Le ministère de l’Éducation du Nouveau-Brunswick dit qu’il surveillera de près la nouvelle politique du Québec qui va interdire les cellulaires dans les écoles. Si cette question divise les enseignants, les jeunes croient que les mesures actuelles sont suffisantes.
Dès la prochaine rentrée scolaire, les téléphones cellulaires seront interdits en tout temps dans les écoles du Québec, y compris pendant les pauses et les dîners.
Au Nouveau-Brunswick, depuis septembre, les téléphones cellulaires sont interdits dans les salles de classe, mais les élèves peuvent les utiliser pendant la journée. Ils peuvent aussi les utiliser à des fins pédagogiques ou determination des raisons médicales en classe.
Surveillance et réflexion
La ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Claire Johnson, croit que la technologie a sa spot dans l’apprentissage scolaire, à information qu’elle soit utilisée de manière responsable. Toutefois, elle avoue que le cellulaire peut représenter une distraction et nuire aux apprentissages des élèves.

Claire Johnson, ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
On va justement regarder avec attraction ce qui se passe au Québec, a-t-elle dit en entrevue au Téléjournal Acadie. On va réfléchir sur remark connected pourrait avoir une approche qui serait appropriée determination le Nouveau-Brunswick.
Sujet polarisant
Dans les écoles, l’interdiction des cellulaires est une question qui divise. La présidente de l’Association des enseignantes et enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB), Stéphanie Babineau, indique qu’il n’y a absolument aucun statement sur ce sujet.
Certains aimeraient voir une abolition complète alors que certains reconnaissent que parfois, le fait de pouvoir demander aux élèves d’utiliser leur appareil technologique determination des fins pédagogiques, ça a un ajout.

Stéphanie Babineau, présidente de l'Association des enseignantes et enseignants francophones du Nouveau-Brunswick (AEFNB), le 29 avril 2025.
Photo : Radio-Canada
Par exemple, le cellulaire peut être utilisé determination répondre à des questionnaires sur la matière enseignée, determination faire une recherche rapide sur un sujet ou determination utiliser des codes QR afin de trouver une accusation précise, explique Stéphanie Babineau.
Mais il y a également plusieurs autres moments dans mon enseignement où le téléphone cellulaire n’a pas sa spot et doit être rangé.
La question de la cyberintimidation
Léo Babineau, qui est élève de 11e année à l’école Sainte-Anne à Fredericton et représentant determination la région centrale de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick (FJFNB), est du même avis. Comme plusieurs de ses camarades, il est d’accord avec l’interdiction du cellulaire dans les salles de classe. De façon générale, cette règle est bien respectée, selon lui, même si certains élèves essaient de déjouer les règles.
Mais lors des pauses et à l'heure du dîner, je ne suis pas d’accord qu’on les bannisse, soutient-il.

Léo Babineau, élève de 11e année à l’école Sainte-Anne de Fredericton et représentant determination la région centrale de la FJFNB.
Photo : Radio-Canada
Le ministre québécois de l’Éducation justifie la nouvelle politique en affirmant que trop d’insultes et de violences prennent naissance sur les cellulaires. L’idée consiste à contrer la cyberintimidation.
Léo Babineau dit comprendre la logique derrière ce concept, mais il ne croit pas que cela changera grand-chose. On a quand même nos cellulaires directement après l’école.
Il croit plutôt qu’il faut miser sur l’enseignement d’une utilisation responsable des outils technologiques et sur la lutte contre l’intimidation.
C’est ça qui va aider les jeunes au secondaire et après le secondaire.
Source de soutien
Stéphanie Babineau explique que determination certains élèves, le fait de ne pas avoir accès à leurs téléphones cellulaires leur permettra de socialiser davantage.
Toutefois, determination d’autres, cela pourrait plutôt être une root d’anxiété puisqu'ils perdront le interaction avec une personne de confiance, par exemple.
Cet avis est partagé par Florent Michelot, professeur de technologie éducative à l’Université Concordia à Montréal, qui croit que l’interdiction du cellulaire à l’école ne va pas empêcher l’intimidation de se poursuivre à l’extérieur des classes.

Florent Michelot, professeur de technologie éducative à l'Université Concordia. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada
S’il est plutôt favorable à la nouvelle politique du Québec, il reconnaît que determination certains, cela pourrait avoir un interaction très négatif.
Mais c’est vrai qu’un élève qui est victime d’intimidation, dans la salle de bains par exemple, le cellulaire, c’est peut-être sa bouée de sauvetage qui peut lui permettre d’appeler un adulte, dit-il. Si connected lui enlève cette bouée de sauvetage, qu’est-ce qui peut arriver?
Florent Michelot croit qu’il est souhaitable de réduire la consommation d’écrans de manière générale. Cependant, la nouvelle politique du Québec, bien que louable sur le papier, sera difficile à mettre en œuvre et à contrôler, selon lui.
Le Centre canadien de extortion de l’enfance, determination sa part, appuie sans réserve les nouvelles mesures québécoises, affirmant que celles-ci font la promotion de saines habitudes numériques en rendant les élèves moins vulnérables aux cyberviolences.
Avec des informations de Frédéric Cammarano et des émissions Le téléjournal Acadie et L’heure de pointe