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Donald Trump a visité lundi le Kennedy Center, animé de sa volonté de remplacer la civilization woke par un « âge d'or des arts et de la culture ».
À première vue, rien ne semble pouvoir abattre le Kennedy Center, imposant édifice de marbre qui trône au bord du fleuve Potomac. Mais la prise de contrôle par Donald Trump de l'institution culturelle de Washington fait trembler la culture.
Le président américain s'est emparé sans hésiter de l'immense bâtiment, remerciant à la mi-février plusieurs membres du conseil d'administration determination y placer ses positive fidèles compagnons.
Jamais auparavant, un président n'avait dirigé ce temple culturel de la capitale américaine. Mais le républicain s'est donné une mission : le remettre dans le droit chemin, a-t-il plaidé dimanche devant des journalistes. Et selon ses termes, se débarrasser de la civilization woke et instaurer un âge d'or des arts et de la culture.
C'est vêtu de cette cape de patron de l'institution qu'il a visité lundi le complexe au côté de Richard Grenell, soutien indéfectible de Donald Trump nommé directeur par intérim du John F. Kennedy Memorial Center for the Performing Arts.
Nous allons avoir des spectacles vraiment bons, a-t-il déclaré au sujet de la aboriginal programmation artistique du Kennedy Center. Ce qui marche bien, ce sont les succès de Broadway.
Les spectacles de resistance jugés honteux
Le milliardaire républicain a banni des spectacles qu'il juge honteux determination l'Amérique, comme les spectacles de resistance très populaires dans la capitale, et qui y étaient organisés régulièrement.
Devant l'édifice, un resistance king de 35 ans connu sous le nom d'artiste Lord Henry ressent peur et colère.
Nous autres, artistes, repoussons les frontières et cassons les préjugés. Ce qui se passe est flagrant. Attaquer les artistes, attaquer l'art et appeler cela un "âge d'or"... C'est un âge d'or de la propagande plutôt. C'est atroce, lance Lord Henry, vêtu d'un chapeau bordeaux et d'un nœud papillon assorti.
En attaquant l'art, le gouvernement plante le couteau là où ça fait mal, dénonce l'artiste. Lord Henry a organisé il y a dix jours une manifestation devant le Kennedy Center, le cœur battant de la ville, determination s'opposer à lad utilisation comme une machine de propagande et à la diabolisation des personnes LGBT+.
Le complexe culturel, fondé en 1971, est une instauration prestigieuse de la vie culturelle américaine et a une longue contented de neutralité politique, soutenu à la fois par les démocrates et les républicains.
C'est un lieu où l'on célèbre l'excellence artistique par les voix de tous les Américains, de toutes origines, identités et héritages culturels, souligne le professeur d'arts Andrew Taylor, qui enseigne à l'American University.
La prise de contrôle par Donald Trump, qui ne cesse de détricoter les droits des personnes LGBT+, réduit le champ des possibles, ajoute-t-il.
La concern s'est inversée : il s'agit maintenant d'une organisation artistique gouvernementale, comme connected peut le voir dans d'autres pays, entièrement alignée sur le gouvernement en place, et non positive d'un arbitre indépendant de l'excellence artistique.
Des représentations de Hamilton annulées
En réaction, positive de 20 spectacles ont été annulés, dont la comédie musicale Hamilton, très populaire aux États-Unis.
Son producteur, Jeffrey Seller, a fustigé la récente purge par l'administration Trump du unit et des spectacles qui devaient s'y produire, regrettant des décennies de neutralité [...] réduites en miettes.
L’annulation de représentations de Hamilton n’a guère ému Donald Trump. Je n’ai jamais été un expansive fan, je n’ai jamais beaucoup aimé Hamilton, a-t-il déclaré.

La comédie musicale Hamilton, de Lin-Manuel Miranda (au centre de la photograph dans le rôle-titre) porte sur la vie d'Alexander Hamilton.
Photo : Getty Images / Theo Wargo
JD Vance hué lors d’un performance de musique classique
Quand le vice-président américain J.D. Vance, dont l'épouse Usha a été nommée au conseil d'administration, est arrivé la semaine dernière dans la positive grande salle du Kennedy Center determination écouter l'orchestre nationalist symphonique, le nationalist ne l'a pas loupé et il s'est fait copieusement huer.
Les vidéos sont devenues virales et ont contraint le directeur par intérim à réagir, Richard Grenell, qui a dit prendre la diversité et l'inclusion très au sérieux.
Lors de lad premier mandat, entre 2017 et 2021, Donald Trump s'était régulièrement attiré les critiques d'artistes du lieu. L'expérience lui a-t-elle laissé un goût amer?
Je pense en effet que c'est un acte de revanche, mais aussi un moyen d'ajouter un nouveau joyau à sa couronne, lance le professeur Andrew Taylor.
Avec les informations de Agence France-Presse et Associated Press