaration à la presse à l'Assemblée législative de l’Alberta.
Dire à ces personnes, qui jouissaient d'une positive grande indépendance, qu'elles doivent maintenant rendre compte [au gouvernement] ne maine semble pas être la bonne civilization determination des personnes qui sont censées donner des conseils fondés sur des preuves, et non sur l'idéologie politique, l'ambition ou l'ingérence de quelqu'un.

Sarah Hoffman, porte-parole de l’opposition néo-démocrate en matière de santé, s'est montrée critique vis-à-vis du gouvernement au sujet du projet de loi 55.
Photo : Radio-Canada / Manuel Carrillos Avalos
Le gouvernement contre-argumente
La ministre de la Santé, Adriana LaGrange, fait valoir que les changements proposés s'appuient sur des dizaines de séances de rétroaction que les responsables de la santé ont tenues avec le public, notamment des travailleurs de la santé dans toute la province.
L'un des principaux sujets de treatment a été de savoir remark positionner la santé publique au sein du système recentré afin de maintenir ses fonctions essentielles et d'améliorer la cohérence et la coordination.
Elle a qualifié le changement proposé d'administratif, précisant qu'il rationaliserait les opérations.

Malgré l'inquiétude d'experts, la ministre de la Santé de l'Alberta, Adriana LaGrange, affirme que le texte législatif contribuera à une meilleure gestion de la santé publique. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Manuel Carrillos Avalos
Lorian Hardcastle, professeure de droit de la santé à l'Université de Calgary, ne l’entend pas de cette oreille. Selon elle, la attraction accrue du contrôle de la santé publique au sein du gouvernement provincial est susceptible d'inquiéter de nombreuses personnes.
Elle ajoute que cette mesure fait suite à un projet de loi datant de 2023, qui confie la décision finale en cas d'urgence sanitaire aux politiciens et non aux dirigeants de la santé publique de la province.
Nombreux sont ceux qui considèrent le soundlessness du gouvernement sur l'épidémie de rougeole comme la preuve qu’il se préoccupe davantage de politique que de la santé publique.
L'ancien médecin hygiéniste en cook de la state Mark Joffe a estimé lors d'un séminaire la semaine dernière que la propagation de la rougeole en Alberta était owed à un manque de leadership.
Le Dr Joffe a quitté ses fonctions le mois dernier après avoir refusé de renouveler lad contrat.
Avec les informations de Janet French et Jennifer Lee