Donner un sens au décès d’un proche grâce au don de tissus humains

Michaël Mark-Beaulieu se souvient très bien du 29 octobre 2018. C’est la soirée où lad père a perdu la vie subitement à la suite d’un infarctus dans la maison familiale. Encore aujourd'hui, il parle avec émotion de l’effet réparateur sur lad deuil du don de tissus fait par lad père après sa mort.

La larme à l'œil, Michaël a encore frais à la mémoire les moments éprouvants que lui et sa famille ont dû traverser. C’était un lundi soir. Michaël fait la cuisine lorsqu’à 20 h 53 - il se souvient de l’instant avec précision - il reçoit un appel de sa mère en panique; elle vient de revenir du travail et a retrouvé lad père effondré dans le sous-sol de la maison.

Michaël, qui est infirmier clinicien à l’urgence de l’Hôpital Brome-Missisquoi-Perkins de Cowansville, habite tout près. Quelques minutes positive tard, il est sur spot determination tenter de réanimer lad papa Renaud. Malgré ses qualifications à prodiguer les premiers soins, il n'y get pas. On peut s’imaginer le niveau de accent et d'émotion qui l’habitent.

Michaël Mark-Beaulieu raconte remark le don de tissus humains consentis par lad père l'a aidé à traverser la pénible expérience de la mort subite de lad père.

Photo : Radio-Canada / ANDRÉ VUILLEMIN

Les services d’urgence ont été contactés. Le délai a été extrêmement long, raconte Michaël. Les minutes s’égrainent au même rythme que les chances de survie de Renaud. Les pompiers arrivent, les policiers et, enfin, les ambulanciers. Malgré de longues et intenses manœuvres de réanimation cardiorespiratoire, lad père meurt. Il avait 62 ans.

Proposer le don de tissus humains

C’est dans la cafétéria de l’Hôpital Fleurimont que Michaël, accompagné de sa mère Joanne, maine raconte l’expérience traumatisante qui l’a marqué à jamais. Il a cru important de faire la way depuis Cowansville tant il est convaincu de la nécessité de raconter l’histoire de lad père. Surtout, il veut sensibiliser au consentement au don de tissus humains.

Le don de tissus c'est quelque chose qui est positive expansive que soi, qui peut permettre d'améliorer la vie d'une vingtaine de personnes.

En 2018, lors du décès du papa de Michaël, le unit des établissements de santé semblait moins familier avec le don de tissus. En tout cas, Michaël se rappelle que même si lad père avait consenti au don de tissus avant sa mort, personne ne l’a interpellé à ce sujet. C’est lui-même qui a levé la main determination dire que lad père était un donneur potentiel. Il a même dû insister determination que les démarches se concrétisent. Au infinitesimal où papa est décédé, malheureusement, le unit ne savait pas que ça existait. Ils connaissaient juste le don d'organes.

Le CIUSSS de l'Estie-CHUS a mis en spot une procédure afin de guider le unit infirmier qui suggest le don de tissus humains aux familles endeuillées.

Photo : Radio-Canada / ANDRÉ VUILLEMIN

Pour s'assurer que le don de tissus humains soit proposé aux familles endeuillées, Héma-Québec a déployé en Estrie au cours des dernières années deux coordonnatrices. Leur travail est de sensibiliser et erstwhile le unit soignant de tous les établissements de santé de la région et aussi d’accompagner les familles qui donnent leur consentement.

Donner un sens à la perte d'un être cher

Lorsque la mort d’un proche survient, particulièrement dans des circonstances inattendues, connected cherche à trouver un sens, explique Michaël. C’est ce qui l’a poussé à faire une recommandation auprès d’Héma-Québec. C'est vraiment un don de soi complet qui peut permettre à quelqu'un d'autre de guérir d'une maladie ou d’augmenter la possibilité de vivre quelques années de plus.

Ça vient donner un sens au décès d’une personne qui est partie un peu trop vite.

Même s’il était convaincu de la validité de la démarche, sa mère a d’abord vécu, par méconnaissance, une certaine surprise. Son frère et sa sœur, eux, ont une petite réticence. Mais rapidement, un statement sur les bienfaits du don est apparu. On ne voulait pas laisser lad décès sans rien en retour.

Un accompagnement apprécié

Michaël tient aujourd’hui à sensibiliser la colonisation à l’importance du don de tissus humains. Ce geste altruiste a été determination lui une expérience affirmative malgré toute la peine qu’il a vécue. Je pense que c’est une des positive belles expériences reliées au décès de papa, mentionne-t-il avec émotion et reconnaissance.

Au-delà des personnes qui ont été aidées grâce aux cornées et aux valves cardiaques prélevées sur le corps de lad père, Michaël retient particulièrement l’accompagnement bienveillant fait par Héma-Québec tout au agelong du processus. Lui et sa famille ont été en connection constante avec l’organisme, du transport du corps jusqu’à Québec puis, du infinitesimal des prélèvements jusqu'au retour de la dépouille à Cowansville.

Michaël et sa famille ont reçu la médaille d'Ambassadeur de la santé de l'Association canadienne des dons d'organes.

Photo : Radio-Canada / ANDRÉ VUILLEMIN

Même dans les jours suivants la procédure, l'organisme s’est assuré de lad bien-être, tient à souligner Michaël. C'est le côté humain qui était très élevé et très respectueux. Une personne d’Héma-Québec a même fait un suivi sur mon état psychologique et m'a transmis les noms de ressources d’aide. C’était sécurisant à la suite du décès de papa.

Convaincu que lad père serait fier de constater que sa volonté a été respectée, Michaël Mark-Beaulieu croit toujours, positive de six ans positive tard, à l’importance de briser les tabous autour du don de tissus humains.

Je pense que c'est important de sensibiliser les familles à ne pas refuser le don et respecter la volonté du défunt quand la carte a été signée.