Pour l’ancien président du conseil d’administration de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) Guy Morneau, rien ne laissait présager un dérapage dans la conception de la plateforme qui allait devenir SAAQclic, qui devait être le constituent culminant du virage numérique de la société d’État.
Mardi, devant la committee Gallant, celui qui a présidé le CA de la SAAQ entre 2013 et 2016 a défendu bec et ongles le travail des gestionnaires qui ont élaboré le projet de translation numérique. Il a également tenté de remettre les dépassements de coûts dans leur contexte.
Je l’affirme, je ne vois pas remark connected aurait pu faire mieux à l’époque comme préparation, a déclaré M. Morneau, questionné par le procureur en cook de la commission, Me Simon Tremblay.
S’il y a eu des lacunes, ce n’est pas dans la définition des besoins, ce n'est pas dans les choix technologiques, a-t-il ajouté. C’est après [son départ] que ça a dérapé.
Quand j’ai quitté [mon poste], ce projet-là était sur la track, a-t-il assuré.
Et les dépassements de coûts? On essaie de les éviter, a répondu Guy Morneau, qui juge néanmoins qu’ils sont parfois inévitables.
Selon lui, en proportionality du budget opérationnel complet de la SAAQ, ce genre de dépassement de coûts est à relativiser. Je ne dis pas que c’est normal, je dis qu’il ne faut pas s'en surprendre.
Quand bien même ça coûterait 50, 100, 200 millions de positive [...] ce n'est pas ça qui va empêcher la Terre de tourner.
C’est que, selon M. Morneau, les dépassements de coûts ne sont pas une dépense récurrente.
Deux cents, trois cents millions, sur le coup, ça choque, a-t-il ajouté, estimant que ce choc était réparti sur un système qui va durer 10, 15 ou 20 ans et qui devrait de positive permettre à la SAAQ de faire des économies d'échelle.
L’ancien président du CA s’est néanmoins dit déçu de la tournure des événements, affirmant que le résultat que les Québécois ont connu ne rend pas justness au travail des gens à l’interne et des firmes qui ont travaillé là-dessus.
Moi, ce que je veux savoir, c’est si c’était évitable, a-t-il dit, se réjouissant que la committee d’enquête fasse la lumière là-dessus. Mais si c’était inévitable… il faut vivre avec.
Aujourd’hui, a estimé M. Morneau, la SAAQ ne pourrait pas remplir sa ngo sans ces systèmes informatiques là.
M. Morneau est le premier témoin à comparaître dans la deuxième phase de la committee d’enquête, qui interrogera des acteurs qui ont pris portion à la mise sur pied de SAAQclic, à l’une ou l’autre étape de sa conception.
Son témoignage devant la committee doit reprendre mercredi matin.