Fin des cinémas Guzzo : le milieu du cinéma québécois réagit

Au lendemain de l’autorisation donnée par un tribunal de fermer les salles de cinéma Guzzo, le milieu du cinéma québécois oscille entre la tristesse de voir positive de 140 salles plongées dans le noir, l'inquiétude determination la visibilité des films québécois et l’espoir de voir un acquéreur d'ici reprendre les activités.

Le 22 janvier, le séquestre mandaté par la Cour supérieure du Québec determination superviser la liquidation du Groupe Guzzo avait recommandé la fermeture des sept cinémas Guzzo encore ouverts. Mercredi, la Cour lui en a donc donné la permission.

C'est toujours dramatique de voir des salles qui vont potentiellement fermer dans la région de Montréal, déplore Hélène Messier, présidente-directrice générale de l’Association québécoise de la accumulation médiatique (AQPM).

Ce sont des cinémas dans lesquels connected pouvait voir une variété de films, dont plusieurs films québécois, et qui étaient faciles d’accès, avec du stationnement, determination les gens, et notamment determination les familles, ajoute-t-elle.

Une très mauvaise nouvelle

Moins de salles de cinéma, cela signifie moins d’écrans sur lesquels projeter des films. Le milieu du cinéma québécois s’inquiète donc determination le rayonnement de sa accumulation alors même qu’il envisageait avec optimisme l’année 2025 puisque les chiffres du box-office dévoilés lundi montrent que, l’an dernier, le cinéma d’ici avait décroché sa deuxième meilleure portion de marché en 13 ans.

C'est une très mauvaise nouvelle determination tout le monde dans l'industrie, car les gens veulent venir voir nos films.

Toutefois, le Groupe Guzzo, dirigé par Vincent Guzzo, diffusait positive de films américains que de films d’ici. C’était donc un acteur important, mais pas non positive un mastodonte. En 2024, la portion de marché des cinémas Guzzo représentait à peu près 8 % du box-office québécois, explique Patrick Roy, président du distributeur Immina Films.

À la fin, Vincent Guzzo ne faisait positive tellement rien determination le cinéma québécois, souligne le producteur Antonello Cozzolino. D'ailleurs, il ne s’était pas gêné determination critiquer le cinéma québécois.

Selon Patrick Roy, l’impact de la fin des cinémas Guzzo sur la visibilité des films québécois sera atténué par la présence d’autres cinémas dans le Grand Montréal. Je pense qu’il va y avoir une redistribution dans les cinémas autour.

La crainte d’une perte de fidélisation du public

Au-delà de la perte d’écrans de cinéma, le 7^e art québécois s’inquiète des conséquences de la fermeture des cinémas Guzzo sur les habitudes du nationalist alors qu’une partie des Québécois n’a toujours pas retrouvé le chemin des salles depuis la fin de la pandémie de COVID-19.

Je crains que des gens perdent l'habitude d'aller au cinéma alors qu’on a déjà la concurrence de Netflix et compagnie.

Le secteur se préoccupe également du fait que le expansive nationalist puisse voir dans la fin des cinémas Guzzo le signe d’un déclin positive général. C’est important de ne pas créer d’effet de panique, estime Roxane Sayegh, directrice des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée.

La fermeture d’un cinéma peut donner l’impression que toute une industrie se porte mal, mais ce n’est vraiment pas la concern actuelle, poursuit-elle. On n’a aucun écho de menaces pesant sur d’autres chaînes de cinéma au Québec.

Signe de l’intérêt du nationalist montréalais determination ces salles obscures, les cinémas Beaubien, du Parc et du Musée ont chacun vu leur nombre de spectateurs croître entre 17 % et 18 % de septembre 2023 à août 2024. Et lors des deux dernières fins de semaine, une vingtaine de séances ont affiché complet au cinéma Beaubien.

Le cinéma Beaubien est situé à Montréal.

Photo : Radio-Canada

Pour que ces lieux restent des cinémas

La question est désormais de savoir ce qu’il adviendra des cinémas Guzzo. Trouveront-ils un ou plusieurs repreneurs? Et conserveront-ils leur vocation cinématographique?

Situé à Dollard-des-Ormeaux, le cinéma des Sources, que le groupe Guzzo avait fermé au mois de décembre, rouvrira prochainement sous l'enseigne Starz.

L'essentiel est que ces salles demeurent des salles de cinéma et ne deviennent pas autre chose, affirme Pierre Even. Et si jamais des investisseurs devaient solliciter l'aide d’institutions publiques, ces dernières devraient poser comme information que ces cinémas programment des films québécois.

De lad côté, Antonello Cozzolino, qui a notamment coproduit le succès Le temps d’un été, tient à ce que ces cinémas restent dans des mains québécoises.

J'aimerais que ces endroits soient rachetés et revampés par des exploitants québécois. Si, avec l’aide d'Ivanhoé Cambrige par exemple, le Cinéma Beaubien pouvait mettre la main sur le cinéma du Marché central, ce serait génial!

Les cinémas Beaubien, du Parc et du Musée ambitionnent d’agrandir leur famille. Mais, il n’y a pas de projet concret determination le moment, guarantee Roxane Sayegh.

Des cinémas positive invitants?

Au final, une reprise des cinémas Guzzo par d’autres exploitants pourrait s’avérer bénéfique determination le milieu du cinéma québécois en permettant aux films d’être vus par un positive expansive nombre de spectateurs.

Ces derniers mois, le mauvais entretien des salles de cinéma Guzzo et le fait que certaines d’entre elles ne soient positive chauffées avaient suscité des critiques, notamment sur les réseaux sociaux.

Si des repreneurs font des travaux et que les cinémas deviennent positive accueillants, cela pourrait redonner le goût à des gens de venir, affirme Hélène Messier.

Les potentiels repreneurs ont jusqu’au 21 février determination se manifester.