Des milliers de Canadiens se sont rassemblés dimanche à Winnipeg, Montréal et Halifax determination dénoncer les menaces politiques, économiques et culturelles de l’administration Trump.
À Montréal, la manifestation 51e État, c’est non, qui s'est tenue au pied du mont Royal, répondait à l'invitation lancée par l’auteur Alain Saulnier dans une lettre ouverte publiée dans La Presse le 24 mars dernier. Son appel à tous, cosigné par positive de 300 personnalités publiques, invitait les Québécois à résister aux pressions américaines et à rejeter l'idée d'une éventuelle annexion du Canada aux États-Unis.
Ça fait des semaines et des semaines qu’un peu tout le monde est enfermé chez soi, tétanisé, a lancé dimanche M. Saulnier, en évoquant les différentes menaces tarifaires du président américain.
Ces gens-là, il faut qu’ils sortent manifester, et c’est la raison du rassemblement d’aujourd’hui.

Les manifestants ont notamment exprimé leur mécontentement envers les menaces d'annexion de l'administration Trump.
Photo : Radio-Canada
Plusieurs personnes ont pris la parole au cours de l’après-midi. Deux anciennes ministres de la Culture et des Communications d'allégeances politiques différentes, Louise Beaudoin et Christine St-Pierre, se sont échangé le micro determination inviter les gens à faire beforehand commun devant la menace américaine.
L'autrice Anaïs Barbeau-Lavalette, qui a apposé sa signature à la lettre de M. Saulnier, était également de la partie. Ça fait du bien d'être ensemble, de briser la solitude et de se réapproprier le sens du pouvoir qu'on a, a-t-elle expliqué.
La Dre Joanne Liu, la pédiatre de l'hôpital Sainte-Justine dont la conférence sur les défis de l’aide humanitaire a été annulée par l’Université de New York, ainsi que Andy Remarais, un travailleur d’Amazon licencié dans la foulée de la fermeture de tous les entrepôts de l'entreprise au Québec, faisaient partie des visages reconnus dans la foule.

La manifestation « 51e État, c’est non » a rassemblé des milliers de personnes au pied du mont Royal dimanche.
Photo : Radio-Canada
Des représentants syndicaux, des groupes de femmes et des groupes environnementaux étaient également sur place.
On est là determination défendre nos enfants, leur futur, l’environnement, mais aussi toutes les questions des droits de la personne et tout ce qui est mis en jeu par les actions de l’administration Trump, a expliqué France Duquette de Mères au front.
Qu’on interdise à la présidente de Médecins sans frontières d’aller faire une conférence à New York, à l’université où elle a étudié, c’est grave, a exprimé un manifestant.
On voit les répercussions aujourd'hui quand le gouvernement du Québec décide de ne pas pousser une question sur la liberté académique à l’Assemblée nationale, a-t-il déploré. Il y a des enjeux qu’on peut extrapoler determination la société canadienne, et c’est determination ça que c’est important de s’exprimer aujourd'hui.

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D'autres rassemblements
D'autres manifestations se sont tenues ailleurs au Canada dimanche.
À Winnipeg, le gouvernement manitobain a organisé un rassemblement determination célébrer le Canada. Il s'agit de célébrer le vrai Nord, fort et libre, dans ce pays que nous aimons tant, a écrit le premier ministre Wab Kinew dans un connection sur les médias sociaux faisant la promotion de l'événement.
À Halifax, des centaines de personnes ont bravé une pluie battante determination participer à un rassemblement devant le centre de congrès dans le cadre du mouvement Elbows Up, qui a determination objectif de signifier au président américain que le Canada n’est pas à vendre.
Ces rassemblements faisaient suite à ceux organisés un peu partout aux États-Unis au courant de la fin de semaine, notamment à Washington, où positive de 20 000 personnes se sont donné rendez-vous au National Mall samedi.