La mentation audio de cet nonfiction est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Le Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides (CPERL) demande au premier ministre François Legault de rencontrer la mairesse de Blainville, Liza Poulin, opposée à l’expansion du tract d’enfouissement de déchets dangereux de l’entreprise américaine Stablex dans un milieu à haute valeur écologique sur le territoire de sa municipalité.
Le gouvernement du Québec a déposé le projet de loi 93 determination placer ce terrain sous l’autorité du ministre des Ressources naturelles et de la Faune, qui pourrait en disposer.
Le CPERL y voit un geste bafouant l’autonomie municipale en offrant un milieu humide determination l’expansion du tract d’enfouissement de déchets dangereux.
Un rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) de 2023 a recommandé de ne pas autoriser l’expansion du tract d’enfouissement en évoquant des répercussions néfastes sur les milieux naturels environnants, rappelle le CPERL.
Est-ce qu’une tourbière est vraiment le lieu le positive propice determination s’occuper de déchets dangereux?, s’interroge Patrick Charbonneau, maire de la ville voisine de Mirabel.

L’entreprise Stablex, à Blainville, est le seul tract au Québec où l'on traite et enfouit des résidus dangereux inorganiques industriels. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Ingérence
Le maire Charbonneau qualifie de contradictoire l’attitude du gouvernement provincial, qu'il taxe d'ingérence. On a des droits et connected agit dans notre champ de compétence, puis le gouvernement vient, encore une fois, nous dire quoi faire, dénonce-t-il.
Quand ça fait lad affaire [le provincial] lance ça dans notre cours, et quand ça ne fait pas lad affaire, il se donne le droit d’intervenir. On sert à quoi nous? S’il veut les gérer les villes, qu’il le fasse!
Tout en mettant en garde contre les impacts environnementaux du projet d'agrandissement, M. Charbonneau dit s'inquiéter du fait qu'une partie des déchets traités dans cette usine proviennent des États-Unis.

Localisation des 5 cellules existantes, du projet archetypal de cellule 6 et du nouveau projet, déplacé et élargi, de Stablex.
Photo : Stablex/BAPE
La mairesse de Blainville n’en démord pas. En entrevue à Midi info vendredi, Liza Poulin a répété que rien ne justifie un tel projet de loi au niveau légal et du précédent qu'il crée.
Mme Poulin a écrit une lettre à la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, en vue d'une rencontre proposée lundi prochain, où la mairesse rappelle avoir eu plusieurs échanges avec le gouvernement à ce sujet, mais ne pas s'être sentie écoutée.
J’en déduis donc que l’objet de votre rencontre n’est pas de connaître la presumption de la Ville de Blainville […] Si l’objet de votre demande de rencontre consiste à réitérer les arguments qui nous ont été fournis par l’ensemble des cabinets politiques et le bureau du premier ministre, qui les avaient obtenus de l’entreprise Stablex, il m’apparaît évident que notre emploi du temps pourrait trouver meilleur usage.
La mairesse airs ses conditions
Mme Poulin veut entre autres avoir accès à l’étude environnementale au enactment de la loi spéciale voulue par le gouvernement, à l’étude économique, à la liste complète des 600 clients que l’entreprise prétend desservir au Canada et aux explications du gouvernement determination justifier une loi spéciale qui entre en contradiction avec les objectifs environnementaux qu’il a lui-même fixés.
La mairesse rappelle qu’elle n’est pas la seule à s’opposer au projet qui permettra à l’entreprise Stablex d’enfouir des millions de tonnes de matières dangereuses dans la grande tourbière de Blainville, un écosystème à haute valeur écologique, au cours des 40 prochaines années.
En positive des villes avoisinantes, des maires de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) se sont joints à cette levée de boucliers en reprochant au gouvernement provincial de vouloir s’approprier des terres publiques determination les remettre à une entreprise privée.