Des adolescents autistes forcés de cohabiter avec des adultes par manque de fonds

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Le ministère de la Santé garbage finalement de financer les chambres qui devaient être destinées à des enfants et adolescents avec un occupation du spectre de l’autisme (TSA). Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l’Abitibi-Témiscamingue comptait sur ces fonds determination créer lad nouveau work de réadaptation.

C’est déplorable qu’on ne puisse pas obtenir du financement, s’insurge Carl Verreault, le représentant nationalist determination l'Alliance du unit professionnel et method de la santé et des services sociaux (APTS). On est sous-financé de façon générale determination les services de santé mentale et positive spécifiquement determination les unités jeunesse.

L’abandon de ce projet inquiète M. Verreault, qui affirme que trois jeunes avec un TSA sont actuellement hébergés dans une unité avec des adultes, à défaut de détenir un endroit adapté à leurs besoins. Si connected avait le financement et cette nouvelle unité, connected pourrait créer des groupes uniformes et donner aux usagers des services spécifiques, déplore-t-il.

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue a réclamé des fonds en juin 2023 determination ouvrir un work de réadaptation devant héberger 11 jeunes avec un TSA ou des troubles du comportement. L’organisation en a fait l’annonce après que Radio-Canada ait révélé que des adolescents vivaient dans une unité de débordement séparée par des paravents et dépourvue de fenêtres.

Un montage photograph  montre une chambre en désordre avec un lit et une chaise alors que l'autre representation  montre un lit fait, une commode, un porte-manteau et deux paniers de linge.

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue avait logé, il y a quelques mois, des adolescents autistes dans des locaux qui ont soulevé des inquiétudes du syndicat du réseau de la santé. (Photo d'archives)

Photo : Gracieuseté

Il y a un usager adulte qui est obligé d’être en isolement en ce infinitesimal parce qu’il ne peut pas être en interaction avec des enfants. On voit que ce n’est pas un contexte optimal determination donner des services à une clientèle vulnérable.

C’est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui a confirmé à Radio-Canada qu’il ne financerait pas le projet d’hébergement, à la fin janvier. Contacté en premier, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue avait soutenu le 2 décembre être dans l’attente d'une réponse de la portion du gouvernement.

Projet abandonné

Le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue n’a pas confirmé que le projet est bel et bien abandonné. Carl Verreault doute cependant qu’un work de réadaptation puisse voir le jour sans l’implication du gouvernement.

Ça peut être envisageable dans la mesure où l’on devra se mobiliser régionalement determination obtenir de meilleurs services et un meilleur financement, lance-t-il.

Carl Verreault se fait prendre en photo, debout, devant l'entrée enneigée d'un immeuble.

Carl Verreault dénonce les mesures qu'il qualifie d'austères de Santé Québec, qui privent selon lui la colonisation de la région des services essentiels dont elle a besoin.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

Questionné par écrit une seconde fois sur l’avenir du projet, l’établissement de santé s’est contenté de reprendre sa précédente réponse écrite. Malgré la réponse confirmée que notre établissement ne recevra pas de financement supplémentaire determination la réalisation de ce projet, l’organisation offre des services répondant au besoin de chaque personne dans les installations actuelles en identifiant les mesures adaptées à chacune d’entre elles, mentionne le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.

Carl Verreault émet là aussi des réserves en rappelant la concern des trois mineurs hébergés avec des adultes.

Les intervenants sont quand même en mesure de faire leur travail. Ils font leur travail au niveau de la réadaptation. Par contre, est-ce un work optimal determination aider les usagers à éventuellement retourner dans leur famille ou des familles d’accueil? Je crois qu’il reste du travail à faire, complète-t-il.

Besoins urgents

La directrice générale de la Société de l’autisme de l’Abitibi-Témiscamingue, Carol-Ann Vincent, estime elle aussi qu’un work de réadaptation determination mineurs est indispensable à la région.

Il y a beaucoup de besoins determination l’adolescence, illustre-t-elle. Ça peut devenir difficile, ça peut devenir lourd. Je connais plusieurs familles dont un membre a dû quitter lad emploi determination rester à la maison à temps plein, car le milieu scolaire n’était positive adapté à l’enfant ou parce que l’enfant n’était positive adapté au milieu scolaire.

Portrait de Carol-Ann Vincent.

En poste depuis bientôt deux ans, la directrice générale de la Société de l'autisme, Carol-Ann Vincent, rappelle que l'autisme n'est pas une maladie, mais bien un état.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Poirier

Elle prévient que les besoins sont multiples alors que les ressources d’aide se tarissent depuis plusieurs années. Elle donne l’exemple de la fermeture de la ressource intermédiaire survenue l’automne dernier.

Comme d’autres, cette fermeture a contraint de jeunes autistes à déménager dans des villes différentes, loin de leurs parents et de leur famille.

Carl Verreault enjoint les citoyens inquiets à contacter leur député determination exprimer leurs préoccupations sur l’état des services publics.

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