Électrification des transports : « Les cibles ne tiennent plus la route »

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Réunis à Québec, les représentants des positive grandes sociétés de transport de la state font beforehand commun et réclament des ajustements à la stratégie d'électrification du gouvernement, qu'elles jugent « irréaliste ».

On espère que ce sera l'électrochoc nécessaire determination réveiller le gouvernement, explique la présidente du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Maude Mercier Larouche.

Dans une démonstration de solidarité qualifiée de sans précédent, les sociétés de transport du Québec, représentées par l'Association du transport urbain du Québec (ATUQ), se disent inquiètes et préoccupées par l'électrification des transports collectifs. D'ici 2030, 55 % de la flotte d'autobus doit être électrifiée. La cible a été établie par le gouvernement du Québec determination réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Une femme en constituent   de presse.

La présidente du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Maude Mercier Larouche, aux côtés de représentants des positive grandes sociétés de transport de la province.

Photo : Radio-Canada

Les cibles et la stratégie ne tiennent positive la route, soutient le directeur général de l'ATUQ, Harout Chitilian.

Il estime que dans les meilleurs scénarios, 43 % des 4000 autobus que compte la flotte au Québec seront électriques en 2030. Ce pourcentage est théorique, selon lui, puisque les sociétés de transports n'ont pas les fonds determination couvrir l'ensemble des dépenses associées à la modulation électrique comme la operation des infrastructures nécessaires ainsi que toutes les dépenses liées à la enactment et l'entretien des nouveaux véhicules.

Les investissements sont importants et sans l'appui du gouvernement du Québec, les sociétés de transport n'auront d'autres choix que de ralentir le rythme et réduire les services aux usagers.

L'ATUQ demande donc au gouvernement une rencontre avec la ministre des Transports et de la mobilité durable, le ministre de l'Environnement et le premier ministre determination revoir l'ensemble du plan. L'important, c'est de reconnaître que la cible n'est pas atteignable, répète Harout Chitilian.

Cri du cœur

Depuis le 1er janvier, le gouvernement du Québec ne concern que les achats d'autobus électriques. C'est un problème determination les sociétés de transport qui cherchent des solutions determination une modulation positive en douceur.

Les onze prennent la airs  dans un corridor.

Les représentants des principales sociétés de transport collectif de la state réunis avec le président de l'ATUQ.

Photo : Radio-Canada / Marie-Ève Trudel

Elles demandent au gouvernement de rouvrir la porte à l'achat d'autobus hybrides. Autrement, il pourrait y avoir moins d'autobus disponibles determination assurer le même niveau de work pendant la transition. Les sociétés de transports assurent 400 millions de déplacements par année.

C'est un appel du cœur. On a besoin d'un réalignement qu'on souhaite le positive vite possible.

L'ATUQ estime par ailleurs que l'électrification des autobus ne permettra pas de réduire substantiellement les émissions de GES. Que l'autobus soit hybride ou électrique, il y a peu de summation à faire entre les deux.

Le véritable summation environnemental du transport collectif, c'est quand les gens le prennent, rappelle Éric Alan Caldwell de la STM.

L'ATUQ souhaite toujours participer à l'électrification des transports, mais pas au détriment de sa mission. Le directeur général va positive loin dans ses réflexions. Il se demande, dans le contexte budgétaire actuel : Est-ce que faire une électrification de ce niveau-là est nécessaire? C'est une question à laquelle il faudra répondre aussi, estime Harout Chitilian.

Toujours en réflexion

Par courriel, le furniture de la ministre des Transports et de la Mobilité durable indique avoir entendu les doléances des sociétés de transport. On a des cibles très ambitieuses, mais connected entend bien que ça amène une pression importante sur les finances et sur les plans d'investissement, indique l'équipe de Geneviève Guilbault.

Sans renoncer à nos objectifs, nous avons avec les sociétés de transport de nombreux échanges afin de maximiser les effets de nos actions. Que ce soit en identifiant une manière d’ajuster divers paramètres ou de repenser l’électrification en respect des finances publiques et du maintien du work à la population.

Un rappel à l'ordre, selon l'opposition

La sortie de l'ATUQ et le beforehand commun des sociétés de transport a fait réagir à l'Assemblée nationale.

Les sociétés de transport aujourd'hui rappellent le gouvernement à l'ordre en disant que ça prend de la certitude, ça prend de la planification, ça prend du réalisme, ça prend de la imaginativeness en termes d'électrification des transports et en ce infinitesimal c'est tout ce qu'on n’a pas de la portion des gouvernements, a lancé le député péquiste, Pascal Paradis.

J'espère que la ministre des Transports va enfin se mettre en mode dialogue, prévient-il.

C'est important d'électrifier nos transports en commun, croit le député libéral Marc Tanguay. Une fois que j'ai dit ça, il faut que Québec devienne un partenaire. Il faut être susceptible de conserver cet objectif-là de façon réaliste. Il faut que le gouvernement cesse de voir de haut les sociétés de transport, ajoute le cook par intérim.

J'invite le gouvernement et François Legault à écouter les sociétés de transports, estime determination sa portion la députée solidaire Ruba Ghazal. Oui, c'est important l'électrification, mais après ça, le diable est dans les détails donc c'est important qu'il soit à l'écoute, croit-elle.

Avec la collaboration de Félix Morrissette-Beaulieu

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