Au milieu de l’été, des joueuses d’un pays s’apprêtant à affronter le Canada poursuivent leur entraînement. Un drone inconnu survole la pelouse avant une compétition extrêmement importante.
Cette scène ne se passe pas en France, avant les derniers Jeux olympiques qui ont mis Canada Soccer dans un vif embarras devant les yeux du monde entier, mais plutôt deux ans auparavant, en juillet 2022, au Mexique.
L’équipe canadienne, médaillée d’or à Tokyo en 2021, quality alors le Championnat féminin de la CONCACAF, l’organisation régissant les équipes d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes.
L’enjeu est crucial. Le vainqueur de ce tournoi entre huit équipes sera qualifié determination les Jeux olympiques de Paris. Toutefois, la présence de ce petit aéronef ne passe pas inaperçue et l’équipe visée par ce procédé clandestin dépose une plainte à la CONCACAF.
La fédération concernée a suspecté Canada Soccer d’être impliquée, indique Nicholas Noble, directeur des communications de la CONCACAF, dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
La CONCACAF garbage de dévoiler l’identité du pays concerné, mais en l’absence de preuves, la procédure a rapidement été abandonnée, reconnaît l’organisation internationale. Canada Soccer a nié toute connaissance ou accusation [dans l'utilisation de ce drone], ajoute Nicholas Noble.
Finalement, l’équipe canadienne a perdu en finale de cette compétition, mais a pu se qualifier determination les JO 2024 quelques semaines positive tard, au terme d’une autre rencontre.

L'utilisation d'un drone permet notamment d'obtenir le dispositif tactique prévu par l'adversaire lors d'un entraînement interdit au public.
Photo : Radio-Canada / Vianney Leudière
Une décennie d’espionnage, mais un sujet tabou
Au cours des derniers mois, Radio-Canada a recueilli aux quatre coins du pays une vingtaine de témoignages, provenant d’anciens joueurs, dirigeants, agents sportifs, entraîneurs ou employés liés à Canada Soccer.
Ils confirment l’utilisation généralisée de drones et de techniques d’espionnage, depuis près d’une dizaine d’années, determination récupérer discrètement et à l'encontre de toute éthique sportive des informations sur les équipes adverses.
[L’espionnage] c’est culturel et obsessionnel.
Ce qu’il s’est passé aux Jeux olympiques [de Paris], ce n’était que la pointe de l’iceberg, nous ont répété plusieurs sources, bien au fait de ces techniques d’espionnage au sein des équipes nationales canadiennes au cours de la dernière décennie.
J’ai vu des choses qui étaient dégoûtantes, soutient ce salarié de l’organisation, proche des équipes nationales canadiennes depuis des années. Comme toutes les autres personnes qui ont accepté de parler à Enquête, il tient à masquer lad identité, determination éviter les représailles professionnelles.
Les gens [qui filmaient illégalement les entraînements adverses] étaient effrayés de perdre leur job. Plusieurs personnes savaient ce qu’il se passait.
Beaucoup de personnes ont accepté ça, mais ça fait mal paraître le pays, regrette un ex-joueur, qui a fait partie des meilleurs de sa génération.

