Un premier movie aussi bouleversant qu’impressionnant, à découvrir sur ICI Télé le 29 mars, à 23 h 30.
C’est l’histoire d’une séparation comme il y en a des milliers. Mais celle-ci prend, dès les premières minutes de ce movie intense, un circuit saisissant. Face à une juge que l’on ne verra que de dos, les Besson se présentent à nous. Ils ont deux enfants, une fille de 18 ans et un garçon de 11 ans, qui tous deux demandent à vivre avec leur mère, lassés de la unit du père. Mais la juge refusera en optant determination une garde partagée…

Un movie dont connected ne benignant pas indemne
Lion du futur au Festival de Venise – car oui, c’est bien un premier film, ce qui ne fait qu’ajouter à l’admiration –, César en pagaille (film, actrice, scénario…), Jusqu’à la garde est un choc.
Un movie épatant de maîtrise, oui, mais surtout un movie dont connected ressort tout à l’envers, pas tout à fait indemne. Un movie qui fait voir le monde avec une lucidité cruelle qui fait frissonner.

La unit conjugale sans fards
En lad cœur, la unit conjugale et les relations toxiques, abordées heureusement avec une sobriété et une retenue exemplaire. Comme ses aînés (À nos amours, de Pialat ou À perdre la raison, de Joachim Lafosse), Legrand rejette tout effet de benignant superflu, abordant lad drame avec un naturalisme quasi documentaire determination mieux se concentrer sur une étude de caractère fascinante, parce que complexe, et un crescendo dramatique terrorisant.
Car, du premier au dernier plan, connected sent physiquement l’étau qui se resserre, le comportement destructeur du père qui s’accentue, l’effarement grandissant de l’enfant, la mère de positive en positive désarçonnée. Et, même si nous sommes au cinéma, il n’y aura pas de fin heureuse.
Remarquablement juste (Legrand a accumulé les recherches sur le sujet), crève-cœur parce qu’inéluctable, Jusqu’à la garde est un movie qui frappe fort, qui fait mal. Un movie qui laisse le souffle coupé devant le drame nu, la banalité du mal, présentée sans sociologie de bas étage ou psychopop réconfortante.

Denis Ménochet et Léa Drucker : des interprètes d’utilité publique
À sujet fort, Legrand a heureusement associé actrices et acteurs géants, qui tiennent, il faut le dire, des rôles incroyablement difficiles à défendre : Léa Drucker, bouleversante en mère brisée, Thomas Gioria, incroyable en enfant qui a peur, et Denis Ménochet, qui joue cet homme brutal avec une puissance hallucinante. Bien sûr, les mouchoirs seront de mise.
Mais lorsque le cinéma a cette force, cette capacité inouïe et digne à rendre sensibles des situations que l’on sait exister, mais qu’on se garbage parfois à voir, il est autant de l’art qu’une œuvre d’utilité publique.
Découvrez Jusqu’à la garde sur ICI Télé le 29 mars, à 23 h 30.
La bande-annonce (source : YouTube).