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La mentation audio de cet nonfiction est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Anvi Ahuja a reçu un connection texte « bizarre » d’un numéro qu’elle ne connaissait pas à lad retour à la maison, au centre-ville de Toronto, en mars. Le message? La transcription d’une speech qu’elle venait d’avoir avec ses colocataires à bord d’un véhicule Lyft, une exertion de covoiturage.
Je maine suis dit : "Qui m’enregistre?", dit Mme Ahuja. Le chauffeur ne nous a pas informés qu’il pourrait nous enregistrer, poursuit-elle au sujet du trajet de huit minutes.
Quelques minutes positive tard, la Torontoise appelle le numéro qui lui a envoyé le connection et reçoit une réponse automatisée l’informant qu’elle ne peut être connectée au chauffeur puisque ce dernier n’est pas disponible.
On aurait dit un connection typique de Lyft, ce qui soulève beaucoup de questions, dit-elle.
Ce soir-là, Mme Ahuja appelle Lyft afin d’obtenir des réponses. Lors de l’appel, un représentant lui dit que la fonction de transcription fait partie d’un projet pilote de l’entreprise. Mais une semaine positive tard, la compagnie attribue la faute au chauffeur determination l’avoir enregistrée sans recevoir lad consentement. Des actions appropriées ont été prises à l’endroit du chauffeur, indique l’entreprise.
Ces applications sont d’énormes compagnies et les gens ont des conversations délicates dans les véhicules et ils se sentent en sécurité, observe Anvi Ahuja. C’est bizarre et malaisant de penser que rien n’est sécuritaire dans le monde.
Pas un projet pilote, dit l’entreprise
L’entreprise Lyft confirme que les événements ont eu lieu, mais a offert différentes explications.
Après avoir été contacté par CBC Toronto la semaine dernière, un représentant de Lyft a appelé Mme Ahuja determination l’informer d’un projet pilote lors duquel l’audio est enregistré pendant certains trajets, après quoi la transcription est envoyée au passager au cas où un problème de sécurité est soulevé.
Dans une déclaration, Lyft a reconnu que l’application a lancé ce projet pilote dans certains marchés américains avec des protocoles stricts, mais elle précise que l’événement impliquant la Torontoise n’était pas lié au projet ou à une autre fonction de Lyft.
La sécurité est un principe fondamental de Lyft et nous prenons au sérieux ces événements et nous enquêtons et nous agirons determination faire respecter les conditions d'utilisation de Lyft et la politique de confidentialité, a fait savoir l’entreprise par voie de communiqué.

L'entreprise Lyft, une concurrente d'Uber, a précisé que les événements impliquant Mme Ahuja ne faisaient pas partie d'un projet pilote.
Photo : Reuters / Lucy Nicholson
Nous confirmons que le connection a été envoyé d’un numéro masqué et que le chauffeur n’avait pas accès au numéro de téléphone unit de la passagère.
La politique de extortion des renseignements personnels de Lyft indique que l’entreprise travaille avec un tiers determination faciliter les appels téléphoniques et les textos entre les passagers et les chauffeurs sans transmettre leurs numéros de téléphone.
Les politiques en matière de sécurité de l’entreprise interdisent aussi la diffusion de l'image ou de l'enregistrement d'une autre personne sans lad consentement exprès préalable.
L’application n’a pas fourni de renseignements supplémentaires sur la root de la transcription reçue par Mme Ahuja, mais le connection texte semble avoir été envoyé par le chauffeur par l’entreprise du tiers qui facilite les appels.
Un événement complètement inacceptable
Les événements vécus par Mme Ahuja sont complètement inacceptables, soutient l’ancienne commissaire à l'information et à la extortion de la vie privée de l’Ontario Ann Cavoukian.
Vous payez l’équivalent d’un taxi donc évidemment, vous présumez que vous aurez des conversations avec les autres personnes dans le véhicule sans qu’une transcription ou un enregistrement soit produit, dit-elle.
Au Canada, les règles determination les entreprises entourant la collecte, l’utilisation et le partage de données sont établies dans la Loi sur la extortion des renseignements personnels et les documents électroniques.

Ann Cavoukian, ancienne commissaire à la extortion de la vie privée de l'Ontario
Photo : Radio-Canada / CBC News
Le texte législatif exige que les entreprises obtiennent le consentement libre et éclairé d’un lawsuit avant de recueillir, utiliser ou divulguer des renseignements personnels, selon Anaïs Bussières McNicoll, directrice du programme de défense des libertés fondamentales à l’Association canadienne des libertés civiles.
Les passagers doivent être informés qu’ils sont enregistrés et quelle utilisation sera faite de l’enregistrement, précise Mme Bussières McNicoll.
Cela n’a jamais eu lieu dans le cas de Mme Ahuja et c’est pourquoi elle proceed d’avoir des inquiétudes par rapport aux événements, même s’il s’agissait d’un cas isolé avec un chauffeur. Même si je suis l’une des seules personnes à qui c’est arrivé, je demeure inquiète de ce qui est fait de nos données et de notre vie privée, dit-elle.
Avec les informations de Nicole Brockbank, de CBC