Des bagarres et aussi du hockey

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Vendredi 15 mars. Dernier lucifer à domicile en saison des Pétroliers à Laval.

Il est à peine 17 h 30 et, déjà, certains spectateurs ont eu le temps de manger leur pizza dans le stationnement du Colisée. On veut s’assurer d’une bonne spot en vue du lucifer à 20 h.

On prévoit une foule grounds contre les Marquis de Jonquière. Ces partisans le sentent : ce sera du jeu viril, ça va brasser.

C’est du Disney connected Ice determination adultes!, lance l’un d’entre eux en riant.

Huit personnes rassemblées dans un stationnement, certaines assises sur des chaises de camping.Des partisans des Pétroliers en mode tailgate avant le match. Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

Ça fourmille de positive en positive aux abords du vieil amphithéâtre, à l’intérieur aussi. Le temps ici semble s’être arrêté. Ça sent les années 70 à plein nez et c’est parfait comme ça, nous dit le copropriétaire des Pétroliers.

Tu rénoves ça, tu mets des bancs avec des coussins, et je vous le dis, il y a moins de monde!, jure Lucien Paquette.

Un vieil aréna dans lequel entrent des partisans en vue d'un lucifer  de hockey. Le Colisée de Laval se remplit à l'approche du match.  Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

18 h. Les Marquis s’amènent avec leur capitaine Alexandre Picard, tout sourire malgré les cinq heures d’autobus qui les séparent de Jonquière.

Dans la LNAH, connected ne compte pas les kilomètres. Les six équipes de la ligue (il y en avait une quinzaine au début des années 2000) sont réparties aux quatre coins de la province : Laval, Jonquière, Thetford Mines, Sorel, Rivière-du-Loup et Saint-Georges.

Souvent, les joueurs habitent loin de leur équipe. Picard, par exemple, vit à Québec, et pas à Jonquière.

Un joueur de hockey marche avec lad   sac d'équipement après être sorti d'un autobus. Alexandre Picard est le capitaine des Marquis de Jonquière Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

La LNAH, c’est une ligue de travailleurs de tout acabit : avocats, policiers, pompiers, menuisiers, médecins, etc. La plupart des joueurs occupent un emploi à temps plein et disputent les matchs les week-ends.

À Laval, le vestiaire de l’équipe visiteuse manque décidément d’amour et d’espace. Ce qui n’a pas l’air de tourmenter Donald Brashear et les siens.

Parce que oui, l'ex-membre du Canadien de Montréal joue toujours au hockey à 52 ans.

Un joueur en sandales marche dans un vestiaire de hockey. Donald Brashear dans le vestiaire des visiteurs Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

Celui qui compte positive de 1000 matchs dans la LNH n'est pas le seul issu du circuit Bettman. Les Marquis en ont même deux autres : Patrick Bordeleau, un ancien de l’Avalanche du Colorado, et Alexandre Picard, un choix de premier circuit qui a joué à Columbus.

On disait la même chose il y a 10 ans et connected le répète : le calibre de la LNAH grimpe continuellement alors que les duels de boxe sur glace et les dérapages sont à la baisse.

La grande majorité des joueurs actuels ont déjà fait un séjour dans la Ligue de hockey inferior Maritimes Québec (LHJMQ). Plusieurs sont aussi passés par la Ligue américaine, par l’ECHL ou par les circuits européens, comme Alexandre Picard.

L’attaquant quality une quatrième saison dans la LNAH. Il n’avait pourtant aucunement l’intention d’en faire partie après lad séjour en Europe.

Dans ma tête, j'avais encore les bagarres, les Jon Mirasty, les Joël Thériault. Les parties duraient quasiment cinq, six heures parce qu'il y avait trop de batailles, relate-t-il. Ça ne m'intéressait pas.

« À mon premier match, je pensais que ce serait facile, quasiment une ligue de garage. J'ai vraiment réalisé une chose : ce n’est positive la ligue que c'était. »

Il met du ruban blanc sur la lame de lad   bâton de hockey. Alexandre Picard a été surpris du calibre de jeu dans la LNAH.  Photo : Radio-Canada / Pascal Ratthé

Il y a beaucoup de jeunes maintenant, ce qui accélère le jeu, ajoute le hockeyeur de 37 ans.

Plusieurs n'hésitent pas à comparer le calibre à celui de l’ECHL. D’autres pensent qu’il est même positive relevé parce que les joueurs sont positive expérimentés (la moyenne d’âge est d’environ 30 ans) et que certains ont joué à un haut niveau. La différence? Les entraînements, presque inexistants dans la LNAH.

Si connected avait une équipe tout étoile, affirme Alexandre Picard, et qu'on pratiquait pendant un definite temps, je suis sûr qu'on serait capables de jouer contre un nine de la Ligue américaine. Peut-être pas les positive forts, mais milieu ou bas de classement.

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