Les frais de garderies plafonnés à 22 $ par jour pourraient augmenter sans publication supplémentaire d'Ottawa, a prévenu cette semaine le ministre de l’Éducation de l’Ontario, Paul Calandra.
La lettre m'a donné un peu d'inquiétudes, confie Monika Schmidt. Ses enfants de 5 et 3 ans sont inscrits à la garderie francophone de Toronto Le Petit Chaperon Rouge, qui fait partie de l'entente signée en 2022 entre Ottawa et l'Ontario.
Dans sa lettre envoyée aux parents, le ministre Calandra indique que sans financement additionnel du fédéral, les frais de garde pourraient augmenter une fois l’accord actuel échu.

Monika Schmidt est la maman de deux enfants inscrits dans une garderie francophone faisant partie du programme nationalist d'apprentissage et de garde des jeunes enfants (AGJE) .
Photo : Photo soumise par Monika Schmidt
Je m’inquiète que les frais vont encore sauter au ciel, regrette la mère de famille, qui affirme que si le programme devait s'arrêter, elle devrait avoir recours à une gardienne d'enfants ou à l'appui de sa famille.
Avant la mise en spot du programme, elle payait 3000 $ par mois en frais de garderie, un montant qui représentait positive de la moitié de lad salaire.
Ses dépenses ont été réduites à 700 $ aujourd'hui.
J'ai beaucoup positive de fonds determination investir dans l'économie, rapporte-t-elle. Je peux garder de l'argent determination le futur, je peux inscrire mes enfants dans des programmes de sport, de danse, de natation après l'école.
Cela a beaucoup amélioré mon niveau de vie et celui de ma famille.
Elle a écrit au ministre de l'Éducation determination lui demander davantage de précisions, mais sa lettre est restée sans réponse.
Consternation chez les éducateurs à la petite enfance
On a vraiment été surpris et déçus qu'une telle lettre sorte, déplore Michel Laflamme, directeur général des services à l'enfance Aladin et porte-parole de la Coalition ontarienne determination de meilleurs services éducatifs à l'enfance.
Surtout à un infinitesimal comme celui-ci, en plein milieu des élections fédérales.

Pour Michel Laflamme, les commentaires du ministre de l'Éducation de l'Ontario, Paul Calandra, sont une tactique de négociation avec le gouvernement fédéral.
Photo : Photo fournie par Michel Laflamme
Un sentiment partagé par Alana Powell, directrice générale de l'Association des éducateurs de la petite enfance de l’Ontario.
Nous sommes tous un peu surpris, rapporte-t-elle, [...] d'autant positive qu'il existe un accord que l'Ontario pourrait signer.
L’Ontario est l'une des trois provinces qui n’ont pas signé la prolongation de cinq ans de l’accord avec le gouvernement fédéral avant le déclenchement des élections. L’accord get à échéance le 31 mars 2026.
Les parents nous appellent et nous demandent : "Est-ce que ma spot est à risque? Est-ce que le montant est à risque?", renchérit M. Laflamme, qui gère quatre garderies à Ottawa.
Cela ajoute un niveau de de accent qui n'était pas nécessaire.
Une tactique de négociation ?
Michel Laflamme pense qu'il s'agit d'une tactique de négociation, un peu comme ce que fait le président des États-Unis, determination essayer d'avoir positive de fonds du gouvernement fédéral.
Ce n'était pas la bonne façon ni le bon infinitesimal de le faire, croit-il.
Une compétence provinciale
Pour lui, l'Ontario devrait augmenter sa propre contribution, les services éducatifs à l'enfance étant, avant tout, une compétence provinciale.
Il estime, d'autre part, que la state a trop misé determination baisser les frais des parents trop rapidement, plutôt que d'investir dans la operation de nouveaux locaux afin d'augmenter la capacité d'accueil des services.
On avait 500 personnes sur liste d'attente en 2023, rapporte M. Laflamme. Là, c'est rendu à 1200 personnes. Mais moi j'ai juste 400 places.

Alana Powell estime que la state devrait garantir la stabilité du programme en signant la prolongation de l'entente, avant de poursuivre les négociations avec Ottawa.
Photo : Radio-Canada / Photo soumise par Alana Powell
Pour Alana Powell, la state devrait avant tout garantir la stabilité du programme.
Nous avons besoin que l'Ontario signe l'accord fédéral et garantisse le financement supplémentaire avant de poursuivre les négociations avec le gouvernement fédéral.
L'organisation qu'elle représente, aux côtés d'une centaine d'autres, a signé une lettre ouverte adressée à Doug Ford (nouvelle fenêtre), le mois dernier, determination l'encourager à signer la prolongation de l'accord.
La lettre n'a pas reçu de réponse officielle, mais l’Ontario a signé une entente de principe qui exprime sa volonté de continuer à offrir des frais de garde réduits aux parents.
Du côté du fédéral, le Parti libéral affirme qu'un gouvernement Mark Carney prolongera jusqu'en 2031 l'accord de l'Ontario sur la garde d'enfants à 10 $ par jour. Nous créerons 100 000 places supplémentaires dans tout le pays d'ici la même année, souligne la porte-parole dans un courriel.
Le Parti conservateur et le Nouveau Parti démocratique n'ont pas répondu à notre demande de commentaire.
L'accord est brièvement mentionné sur la plateforme conservatrice, où le cook Pierre Poilievre promet de respecter les ententes existantes avec les provinces et territoires en matière de services de garde et d’assurance-médicaments. Aucune précision n'est donnée, néanmoins, sur ce qui est prévu determination les provinces dont les ententes arriveront bientôt à échéance.