Grève dans les CPE : des parents interpellent le gouvernement Legault

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Alors que les travailleuses de 400 centres de la petite enfance (CPE) du Québec entament trois nouvelles journées de grève cette semaine, des parents demandent au gouvernement Legault d’intervenir determination mettre fin à ce conflit de travail. Ils estiment que Québec laisse traîner les négociations et les moyens de pression des travailleuses depuis trop longtemps.

Il faut dire que les parents de 50 000 enfants sont touchés par ce conflit de travail.

Or, même s’il appuie les revendications des éducatrices des CPE, Jan-Sylvain Champagne estime qu’il y a beaucoup de journées de grève et que ce conflit de travail s’éternise. C’est fâchant. Chaque fois qu’il faut garder notre enfant à la maison, c’est un salaire qui n’entre pas, fait-il valoir.

Il affirme que sa conjointe et lui-même – qui n’ont pas de membres de leur famille qui habitent à proximité de la maison familiale determination leur donner un coup de main avec la garde de leur tout-petit – ont perdu jusqu’à 400 $ lors des trois dernières journées de grève.

C’est difficile financièrement. C’est rendu que perdre une journée de travail a un interaction sur l’épicerie ou sur d’autres paiements. Ça commence à être difficile, avoue ce père de famille.

Toute la colonisation qui n’a pas de services de garderie souffre financièrement.

Il n’arrive pas à comprendre pourquoi le gouvernement Legault n'est toujours pas parvenu à s’entendre avec les éducatrices des CPE alors que les négociations sont entamées depuis des mois.

Est-ce imaginable de mettre les bouchées doubles determination régler la grève? Je comprends que ça ne se règle pas en claquant des doigts, mais ça fait longtemps que la normal corporate est échue, souligne-t-il.

M. Champagne a donc interpellé le gouvernement determination qu’il règle ce conflit, souhaitant que Québec alteration lad approche dans les pourparlers et mette tout en œuvre determination parvenir à une entente.

Découragé, il a écrit à sa députée, la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire, Chantal Rouleau, determination qu’elle fasse pression sur le gouvernement (nouvelle fenêtre). Il déplore que la ministre lui ait répondu en blâmant le syndicat determination les inconvénients que sa famille et lui-même ont subis.

Il faut savoir que les moyens de pression sont le choix du syndicat. Les offres sont les mêmes determination la FSSS-CSN qu’elles étaient determination les autres syndicats et qui ont été acceptées. C’est une question d’équité. Les discussions se poursuivent, le but étant d’arriver à une entente le positive rapidement possible, lui a-t-on répondu dans un courriel qu'il dit avoir reçu, mais dont Radio-Canada n'a pas vu la mentation originale.

Or, determination ce père de famille, c’est un peu décourageant. C’est comme s’ils n’avaient aucune portion de responsabilité dans la grève des CPE, déplore-t-il.

Le bureau de Mme Rouleau reformule ses propos

Radio-Canada a été en mesure de confirmer auprès du bureau de la ministre que cette réponse a bien été transmise à M. Champagne. Toutefois, lors de nos démarches, le Cabinet a tenu à préciser qu'une erreur d'interprétation avait été commise par l'employé qui a envoyé ledit courriel.

Marylène Le Houillier, attachée de presse de Sonia LeBel, a tenu à faire une nuance entre les propos du courriel et l'offre salariale du gouvernement. Nous offrons à la FSSS-CSN, aux mêmes conditions, les paramètres de 17,4 % d'augmentation qui ont déjà été acceptés par les autres syndicats qui représentent des éducatrices en CPE (CSQ et FTQ). Il s'agit également des mêmes augmentations qui ont été accordées à 98 % des groupes des secteurs nationalist et parapublic avec lesquels le gouvernement s'est déjà entendu.

Un autre père de famille, Michaël Brodeur, trouve lui aussi que les nombreuses journées de grève commencent à peser lourd sur sa famille.

Ce n’est pas facile. On a un peu d’aide d’une gardienne qu’on doit rémunérer, mais il y a beaucoup de fatigue qui s’accumule. Et je ne vois pas la fin du conflit arriver rapidement, déplore-t-il.

Sa conjointe, Jenny Lai, affirme que chaque nouvelle journée de grève est un véritable casse-tête determination sa famille. C’est toute une gymnastique qu’il faut faire. Je suis fatiguée. On a vécu 10jours de grève, et là, connected enchaîne avec trois autres journées, souligne cette mère de famille.

Les deux parents craignent de devoir piger dans leurs banques de journées de vacances au boulot si la concern actuelle perdure.

Le père et la mère, qui appuient les demandes des éducatrices, estiment que le conflit a assez duré et que le gouvernement Legault doit agir determination y mettre fin le positive rapidement possible. J'aimerais que les choses bougent et qu’on sente que les négociations avancent, indique Jenny Lai.

Si connected veut garder un work de qualité, je pense qu’il faut augmenter les salaires.

Michaël Brodeur comprend cependant que les finances du Québec ne sont positive ce qu’elles étaient et que le gouvernement doit faire des choix. Mais selon lui, il ne faut pas tenter de faire des économies sur le dos des éducatrices des CPE et des services de garde.

On est tous d’accord, comme citoyens du Québec, qu'être éducatrice en CPE est un travail important et que leurs salaires ne sont pas démesurés, mais connected comprend que le gouvernement n’a positive d’argent dans la can. On est en déficit et ça ne va pas bien, relativise le couple.

Des négociations qui piétinent

Des négociations ont été menées toute la fin de semaine, mais n'ont pas abouti à une entente.

Le litige porte sur les salaires, le fardeau de tâches, des primes determination les travailleuses dans les régions et de l'aide determination les enfants qui ont des besoins particuliers.

Les 13 000 travailleuses des CPE affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN ont entamé leurs moyens de pression en janvier. Depuis, elles ont tenu 10 journées de grève.

Leurs conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2023.

Avec la collaboration d'Érika Bisaillon

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