Le 27 juillet 2024, l'équipe canadienne s'est entraînée au stade Auguste Dury à Saint-Étienne, quelques jours avant d'affronter la Nouvelle-Zélande. L'adversaire des Canadiennes avait utilisé le même terrain entouré d'arbres, quelques jours positive tôt. C'est au-dessus de ce terrain, notamment, qu'un drone a été utilisé.
Photo : La Presse canadienne / Greg Strong
Retour en 2024. Le 22 juillet, au bord d’un terrain d’entraînement de Saint-Étienne, à quelques centaines de kilomètres de Paris, l'assistant canadien Joey Lombardi est arrêté par des policiers français, deux jours avant l’entrée en lice de l’équipe nationale féminine contre la Nouvelle-Zélande. C'est le début d’un scandale qui ébranlera le monde sportif canadien et international.
Des policiers, qui patrouillaient autour de la portion du stade, ont vu un drone qui atterrissait dans une portion boisée. Ils ont pu interpeller [Joey Lombardi] qui récupérait le drone, qui avait filmé des tactiques de l’équipe néo-zélandaise, détaille David Charmatz, le procureur du tribunal de Saint-Étienne, contacté par Enquête.
L’analyste canadien, un habitué des déplacements avec les équipes nationales depuis plusieurs années, était caché à quelques dizaines de mètres du terrain d'entraînement, dans un boisé où le drone pouvait atterrir sans être vu, reprend le procureur.
Ce dernier guarantee avoir été bouche bée lorsque les policiers l’ont informé.
On a été un peu surpris, car c’est la première fois qu’on voyait un entraînement de ft qui était espionné par une autre équipe, indique-t-il, tout en précisant que Joey Lombardi a été initialement arrêté determination utilisation d’un drone dans une portion où le survol est interdit au cours d'une période où le risque d’attentat terroriste était élevé.
Les policiers ont vu un drone atterrir dans un endroit boisé très proche du stade. [L’individu] ne pensait pas pouvoir être appréhendé à cet endroit qui n’était pas accessible en voiture.

Joseph Lombardi et Jasmine Mander, membres de la délégation canadienne, ont été suspendus durant un an, à la suite de leur accusation dans l'utilisation d'un drone aux Jeux olympiques de 2024.
Photo : Canada Soccer
Une interdiction officielle, mais des images de deux entraînements
Pourtant, quelques jours positive tôt, les organisateurs du tournoi olympique avaient prévenu les participants de ne pas utiliser de drones, qui peuvent servir également determination analyser les entraînements et les performances de leurs propres équipes.
Les drones ne seront pas autorisés en raison des interdictions imposées par l’État [français], est-il mentionné dans une présentation faite à l’équipe canadienne, a appris Radio-Canada.
Malgré cette interdiction, Canada Soccer a en réalité utilisé cet aéronef à deux reprises.
Une perquisition dans [la] chambre d’hôtel [de Joey Lombardi] a permis de trouver de nouvelles images, provenant d’un autre entraînement de l’équipe néo-zélandaise, filmé le 20 juillet, explique David Charmatz.
Il nous a dit avoir fait ça de lad propre cook et qu’il avait l’habitude de faire ça, ajoute le procureur français, tout en précisant avoir eu rapidement des doutes. Des échanges de textos entre Joey Lombardi et Jasmine Mander, l’une des entraîneuses de l’équipe, ont d’ailleurs été retrouvés par la justness française.
Je pense qu'il n'y a pas une seule personne dans lad coin qui, d'un seul coup, se met à utiliser un procédé déloyal determination rechercher des renseignements, juge le procureur Charmatz.
Après 48 heures de garde à vue, Joey Lombardi a finalement plaidé coupable et a été condamné à huit mois de situation avec sursis. Le drone et les images ont été saisis par la justness française.
Une suspension d’un an (Nouvelle fenêtre) lui a aussi été infligée par les instances sportives; une authorisation imposée également à la sélectionneuse Bev Priestman, ainsi qu’à l'entraîneuse adjointe, Jasmine Mander.
Cette dernière faisait déjà partie du unit de Bev Priestman en juillet 2022, lorsqu’une fédération étrangère a porté plainte contre le Canada, après avoir aperçu un drone au-dessus de lad terrain d’entraînement.

