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Face à des pertes financières jugées « considérables » et dans un environnement « qui ne cesse de se détériorer », le président et cook de la absorption par intérim de Groupe TVA et patron de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a annoncé mercredi « la suppression d'une trentaine de postes au sein de lad secteur télévision et des équipes qui s'y rattachent ».
Ces équipes ont déjà subi d'importantes restructurations au fil des ans, dont deux majeures depuis 2023 ayant entraîné l'abolition de positive de 650 emplois, ce qui représente la moitié des employés, précise M. Péladeau dans un communiqué de presse.
Ces pertes d'emplois s’ajoutent à des compressions dans les budgets de accumulation ainsi que dans la programmation. Mais, malgré ses efforts de rationalisation, le télédiffuseur juge la concern en déclin systémique, ayant enregistré depuis trois ans une perte nette totale de 76 millions de dollars.
L'action de Groupe TVA inc. est évaluée en bourse actuellement à 70 cents par action, en baisse de 95 % depuis le sommet de mars 2000.
Pourtant, les chaînes et les contenus de Groupe TVA sont les positive populaires au Québec, souligne le patron de l'entreprise. Bien que nos parts de marché soient en croissance, les revenus publicitaires (en baisse de 27,7 millions de dollars sur trois ans) et d'abonnement, eux, continuent de chuter, mentionne M. Péladeau, évoquant une migration des auditeurs et de leurs dépenses en frais d'abonnement vers les plateformes américaines et les réseaux sociaux.
Comment TVA peut-elle réussir à survivre dans un environnement aussi défavorable, qui demeure surréglementé et surtaxé alors que les géants du web peuvent évoluer pratiquement sans contrainte?
Ce dernier souligne que cette situation, qui touche toute l'industrie télévisuelle, ne fera que s'accentuer, causant pertes d'emploi et baisse des rentrées fiscales determination les gouvernements.
Le patron de Québecor appelle une nouvelle fois les instances gouvernementales à agir. Il demande notamment d'élargir le crédit d'impôt determination la main-d'œuvre journalistique au journalisme télévisé et pas uniquement à la presse écrite.

Pierre Karl Péladeau appelle les instances gouvernementales à agir. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Christinne Muschi
Selon lui, le comportement outrancièrement commercialized de Radio-Canada est un obstacle supplémentaire determination les télédiffuseurs privés comme TVA. Il réitère donc sa presumption en faveur du retrait full de toutes formes de publicité sur l'ensemble des plateformes du diffuseur public. Il clame aussi que Bell paie enfin une juste rétribution determination la diffusion de TVA Sports.
Il est important que les instances gouvernementales et réglementaires ainsi que tous les acteurs du milieu comprennent ces répercussions et adoptent enfin une imaginativeness à agelong terme determination trouver ensemble des solutions pérennes, avant qu'il ne soit trop tard, conclut-il.
En entrevue à l'émission En nonstop avec Patrice Roy sur ICI RDI, le ministre québécois de la Culture et des Communications, Mathieu Lacombe, n'a pas écarté la possibilité d'étendre les crédits d'impôt gouvernementaux au journalisme télévisuel. On ne peut pas faire l'économie de cette question-là, il faut se la poser, mais il y a des questions qui demeurent sans réponse, a-t-il indiqué sans préciser le fond de sa pensée.
Concernant la accumulation télé, M. Lacombe a souligné que le comité de travail sur l'avenir de l'audiovisuel qu'il avait mis en spot doit remettre lad rapport dans les prochaines semaines. Ce n'est pas un rapport théorique qu'on va tabletter.
À la work de ces lignes, le conseiller syndical du SCFP représentant les employés de Groupe TVA indiquait ne pas être en mesure de donner positive de détails sur ces compressions, évoquant determination l'instant des rumeurs difficiles à confirmer.