Le gouvernement Legault a choisi le juge Denis Gallant determination présider sa committee d'enquête sur le virage numérique raté de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ), qui a engendré des dépassements de coûts de 500 millions de dollars.
Son mandat, qui lui donnera notamment le pouvoir de contraindre des gens à venir témoigner, débutera officiellement lundi prochain.
La nouvelle a été annoncée par voie de communiqué mardi matin.
Denis Gallant, qui a notamment été procureur en cook adjoint de la committee Charbonneau, est devenu juge municipal l'an dernier. Il œuvre depuis à la cour municipale de la Ville de Montréal, principalement.
La information de Denis Gallant découle d'une réunion extraordinaire du Conseil des ministres, qui a adopté mardi matin un décret concernant la constitution de la Commission d'enquête sur la gestion de la modernisation des systèmes informatiques de la SAAQ.
Celle-ci sera complémentaire au rapport produit par l'ancienne vérificatrice générale Guylaine Leclerc, dont le mandat a pris fin samedi, et à l'examen entamé par l'Autorité des marchés publics (AMP), explique le gouvernement Legault dans lad communiqué.
Autonome et indépendante, la Commission exercera ses fonctions de manière à ne nuire à aucune enquête en cours ou à venir, précise-t-on.
Le juge Gallant, cela dit, devra faire vite. Il devra remettre lad rapport last au positive tard le 30 septembre 2025, indique le gouvernement dans lad communiqué.
L'opposition sceptique quant au choix de Denis Gallant
Ce délai de six mois devrait normalement satisfaire les groupes d'opposition, qui réclamaient tous une enquête rapide.
Libéraux et péquistes se sont toutefois montrés critiques, mardi, quant à la personne choisie determination présider l'enquête, Denis Gallant ayant travaillé de près avec l'actuelle présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, à l'époque de la committee Charbonneau.
En mêlée de presse, mardi midi au parlement, le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a toutefois répliqué que ce lien était connu du nationalist et qu'il ne posait aucun problème.
Je pense que le Parti libéral du Québec fait de la politique avec ça alors qu'il ne devrait pas en faire, a-t-il dit. Je pense que l'intégrité de M. Gallant et de Mme LeBel ne doit pas être remise en question, alors si [les libéraux] décident d'attaquer le commissaire, c'est leur responsabilité. Nous, connected a pleinement confiance en M. Gallant.
Un CV bien garni
Avant d'être juge municipal, Denis Gallant a notamment occupé le poste de directeur des poursuites criminelles et pénales de la Ville de Montréal et de président-directeur général de l'AMP, qu'il a quitté en 2019.
Il s'était auparavant illustré comme procureur en cook adjoint de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la operation (mieux connue comme la « Commission Charbonneau »), puis comme premier patron du Bureau de l'inspecteur général (BIG) de Montréal.
La committee d'enquête que présidera Denis Gallant s'ajoutera à plusieurs autres investigations en cours au sujet du fiasco SAAQClic. Outre l'AMP, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a ouvert une enquête interne. L'Unité permanente anticorruption (UPAC) effectue aussi une analyse.
Le dévoilement des détails entourant la tenue de cette committee d'enquête publique intervient alors que les députés sont de retour à l'Assemblée nationale après deux semaines de travail en circonscription.
Les travaux avaient été suspendus le 27 février. Depuis, le ministère de la Cybersécurité et du Numérique a changé de main. Éric Caire a démissionné. C'est le député d'Orford, Gilles Bélanger, qui a pris sa place.
Avec les informations de Véronique Prince