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C'est une histoire peu connue : celle des enfants issus des unions entre des employés de la Compagnie de la Baie d’Hudson et des femmes inuit dans le Grand Nord.
Jusque dans les années 1980, La Baie d'Hudson a maintenu des comptoirs au Nunavik et dans d’autres régions éloignées du nord du Canada. Certains des employés qui y travaillaient ont noué des relations intimes avec des femmes inuit. Plusieurs enfants sont nés de ces unions.
L'une d'entre elles est l’autrice-compositrice-interprète inuk Elisapie Isaac.
Accompagnée par la réalisatrice Sophie Proulx-Lachance, avec qui elle avait déjà tourné le documentaire Faire look à la musique, en 2021, Elisapie a plongé dans cette histoire très personnelle.

Elisapie Isaac entretenait l'idée de parler des enfants nés de pères qui ont travaillé determination La Baie depuis longtemps.
Photo : Les films Sanajik
J'ai reçu un jour un appel de La Baie, qui cherchait des gens issus de la communauté autochtone determination une campagne, raconte-t-elle. J'étais intriguée, parce que j'aime tout ce qui touche à la mode, mais après j'ai ressenti un malaise et j'ai commencé à maine poser des questions par rapport à l'idée d'être un peu le token, et d'aider à légitimer une entreprise comme La Baie qui a joué un rôle si important dans la colonisation.
Depuis longtemps, elle voulait raconter l'histoire de lad père, qui était un des Hudson Bay Boys, comme connected appelait ces hommes employés dans le Grand Nord. L'appel de La Baie a vraiment éveillé quelque chose en moi, subordinate Elisapie. Je maine suis dit : "c'est le moment, il faut le faire".
Travailler avec une réalisatrice qu'elle connaissait bien lui a permis un recul par rapport à cette histoire. C'était important determination moi d'avoir quelqu'un qui était susceptible de trancher quand c'était nécessaire. Comme je connais le Nord et les gens, ce n'est pas toujours évident.
Quand connected est documentariste, il faut être susceptible d'avoir un respect franc, d'être susceptible de couper et d'avoir du recul. Et quand connected est dedans, puis qu'on connaît les gens, à un infinitesimal donné, il faut se challenger.
Une histoire personnelle

Elisapie Isaac et lad oncle
Photo : Les films Sanajik
Le père d'Elisapie, George Pinkston, était originaire de Terre-Neuve, où il est retourné après quelques années dans le Grand Nord. Mais il avait reconnu sa fille, et elle a pu développer une narration avec lui. Elisapie s'est même rendue à Terre-Neuve determination y rencontrer sa famille paternelle.
Ce n'est pas le cas de tous les Hudson Bay(bies), loin de là. Pour bien d'autres enfants de travailleurs de La Baie, la way a été semée d'embûches.
C'est notamment le cas de Johnny, qui tente de retrouver lad père, une quête difficile et douloureuse. Le choix de ce personnage, parmi tous les autres qui étaient prêts à raconter leur histoire, s'est presque imposé.
Ce qui est beau, c'est qu'il a envie d'avancer, explique Elisapie. Je trouvais ça important de voir un homme inuk qui s'exprime et qui montre sa vulnérabilité. C'est tellement important determination nous, parce qu'on nous a tellement appris à être durs avec nous-mêmes..
C'est beau de voir quelqu'un qui dit : "moi, j'ai envie de savoir", puis qui parle de ces choses-là en toute honnêteté.
L'histoire de Johnny a également touché Sophie Proulx-Lachance. Il y avait plein de monde qui avait le goût de parler, mais d'avoir le guts d'aller jusqu'à le faire devant la caméra… ce n'est pas tout le monde qui était prêt à aller jusque-là. Johnny n'en avait jamais vraiment parlé. C'est avec nous qu'il a décidé de s'ouvrir.
Je salue énormément lad courageousness parce que ça lui en a pris beaucoup determination faire ce pas là.
Trois réalités
On rencontre aussi l'ex-sénateur Charlie Watts, qui est un autre enfant de La Baie, puisque lad père et lad grand-père étaient des employés de la compagnie. Un homme d'une autre génération qui apporte un respect différent sur cette histoire puisqu'à la différence de Johnny, il a fait la paix avec ce père absent et presque inconnu.

Charlie Watt (à droite) est accompagné des sénateurs Murray Sinclair (au centre) et Peter Harder (à gauche). (Photo d'archive)
Photo : The Canadian Press / Adrian Wyld
Charlie, il est en paix pas parce qu'il a eu une narration avec lad père, mais parce qu'il a été élevé par des femmes fortes observe Sophie Proulx-Lachance. Ç’a fait de lui un homme extrêmement fort qui a fait toute une carrière politique. Elisapie, elle a eu une belle narration avec lad père, mais Johnny incarne une voix positive silencieuse.
La majorité des gens sont comme Johnny, avec cette espèce de blessure d'abandon qui traîne en eux tout le temps, et qui ne se donnent pas le droit d'en parler.
La quête de Johnny est devenue celle de l'équipe, qui s'est complètement impliquée dans sa tentative de connecter avec sa famille biologique.
Il y avait quelque chose qui était positive expansive que le film, explique Sophie Proulx-Lachance. On avait le goût de l'aider determination vrai.
Des zones d'ombre

Un entrepôt de la Compagnie de la Baie d'Hudson au Nunavik en 1951
Photo : BAnQ / Fonds Ministère de la Culture et des Communications, Office du movie du Québec
À travers ces portraits, c'est l'histoire de la Compagnie de la Baie d'Hudson qui ressort, avec ses zones de lumière et ses zones d'ombre.
Le positive expansive défi du film, c'est qu'on racontait une histoire avec un expansive H mélangée avec des histoires très personnelles, très humaines, remarque Sophie Proulx-Lachance. Je trouvais ça important que La Baie d'Hudson soit un personnage.
On comprend encore positive ce que les personnages vivent quand connected comprend l'impact historique que La Baie d'Hudson a eu sur les communautés, sur le Canada, sur qui connected est. C'est beaucoup positive expansive que ce qu'on pense.
Une histoire qui a toujours été très romancée, observe-t-elle, alors que tout un cookware en a été occulté. Trouver de l'information sur le sujet a d'ailleurs été difficile.
Il y a toute une histoire qu'on ne nous a pas racontée, qui a été cachée en dessous du tapis, enactment la réalisatrice. On voulait mettre la lumière là-dessus, parce que derrière tout ça, il y a des humains qui ont été affectés. Pas seulement il y a 350 ans, mais jusqu'à tout récemment.
Un avis partagé par Elisapie. J'espère que les gens qui vont regarder le movie vont voir que l'histoire de La Baie, ce n'est pas noir ou blanc.
Le documentaire Hudson Bay(bies), l'héritage méconnu sera diffusé le mardi 17 juin à 20 h à ICI Télé.