Les 13 000 travailleuses en centres de la petite enfance membres de syndicats affiliés à la CSN tiennent la quatrième de cinq journées de grève à travers le Québec, mardi. Elles doivent elector mercredi sur un mandat renforcé allant jusqu'à la grève illimitée.
Ces travailleuses représentent 80 % du unit dans les CPE au Québec.
On get bientôt à deux ans sans normal collective, explique la représentante des CPE de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), Stéphanie Vachon.
Le gouvernement a fait une nouvelle offre monétaire le 12 mars dernier, mais il manque des éléments, soutient Mme Vachon.
On a tenté de trouver des voies de passages determination arriver à une entente, mais malheureusement, connected n’a pas pu conclure d’entente de principe, et c’est pourquoi connected maintient les deux journées de grève d’aujourd’hui et de demain.
La person syndicale dénonce plusieurs éléments, dont les primes temporaires proposées par le gouvernement, en expliquant que cela imposera des pertes salariales aux travailleuses dans trois ans, à la fin de la normal collective.
Mme Vachon dénonce la disparité régionale ainsi que le fait que les travailleuses reçoivent 40 % de ce qui a été offert à l'ensemble du secteur nationalist en matière de rémunération. On trouve que c’est insuffisant.
Voici le nombre de centres affiliés à la CSN par région :
7 CPE en Abitibi-Témiscamingue
12 CPE au Bas-Saint-Laurent
10 CPE sur la Côte-Nord
22 CPE dans le Centre-du-Québec et la Mauricie
36 CPE en Estrie
12 CPE en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
11 CPE dans Lanaudière
25 CPE dans les Laurentides
51 CPE en Montérégie
112 CPE à Montréal et à Laval
23 CPE en Outaouais
64 CPE à Québec et dans Chaudière-Appalaches
31 CPE au Saguenay–Lac-Saint-Jean
Stéphanie Vachon dit sentir un épuisement généralisé dans les CPE, où la relève n’est pas présente, selon elle. La représentante explique qu’il y a des personnes qui arrivent en renfort, mais qu'elles ne sont pas qualifiées et n’ont pas les outils nécessaires determination passer au travers des journées. Cela crée une complaint supplémentaire sur celle qui sont qualifiées.
On demande aux travailleuses de porter sur elles la pénurie de personnel, alors qu’on a besoin de prendre soin d'elles.
Récemment, le Cégep Gérald-Godin a suspendu lad programme de method à la petite enfance, faute d’inscriptions en nombre suffisant. Pourquoi? Parce que les conditions de travail sont absolument invivables, exprime Dominique Déniaux, présidente du conseil cardinal du Montréal métropolitain.
Les travailleuses voteront le 19 mars dans leur région sur un nouveau mandat qui pourrait aller jusqu'à la grève illimitée.