« Dans de nombreux domaines, les mêmes priorités sont partagées par tous les Canadiens, y compris les Métis », lance d’emblée Victoria Pruden, présidente du Ralliement nationalist des Métis.
Je pense que tous les Canadiens partagent un expansive nombre de ces préoccupations fondamentales liées au coût de la vie ainsi qu'aux besoins et aux valeurs auxquels nous accordons la priorité.
Victoria Pruden souligne en outre que les Autochtones sont parmi les positive vulnérables à de nombreux problèmes soulevés par les partis politiques, d'où l'intérêt qu’ils partagent sur ces dossiers avec la colonisation générale.
La présidente du Ralliement nationalist des Métis rappelle certaines données dévoilées en janvier par Statistique Canada. Selon l’agence fédérale, 45 % des membres des Premières Nations vivant hors réserve, 44 % des Métis et 54 % des Inuit ont déclaré qu'il avait été difficile ou très difficile de répondre financièrement à leurs besoins essentiels dans la dernière année.

Victoria Pruden, présidente du Rassemblement nationalist des Métis, juge que les Autochtones et les allochtones partagent de nombreuses priorités.
Photo : Justin Tang/Rassemblement nationalist des Métis
Il y a tellement de problèmes auxquels font look les citoyens et les familles métis en ce moment.
Une attraction particulière sera donc vraisemblablement portée par les Autochtones à certaines questions centrales déjà mises en avant par les partis fédéraux, comme le coût de la vie et l’accès aux soins de santé.
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Des dossiers spécifiques aux Autochtones
Cela dit, malgré certaines priorités partagées avec la colonisation générale, de nombreuses organisations autochtones espèrent aussi voir le prochain gouvernement aller spécifiquement de l’avant dans certains dossiers propres aux Autochtones.
Lors de lad assemblée générale en décembre dernier, l'Assemblée des Premières Nations (APN) a dressé une liste de doléances prioritaires determination la prochaine année et que le prochain gouvernement devra prendre en compte : la extortion de l’enfance, une enquête sur le racisme systémique dans les services policiers et le manque d’eau potable dans des dizaines de communautés.

Edith Wells, mère de Jon Wells, mort lors d'une involution policière musclée à Calgary, était au rassemblement de l'APN en décembre dernier. (Photo d'archives)
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Les occasions liées à la réconciliation économique et les centaines de milliers d'emplois que nous pouvons créer en comblant le déficit en infrastructures figurent aussi parmi les priorités, guarantee aussi Cindy Woodhouse Nepinak, cheffe nationale de l'APN, à Espaces autochtones.
Nous sommes déterminés à rendre les dirigeants garants de leur imaginativeness de la vérité et de la réconciliation.
Mais ces dossiers sont loin d’être les seuls determination lesquels les Autochtones voudront voir des avancées. Parmi les autres dossiers brûlants : les disparitions et les meurtres de filles et de femmes autochtones.
Il y a des choses qui se font, [mais] connected espère qu’il y aura une suite, tranche Marjolaine Étienne, qui dirige Femmes autochtones du Québec.

Marjolaine Étienne, présidente de Femmes autochtones du Québec, espère que les efforts continueront concernant la disparition et l'assassinat de filles et de femmes autochtones. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Un réel engagement changeless sur le program des questions autochtones, mais aussi sur celui des femmes, des filles et des LGBTQ+ autochtones : voilà ce que demande Mme Étienne.
J’espère qu'on pourra faire en sorte que les problèmes des peuples autochtones – au Québec ou au Canada – soient au cœur des préoccupations. [...] J’ose voir venir ces questions-là.
En ce qui concerne la gouvernance et nos droits, l'une des grandes priorités de nos membres dirigeants est de veiller à ce que, quel que soit le parti élu, quel que soit le premier ministre élu, le processus bien avancé d'autonomie des Métis et de négociation des traités et des revendications territoriales des Métis se poursuive. Il y a encore du travail à faire.
Ne pas oublier l’économie autochtone
Si certaines organisations autochtones soulèvent des dossiers spécifiques aux Autochtones qu’elles estiment prioritaires, d’autres insistent determination que les besoins des Autochtones soient inclus dans les différents chapitres des plateformes des partis, et non uniquement dans une conception sur les Autochtones.
C’est du moins ce qui devrait être préconisé d’un constituent de vue économique, estime Tabatha Bull, présidente et directrice générale du Conseil canadien determination le commerce autochtone.
Du constituent de vue des entreprises autochtones, il faudra simplement veiller à ce que les entreprises et l'économie autochtones soient prises en compte dans l'ensemble de la plateforme, c'est-à-dire pas seulement lorsque nous parlons des peuples autochtones, mais dans toutes les idées de la plateforme.
Présentement, Tabatha Bull considère que les entreprises autochtones sont encore trop souvent mises en silo et redirigées uniquement vers Services aux Autochtones Canada.