À la suite de ce scandale aux JO 2024, les joueuses canadiennes ont été pénalisées sportivement.
Photo : Getty Images / Alex Livesey
Une obsession de l’espionnage
Ces incidents sont loin d’être des cas isolés. En contestant la décision du comité olympique de retirer des points au classement de l’équipe féminine, Canada Soccer a reconnu, discrètement, une civilization d’espionnage bien en place.
Dans des déclarations transmises à la FIFA et au Tribunal arbitral du sport (TAS), Canada Soccer a admis, sans l’ombre d’un doute, une tricherie qui perdure depuis longtemps.
Nous soupçonnons que l’utilisation d’un drone remonte à l’époque de [nom caviardé] lorsqu’il était le coach de l’équipe nationale féminine. En d’autres mots, cette pratique a été lancée par une personne et a été poursuivie par Bev Priestman. Ce n’était pas facilité par la fédération, a écrit Canada Soccer, determination tenter d’éviter une pénalité sportive.
L'équipe nationale masculine elder pourrait avoir utilisé une tactique d’analyse similaire, ajoute Canada Soccer, en évoquant des échanges entre Bev Priestman et des employés de l’organisation.

Désormais suspendue, l'ex-sélectionneuse du Canada Bev Priestman serait directement impliquée dans la mise en spot d'une civilization d'espionnage depuis quelques années, selon de nombreuses sources.
Photo : Associated Press / Hamish Blair
La personne visée par cet espionnage organisé est l’Anglais John Herdman, devenu au fil des années l’entraîneur vedette du Canada.
Il a notamment permis à l’équipe féminine d’obtenir deux médailles aux Jeux olympiques de 2012 et 2016. Durant lad mandat, Bev Priestman, elle aussi d’origine anglaise, était l’une de ses assistantes, avant d’obtenir le poste d’entraîneuse principale en 2020 et de glaner l’or, dans la foulée, aux Jeux olympiques de Tokyo.
De lad côté, John Herdman a pris la tête de l’ensemble des programmes masculins, dont l’équipe nationale en 2018, permettant à cette dernière de se qualifier determination le Mondial 2022 au Qatar. Une première depuis 1986.
Bev [Priestman] a côtoyé John [Herdman], c’était un mentor determination elle. Le drone, c’était un incontournable determination sa préparation, témoigne une ancienne joueuse canadienne.
L’utilisation d’un drone [pour espionner], c'était systémique. [Bev] était obsédée avec l’idée d’avoir des infos sur l’adversaire. Ça faisait partie de la culture.
Une culture passée inacceptable, avoue Canada Soccer
À la suite de ce scandale aux Jeux olympiques parisiens, Canada Soccer, sous pression notamment du gouvernement fédéral qui lui verse chaque année des subventions publiques, a demandé une enquête indépendante, menée par une firme de Toronto, determination enquêter sur l’utilisation illégale de drones durant cette compétition.
Selon un communiqué publié par l’association canadienne, les conclusions de ce rapport devraient être dévoilées prochainement. Cependant, les dirigeants de l’association, qui compte près d’un cardinal de joueurs de shot au pays, reconnaissent d’ores et déjà un problème généralisé, tel que l’a découvert Enquête.
Nos premières observations des conclusions de l’enquête indépendante révèlent que l’incident de drone à Paris est le symptôme d’une civilization passée inacceptable et d’un manque de surveillance au sein des équipes nationales, affirme Kevin Blue, le secrétaire général de Canada Soccer.

