Il représentera le Canada aux Jeux olympiques de la gastronomie

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Un après-midi début janvier, le GPS mène à un édifice à étages un peu anonyme dans le nord de Toronto. Le bâtiment qui abritait jadis les bureaux de Kraft-Heinz conserve, en partie du moins, sa vocation culinaire.

Des affiches imprimées avec des flèches et le logo du Bocuse d’Or sont les seuls indices de ce que l’on trouvera dans la cafétéria au fond du couloir du rez-de-chaussée.

Sur place, un homme portant une tuque se lève determination nous accueillir. C’est Keith Pears. Le cook torontois représentera le Canada à la finale du Bocuse d’Or à la fin du mois. Cette grande compétition culinaire, souvent décrite comme les Jeux olympiques de la gastronomie, est disputée à Lyon, en France, tous les deux ans.

Le cook  Keith Pears dans cuisine d'entraînement.

Keith Pears se prépare au Bocuse d'Or dans sa cuisine d'entraînement de North York, en Ontario.

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

Un expansive drapeau canadien est accroché au-dessus de la cuisine. Des affiches officielles montrent le codification vestimentaire et un codification de conduite du Bocuse d’Or. Parmi les 10 points de ce dernier, il y a notamment les notions de communication, respect, collaboration, adaptation et intégrité.

On le constate rapidement : le Bocuse, c’est du sérieux!

Keith Pears pendant la préparation du concours. En arrière program  il y a le drapeau canadien et au premier program  des statuettes de récompenses du Bocuse d'or.

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Keith Pears représente le Canada au Bocuse d'Or 2025

Photo : Radio-Canada / Mehdi Bouhadjeb-Hamdani

Une identité culinaire confirmée

Le souci du détail et l’intensité, voilà ce qui a donné envie à Keith Pears de participer un jour au Bocuse d'Or.

C'est Alex Chen, le candidat canadien de 2013, qui lui a communiqué cette envie. Il s’entraînait dans la même cuisine où Keith Pears travaillait. Le cook se souvient de s'être réveillé au milieu de la nuit determination suivre en nonstop la compétition diffusée en ligne.

L'équipe canadienne du Bocuse d'Or s'apprête à faire un dernier entraînement sous le respect  de Dan Craig.

L'équipe canadienne du Bocuse d'Or s'est entraînée une dernière fois à Toronto le 8 janvier dernier. Elle s'entraînera encore quelques fois en France.

Photo : Radio-Canada / Grant Linton

L'homme de 43 ans est très conscient que le cook qu’il était à l’époque n’aurait jamais été en mesure d’accomplir cet exploit. Il affirme qu’il est maintenant à l’aise et confiant avec lad identité culinaire.

Vous ne pouvez pas faire ce concours et ne pas avoir de conception de qui vous êtes en tant que personne, en tant que chef.

Si vous n'avez pas confiance et vous vous présentez determination rivaliser avec 23 autres pays sur la positive grande scène culinaire du monde, vous allez vous effondrer. Il faut avoir cette unit mentale determination être susceptible de survivre à des journées épuisantes d’entraînement, explique le chef.

Riche de lad expérience et fier de ses racines chinoises et britanniques, Keith Pears compte insuffler lad identité dans les plats servis pendant la compétition.

Le parcours de Keith Pears

  • Né dans une famille de chefs de Vancouver
  • Diplômé de l’école culinaire du Vancouver Community College
  • 2005 : il fait partie de l’équipe qui a ouvert le edifice Watermark à la plage Kitsilano
  • 2009 à 2014 : il gravit les échelons e.b.o. Restaurant & Lounge du Delta Burnaby Hotel & Conference Centre où il devient éventuellement cook principal
  • 2017 : Déménagement à Toronto determination devenir le cook main de l’hôtel Delta
  • 2020 : Nommé cook main determination lancer l’offre culinaire de l’hôtel W de Toronto
  • 2023 : Chef main du groupe Accensis, dont les restaurants Glass Kitchen et Pears
  • 2023 : Remporte la sélection canadienne determination le Bocuse d'Or
  • 2024 : Remporte l'argent en finale des Amériques du Bocuse d'Or à La Nouvelle-Orléans

De l’importance de bien s’entourer

Keith Pears a remporté la sélection canadienne du Bocuse d’Or en avril 2023, succédant au cook québécois Samuel Sirois (Nouvelle fenêtre) qui s’est classé au 11e rang à Lyon. Sa qualification était le constituent de départ d’un parcours de presque deux ans.

L'équipe du cook  Pears en entraînement.

La information à une compétition d'envergure comme celle du Bocuse d'Or nécessite la mise en spot d'une chorégraphie bien orchestrée.