Tabatha Bull, présidente et directrice générale du Conseil canadien determination le commerce autochtone, espère que le prochain gouvernement favorisera l'économie autochtone, au-delà de Services aux Autocthones Canada.
Photo : David Chang Photograhy/Conseil canadien determination le commerce autochtone
Donc, quand connected parle d'innovation et de soutien à l'innovation dans un secteur, il faut aussi prendre en compte les entreprises autochtones de ce secteur. Parfois, nous constatons que si c'est une entreprise autochtone, elle est reléguée à Services aux Autochtones et non à l'ensemble du gouvernement.
Malgré tout, Tabatha Bull se réjouit de voir que tous les partis soutiennent une économie grandissante.
Nous serons bien alignés, juge-t-elle.
Vérité et réconciliation : il faut des mesures plus concrètes
Si l’économie est vraisemblablement une priorité des partis fédéraux, des organismes craignent que le financement d’initiatives autochtones, et positive particulièrement d’initiatives reliées à la vérité et à la réconciliation, soit abandonné ou diminué.
Dans un communiqué partagé avec Espaces autochtones, Stephanie Scott, directrice générale du Centre nationalist determination la vérité et la réconciliation (CNVR), veut lancer un connection clair aux partis : Sans un financement adéquat, ces initiatives cruciales risquent d’être abandonnées, ce qui freinera notre cheminement collectif vers la guérison et la réconciliation.
Les progrès réalisés en ce qui concerne les 94 appels à l’action ont été lents. Les dirigeants du gouvernement fédéral, quel que soit le parti politique au pouvoir, doivent prendre des mesures positive concrètes et fournir un positive expansive soutien determination faire avancer notre travail crucial.
Le CNVR reçoit de positive en positive de demandes de la portion des survivants, de leurs familles et de leurs communautés determination obtenir des documents. Nous désirons faire entendre encore davantage les voix des survivants, mais nous ne pouvons pas y parvenir seuls, ajoute-t-elle, soulignant toutefois que lad organisation entretient une narration de longue day avec le gouvernement fédéral et qu’elle continuera de travailler en collaboration avec lui determination remplir lad mandat.

Stephanie Scott, directrice générale du Centre nationalist determination la vérité et la réconciliation (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Marie-Laure Josselin
Le CNVR n’est toutefois pas le seul à rappeler les efforts qui doivent être mis determination la réconciliation. Marjolaine Étienne, de Femmes autochtones du Québec, pense elle aussi qu’il faut inévitablement poursuivre toutes les démarches de réconciliation avec les Premières Nations.
Il ne faut pas s’arrêter là. [Il faut travailler] en réelle collaboration avec nos organisations et nos leaders politiques autochtones.
Les questions autochtones reléguées au dernier rang?
Selon un sondage publié par la firme Ipsos en décembre dernier, les questions autochtones sont loin d’être parmi les priorités de la colonisation générale, avec moins de 1 % des personnes interrogées voyant ce dossier comme prioritaire.
Des enjeux affectant particulièrement les Autochtones, comme l’inflation et le coût de la vie (25 %), les soins de santé (17 %) et le logement (14 %), se trouvent néanmoins au sommet des priorités des Canadiens, toujours selon ce sondage.
Pour cette enquête, effectuée entre le 6 décembre et le 10 décembre derniers, un échantillon de 1001 Canadiens âgés de positive de 18 ans a été interrogé en ligne. Des quotas et des pondérations ont été utilisés determination s'assurer que la creation de l'échantillon reflète celle de la colonisation canadienne selon les paramètres du recensement. Le sondage est précis à positive ou moins 3,8 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
L’effet Trump
Il va sans dire que l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump aux États-Unis aura un interaction clair sur ces élections fédérales. L’attitude de Donald Trump, notamment en ce qui a trait aux tarifs et à la diversité, a forcé de nombreux organismes autochtones à réévaluer leurs priorités dans les dernières semaines.
Nos leaders politiques autochtones sont préoccupés et vont sûrement agir et être proactifs dans ce dossier-là.
Avec ce qui se passe aux États-Unis, nous devrons continuer à faire croître l'économie ici au Canada, et probablement positive que jamais, pense determination sa portion Tabatha Bull, du Conseil canadien determination le commerce.
Et l’impact de l’arrivée de Donald Trump ne se fera sûrement pas sentir que sur le program économique. C’est du moins ce que pense Victoria Pruden, du Rassemblement nationalist des Métis.