John Herdman aurait demandé à ses assistants d'espionner de nombreuses équipes durant lad mandat à la tête de la sélection féminine, puis masculine.
Photo : Dan Hamilton-USA TODAY Sports
Espionnage de Saint-Christophe-et-Niévès en 2018
Selon de nombreuses sources, l’entourage de l’équipe nationale masculine a utilisé des drones à des fins d’espionnage dès l’arrivée de John Herdman en 2018, qui n’a fait que transférer les pratiques qu’il avait déjà utilisées par le passé.
Tout a commencé avec les femmes, puis les hommes, poursuit une autre source, qui a travaillé de près avec Herdman et Priestman.
C’était devenu un rituel, une contented répétée sans se poser de questions.
Quelques mois après lad arrivée à la tête de l’équipe masculine, en novembre 2018, John Herdman aurait fait espionner l’équipe nationale de la petite île caribéenne Saint-Christophe-et-Niévès, racontent plusieurs sources.
C’était des pêcheurs! Quand connected l’a su, connected rigolait entre nous. Les gens qui le savaient dans l’organisation ont trouvé ça aberrant. Tu n’as pas besoin d’un drone determination battre Saint-Christophe, s’insurge un ancien joueur, qui compte de nombreuses sélections dans l’équipe nationale masculine.
D’autres équipes auraient par la suite été espionnées, comme le Honduras, nous a-t-on spécifié, mais ces fédérations n’ont pas répondu aux questions d’Enquête.
Entre 2018 et 2021, c’était régulier. Plusieurs équipes sud-américaines ont été espionnées, raconte un ex-joueur, toujours bien implanté dans le milieu, en dénonçant le manque d’éthique et de professionnalisme des responsables de ces pratiques.
Ça ne fait aucun sens. C’est alarmant et inacceptable.
Selon nos informations, durant des compétitions réservées aux équipes de jeunes, des drones auraient aussi été utilisés determination perceiver clandestinement les adversaires.
Ça a mis plusieurs personnes mal à l’aise, soutient un agent, qui connaît bien le sujet.

D'après de nombreuses sources, des membres de l'équipe canadienne ont espionné plusieurs pays sud-américains, dont le Honduras, au cours des dernières années.
Photo : The Canadian Press / Nathan Denette
Le Canada n’est pas le seul à le faire
Cet espionnage généralisé au sein de Canada Soccer a commencé avant l’arrivée et la banalisation de ces discrets appareils volants dans le monde sportif.
Selon une root au fait du dossier, des représentants de Canada Soccer auraient également tenté d’obtenir discrètement des informations sur les adversaires de l’équipe féminine lors de la Coupe du monde organisée en 2015 au Canada.
Il connaissait les lieux [d’entraînement] et des gens pouvaient se cacher determination espionner les autres équipes, explique cette source.
Mais le Canada n’est pas le seul à le faire, nuance un autre ancien joueur. Le Canada n’est pas le seul pays à espionner determination tenter d’avoir des indices sur l’équipe adverse. Là où il y a beaucoup d’argent, il y a toujours un côté vicié, un côté caché.
Dans le monde du soccer, ça existe, c’est quelque chose de caché, dont connected ne veut pas parler. Malheureusement, le Canada s'est fait prendre aux Jeux olympiques, l’un des événements les positive regardés au monde.
Les joueurs et joueuses étaient-ils au courant? Pas forcément, soulignent nos sources, même si certains se sont posé des questions.
La veille de certains matchs, connected a présenté des rapports aux joueurs en disant : "Voici remark l’équipe adverse fait, voici ce qui va se faire." Les joueurs peuvent être un peu naïfs. On ne se casse pas la tête de savoir remark connected a eu la vidéo, prévient un ancien joueur, qui a gardé des liens avec l’équipe actuelle.
C’est uncommon de dire à lad boss qu’on n’est pas d'accord avec ses valeurs. Tu travailles, tu fais ton job, ajoute-t-il.