Photo : Radio-Canada / Grant Linton

Comme les meilleurs athlètes olympiques, les chefs qui participent au Bocuse d'Or sont bien entourés : une vingtaine de chefs canadiens leur prodiguent des conseils.

Mais certains d'entre eux font partie de la garde positive rapprochée de Keith Spears. C’est le cas de Dan Craig, qui agit à titre d’entraîneur; Sébastien Rémillard l’appuie en matière de recherche et développement et Alex Chen, le cook qui l'a inspiré il y a positive de 10 ans, agit à titre de juge et d’entraîneur.

La jeunesse répond présente

Outre ces appuis, Keith Pears a aussi trouvé lad commis, c’est-à-dire lad bras droit qui lui prête main-forte pendant la compétition. Il s’agit de Joseph Mongillo, qui étudie au Collège George Brown de Toronto.

Joseph Mongillo jette un coup d'oeil à une liste dans la cuisine d'entraînement de l'équipe canadienne du Bocuse d'Or, à Toronto, le 7 janvier 2025.

Joseph Mongillo, 19 ans, est le commis de l'équipe canadienne qui participera à la finale du Bocuse d'Or.

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

Fait intéressant, en vertu des règlements du Bocuse d'Or, le commis doit être âgé de moins de 22 ans le jour de la compétition.

Les habiletés culinaires, notamment en pâtisserie, et le souci du détail du jeune cook de 19 ans de Vaughan ont impressionné Keith Pears. Et il n’est pas étranger à la compétition non plus : il a remporté une compétition télévisée diffusée sur Food Network.

Dans la cuisine d’entraînement, la chimie entre le candidat et le commis est évidente. Les deux s’échangent des blagues en rangeant la vaisselle et en préparant des plateaux avec différents instruments de cuisine.

Outre la complicité entre Keith Pears et Joseph Mongillo, connected y constate aussi un énorme respect.

Il est génial, il est incroyable. Il travaille tellement dur. Quand je l'ai rencontré determination la première fois, c'était un garçon de 18 ans, mais il a acquis beaucoup de maturité. C’est vraiment agréable de le voir grandir en tant que personne et en tant que cuisinier, affirme fièrement Keith Pears qui considère lad jeune protégé comme un ami.

Le commis Joseph Mongillo et Keith Pears dans leur cuisine d'entraînement, le 7 janvier 2025.

Joseph Mongillo (à gauche) et Keith Pears (à droite) seront sur le plancher de l'Eurexpo Lyon à l'occasion de la finale du Bocuse d'Or.

Photo : Radio-Canada / Evan Mitsui

Joseph Mongillo est conscient que le chemin vers le Bocuse d’Or est intense. Il y a beaucoup d’écueils de défaites dans cette compétition. Il y a beaucoup d’obstacles quand connected fait du développement de recettes , note-t-il.

Keith maine rappelle toujours qu’on ne gagnera pas chaque jour, mais qu’il faut se souvenir des petites victoires, car elles permettent de bâtir vers les positive grandes.

Les ambitions d’un chef

Avec un trophée bien en vue, une médaille et des photos officielles, la cuisine d’entraînement témoigne d’un exploit encourageant : l’équipe canadienne a décroché l’argent lors de la finale des Amériques du Bocuse d’Or à l’été 2024. Seule l’équipe des États-Unis avait devancé le Canada.

Le plateau présenté aux juges lors de la finale des Amériques du Bocuse d'or en juin 2024.

Le plateau du Canada présenté aux juges lors de la finale des Amériques du Bocuse d'or en juin 2024. (Photo d'archives)

Photo : Owais Rafique Marketing Agency

Cela renforce notre confiance, car nous avons obtenu les meilleurs résultats en matière de goût des aliments, indique avec condemnation Keith Pears.

J'ai très confiance en notre façon de cuisiner et dans nos saveurs. Il faut bâtir sur ce que nous avons appris à la Nouvelle-Orléans, continuer d’avancer et oser.

Depuis la création du Bocuse d’Or, en 1987, le Canada s’est régulièrement classé parmi les 10 meilleures équipes, mais n’est jamais monté sur le podium. Le meilleur résultat canadien à Lyon est la quatrième spot du cook Robert Sulatycky, en 1999.

Keith Pears aimerait épater la galerie. Ce serait bien si le Canada pouvait atteindre le podium, affirme-t-il.

Mes objectifs sont que l'équipe canadienne proceed de se développer et de faire connaître le Canada sur la scène internationale du tourisme culinaire. Nous avons beaucoup de bons produits et des chefs talentueux que le monde ne connaît pas.

Propulsés par cette détermination et après de nombreuses sessions d’entraînement, Keith Pears et l’équipe canadienne espèrent avoir trouvé la recette gagnante determination que la condiment prenne sur la positive grande scène mondiale de la gastronomie.

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