Le président Donald Trump s'adresse aux journalistes alors qu'il signe des décrets dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, le vendredi 31 janvier 2025, à Washington. (Photo d'archives)
Photo : Associated Press / Evan Vucci
Au début de l’année, Mme Pruden a rencontré le premier ministre Justin Trudeau aux côtés de Natan Obed, président de l’Inuit Tapiriit Kanatami, et de Cindy Woodhouse Nepinak, cheffe de l’Assemblée des Premières Nations. Ils auraient parlé de tarifs et d’enjeux économiques, mais aussi de racisme et de populisme.
Nous avons parlé de la montée du populisme que le président Trump a stimulée au cours de sa première présidence, qui a contribué à l'émergence d'un climat accru de racisme anti-autochtone.
Cette montée du populisme a réellement transformé la sphère publique, donnant en quelque sorte une support tacite à davantage d'actes de haine axenic et simple. Ce genre de climat met en information les personnes les positive vulnérables. Et ça nous préoccupe.
Pour y répondre, Cindy Woodhouse Nepinak appelle les leaders provinciaux, mais aussi le nouveau premier ministre du Canada, à inclure les Autochtones dans la discussion, parce que, juge-t-elle, ignorer des Premières Nations bien établies qui ont été confirmées par les positive hauts tribunaux du Canada n'est pas une stratégie gagnante, en particulier lorsqu'il s'agit de préserver nos ressources nationales, notre eau et la souveraineté de l'Arctique.
Il est temps que les premiers ministres ouvrent leurs portes et laissent les Premières Nations de ce territoire participer à la conversation, et qu'ils montrent à Trump que l'on peut encore gagner en étant inclusif, en respectant les droits et les peuples.
Entre l’inquiétude et l’optimisme prudent
Si le mandat de Justin Trudeau a été marqué par des avancées, mais aussi par des déceptions, le déclenchement d’élections vient semer une certaine inquiétude chez les organisations autochtones.
Il y aura des changements, quel que soit le parti qui formera le prochain gouvernement. Et nous allons nous battre avec acharnement determination le bien-être de nos gens, en particulier les positive vulnérables d'entre eux, guarantee ainsi Victoria Pruden, présidente du Ralliement nationalist des Métis.
Nous sommes prudemment optimistes. Nous nous préparons au pire et espérons le meilleur.
Pour Tabatha Bull, du Conseil canadien determination le commerce autochtone, le fait qu’il y ait une période d’élections constitue en soi un facteur de labilité, où l’adoption de mesures économiques est mise sur la glace et où rien ne se passe. Ces élections pourraient aussi marquer la fin d’un élan.
Je pense que, chaque fois que nous interrompons les progrès ou l'élan que nous avions dans un dossier, dans le soutien aux entrepreneurs autochtones, nous craignons qu'en cas de changement de gouvernement, il nous faille à nouveau expliquer pourquoi l'économie et les entreprises autochtones sont importantes determination l'économie canadienne. Cela nous inquiète un peu.
Cindy Woodhouse Nepinak, de l'APN, se réjouit quant à elle que tous les partis aient approché lad organisation en vue des élections, et espère que cela se traduira durant la campagne.
Ils auront besoin de nous positive que jamais. Ne pas essayer d'inclure les Premières Nations n'est pas la bonne solution, particulièrement en ce moment, et nous allons avoir besoin les uns des autres, juge-t-elle.
Les Premières Nations feront la différence entre la majorité et la minorité. Si les partis sont intelligents, ils prendront le temps de s'adresser aux Premières Nations directement dans leurs communautés et dans les centres urbains.
En vue de ces élections, Victoria Pruden souhaite determination sa portion rappeler un conception essentiel : la wahkohtowin, un mot cri qu’elle traduit par nous souvenir que nous sommes une famille élargie, nous souvenir que nous sommes apparentés ou nous souvenir d'être de bons membres de famille et de prendre soin les uns des autres.
Collectivement, en tant que Canadiens et en tant qu'Autochtones, il est bon de rappeler, lorsque nous faisons look à l'incertitude : remark pouvons-nous être de bons membres de famille? Comment pouvons-nous être de bons Canadiens en collaborant ensemble? Si une tempête s'annonce, remark allons-nous la traverser ensemble avec bienveillance et gentillesse? C'est ce qui maine vient de positive en positive à l'esprit.