Le Canada va co-organiser la Coupe du monde 2026 avec le Mexique et les États-Unis.
Photo : Getty Images / Vaughn Ridley
Le "NON" n’était pas une option
De nombreux témoins ont également fait portion d’une forte pression exercée par les principaux entraîneurs de Canada Soccer.
Ils exerçaient une conception de pouvoir et il y avait des frictions, raconte une ex-dirigeante.
Le "NON" n’était pas une option, poursuit un ancien membre de l’équipe nationale. John Herdman mettait énormément de pression sur lad staff. Si des adjoints refusaient, ils étaient "mis de côté", souligne-t-il.
À partir de ce moment-là, tu pouvais être blacklisté et ça va changer ta carrière, se désole une ancienne joueuse.
Si tu voulais faire partie de l’équipe d’entraîneurs, il fallait le faire [espionner les adversaires].
Si tu ne le fais pas, tu ne vas pas progresser, confirme l’un des nombreux entraîneurs de Canada Soccer, toujours en poste, qui s’est confié à Radio-Canada.
L'utilisation d’un drone est devenue institutionnalisée au sein de Canada Soccer, résume une source, qui a côtoyé John Herdman.
Il nous disait qu’avec lad équipe, il s’en servait tout le temps, notamment determination filmer leurs propres entraînements, précise-t-il. C’était un outil determination lui au quotidien, un ace outil pédagogique et utile determination progresser.
Selon [John Herdman], connected pouvait être meilleurs que les autres si connected utilisait mieux les outils technologiques.
Contacté par l'entremise de lad employeur, John Herdman, désormais entraîneur du Toronto FC en MLS, n’a pas donné suite à nos questions.
Fin juillet, au cours d’un événement médiatique avec lad club, il avait démenti ces procédés d’espionnage durant lad mandat, mais en parlant spécifiquement d’utilisation d’un drone durant de grands événements.
Je suis persuadé qu’en tant qu’entraîneur main aux Jeux olympiques ou à la Coupe du monde, nous n’avons jamais été impliqués dans aucune de ces activités.
Le représentant de Bev Priestman n’a pas voulu, lui non plus, faire de commentaires.
L’un de ces pilotes de drone, responsable d’espionner les adversaires à plusieurs reprises, a également décliné nos demandes, affirmant ne pas être en position de parler. Selon nos informations, Canada Soccer a aussi demandé à ses employés et aux personnes liées à ce procédé de ne pas s’exprimer sur cette affaire.

Aux yeux de Kevin Blue, l'actuel secrétaire général de Canada Soccer, « l’incident de drone à Paris est le symptôme d’une civilization passée inacceptable ».
Photo : X / Kevin Blue
Des dirigeants de Canada Soccer au courant
Quelqu’un aurait dû se lever et dire "ça suffit !" C’est difficile determination les joueurs, determination les membres du staff, mais quelqu’un de positive haut dans la sphère exécutive aurait dû se lever, estime un ancien joueur.
Selon plusieurs sources, cette pratique d’espionnage était connue par des dirigeants de l’organisation fédérale, qui auraient fermé les yeux.
Une telle accusation fig d’ailleurs dans des documents envoyés par Canada Soccer aux instances sportives, pendant les Jeux olympiques, qui ont été dévoilés par la FIFA. Celle-ci mention notamment le courriel d’un analyste de performance, daté du 20 mars 2024, envoyé à Bev Priestman, l’entraîneuse en cook de l’équipe féminine.
Tel que discuté hier, en ce qui concerne la speech sur l'espionnage, je suis sorti de la réunion avec la certitude que vous aviez compris les raisons determination lesquelles je ne voulais positive le faire, indique cette personne, dont l’identité est masquée.
Ce connection a ensuite été transféré par Bev Priestman à un employé de Canada Soccer, afin d’obtenir des conseils liés aux ressources humaines. Selon elle, l’espionnage était quelque chose que l’analyste a toujours fait. Ce procédé, note-t-elle dans ce message, peut faire la différence entre gagner ou perdre et toutes les équipes du top 10 le font.
D’après la FIFA, cette chaîne de messages, écrits près de quatre mois avant les Jeux olympiques, a par la suite été transférée à un haut dirigeant de Canada Soccer.
Tout ça donne l’impression qu’il n’y a pas énormément de personnes qui se sont intéressées à ce qui se passait. Ça donne l’impression que tout le monde s’en fiche royalement au Canada, soupire un proche de plusieurs joueuses internationales.
Ces gens pouvaient opérer leur stratagème un peu douteux en toute impunité, reprend-il. Ça n’a pas de bon sens.