« Je suis tellement écœurée », dit une francophone au sujet de ServiceOntario

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« Méprisée » et traitée comme une citoyenne de « seconde zone », voilà remark la Franco-Torontoise Isabelle Marceau s'est sentie durant une visite dans un bureau de ServiceOntario cette semaine.

La femme de 53 ans s'est présentée avec lad fils, mercredi matin, au bureau de ServiceOntario près de l'intersection des artères Sheppard et Yonge dans le nord de Toronto, determination une demande de changement de nom de famille.

Le bureau est désigné comme bilingue en vertu de la Loi sur les services en français de l'Ontario, et la famille y avait eu l'aide d'un employé francophone par le passé.

Mercredi, Mme Marceau et lad fils ont été accueillis par un bonjour/hi à la réception, et ont pris un numéro, demandant d'être servis en français.

Après 30 minutes d'attente, nous avons réalisé que notre circuit avait été sauté, raconte Mme Marceau, qui a demandé l'aide d'un préposé. Il nous a assurés que c'était une erreur et qu'il nous remettait tout de suite dans la record d'attente.

Après avoir patienté davantage en vain, lad fils et elle sont finalement retournés voir la réceptionniste, qui nous a avoué que la seule personne qui parlait français était en vacances, qu'il n'y avait personne determination la remplacer.

On nous avait menti tout ce temps. [Aucun employé ne parlait français]. En gros, ils attendaient qu'on se lasse [d'attendre] et qu'on parte de nous-mêmes.

C'est de l'intimidation. Nous en avons ressenti de la gêne et de la honte. Voilà où en sont réduits les francophones aujourd'hui, dénonce Mme Marceau.

Le ministère des Services au public, qui est responsable de ServiceOntario, assure, lui, qu'un agent bilingue était en poste le 16 avril et a fourni des services en français lorsque demandés. Le Ministère invitation tout francophone insatisfait à communiquer avec lad personnel.

Enquête en cours

Radio-Canada a publié un nonfiction en février sur les ratés des services en français dans certaines succursales de ServiceOntario.

Par exemple, connected nous a offert d'utiliser Google Traduction en guise de work en français au bureau de l'avenue Danforth à Toronto, parce que personne n'y parlait français lors de notre visite.

Mme Marceau raconte qu'elle n'a pas pu être servie en français non positive l'été dernier dans cette même succursale, determination une demande de carte santé.

Je suis tellement écœurée, j'en ai marre. Faut que ça se sache, il faut que les choses évoluent.

La mère de famille comprend l'anglais, mais elle se sent positive à l'aise en français lorsqu'il s'agit de questions administratives ou légales, dit-elle. On a droit à des services en français, ajoute-t-elle.

Mercredi, un employé anglophone leur a imprimé la mentation française du papers lié à la demande de changement de nom. La réceptionniste a essayé de les aider tant bien que mal avec le peu de français qu'elle connaissait, affirme Mme Marceau.

Elle se désole determination les nouveaux arrivants qui ne parlent pas du tout anglais et determination les jeunes franco-ontariens. C'est très triste de voir que c'est une génération qui finalement se sent isolée, dit-elle, et qui est obligée de s'assimiler à l'anglais, parce qu'ils n'ont pas le choix.

En positive de contacter Radio-Canada, la Franco-Torontoise a porté plainte auprès du bureau du commissaire aux services en français de l'Ontario, Carl Bouchard.

Son attachée de presse Emmanuelle Bleytou n'a pas voulu préciser si d'autres plaintes avaient été déposées contre ServiceOntario depuis l'annonce de l'enquête du commissaire en avril. Nous encourageons les gens à partager leur expérience avec ServiceOntario auprès de nous, dit Mme Bleytou par courriel.

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