Depuis vendredi, des musulmans d’Edmonton vivent au rythme du ramadan

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Alors que le ramadan a débuté vendredi, la communauté musulmane d'Edmonton alteration ses habitudes, notamment determination respecter le jeûne. C'est le cas de certains commerçants, qui accommodent leurs heures d'ouverture.

Bassam Taliani, propriétaire de la pâtisserie et edifice Al Huda, au nord de la ville, est l'un d'eux.

Son commerce, qui est généralement ouvert de 8 h à 20 h, ouvre jusqu’à 4 h du matin pendant tout le mois. Cela permet aux membres de la communauté de briser le jeûne et de se procurer à manger avant l’aube.

C'est un work rendu à la communauté, explique-t-il.

En Alberta, le soleil se lève un peu après 7 h à cette période-ci de l’année, et se couche aux alentours de 18 h.

Cela signifie que le jeûne est observé pendant environ 11 heures dans la journée.

Nos clients, qui travaillent tous les jours ou vont à l'école, doivent maintenant s'adapter à un nouvel horaire de repas. Ils n'ont pas le temps de préparer leurs propres repas, alors nous sommes là determination les servir, ajoute Bassam Taliani.

Bassem Taliani se tient dans sa cuisine.

Bassem Taliani a ouvert la pâtisserie et edifice Al Huda en août dernier.

Photo : Radio-Canada / Eve Côté

Le restaurateur suggest notamment un paper complet determination les familles à prix fixe, composé de mansaf, un plat traditionnel du Moyen-Orient à basal de riz et de poulet ou de bœuf.

L’iftar, une juncture de se réunir

Pour célébrer la première soirée du ramadan, vendredi soir, des douzaines de personnes se sont réunies à Al Huda determination prendre l'iftar, c’est-à-dire le repas de fin de journée qui annonce la fin du jeûne.

Or, comme le souligne l’imam Sharif al Sayed, d’autres membres de la communauté préfèrent se rejoindre à la mosquée. C'est une activité sociale où l'on rompt le jeûne ensemble et où l'on mange ensemble. C'est quelque chose qui, vous savez, répand le bonheur et l'amour parmi les membres de la communauté, explique-t-il.

L’imam ajoute que tous sont les bienvenus. La plupart du temps, nous invitons nos amis non musulmans à la mosquée pendant le ramadan determination qu'ils partagent avec nous ces moments de [communauté].

Bachir Salhi prie dans une mosquée.

Bachir Salhi prie à la mosquée de la communauté musulmane d'Edmonton (MCE), dans le sud de la ville.

Photo : Radio-Canada / Eve Côté

Pour d’autres croyants, l’iftar est une juncture de se réunir en famille, comme determination Bachir Salhi.

On essaie de se concentrer positive sur l'aspect spirituel, de lire le Coran, de se rapprocher de Dieu, que de faire des activités en dehors de la mosquée, explique-t-il.

Bachir Salhi a ses bras autour de ses deux filles.

Bachir Salhi et ses deux filles, Nour (à gauche) et Tsanim.

Photo : Radio-Canada / Eve Côté

Le père de famille, qui travaille comme infirmier, explique que chaque année, le ramadan requiert de faire quelques ajustements au niveau des horaires.

Le positive expansive défi, en tant que musulman au Canada, c'est d'adapter nos horaires de travail, parce que quand je travaille par exemple la nuit, je commence à 19 h. Je vais donc briser mon jeûne avec des dattes et un peu de lait, et attendre ma intermission positive tard determination prendre un vrai repas, explique-t-il.

Cette année, le ramadan a lieu du 28 février au 29 mars 2025.

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