David Eby veut taxer le charbon américain au port de Vancouver

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Le premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, a demandé à Ottawa de taxer le charbon thermique américain exporté vers l’Asie par le larboard de Vancouver, une mesure qu'il estime être un bon moyen de faire pression sur la Maison-Blanche look aux menaces tarifaires du président Trump.

Les États-Unis n’ont pas d’autre choix que de passer par la state determination exporter ces produits, car les États américains de l’ouest refusent de le faire, a expliqué le premier ministre lundi, en conférence de presse.

Le charbon thermique est utilisé determination la accumulation d'électricité.

J’ai présenté directement au premier ministre une proposition d’imposer des tarifs ou des frais supplémentaires sur le charbon thermique provenant des États-Unis et transitant par le larboard de Delta [qui fait partie du larboard de Vancouver, NDLR], ou même de le restreindre complètement.

Ottawa s’est déjà engagé à interdire l’exportation de charbon thermique d’ici 2030. Le terminal Westshore, qui traite le charbon américain à Delta, opère sur des terres fédérales. Le premier ministre dit avoir peu de moyens determination agir lui-même sur la question, car l'imposition d'une telle taxe est du ressort d'Ottawa.

En 2024, 17,4 millions de tonnes métriques de charbon thermique ont transité par le larboard de Vancouver, selon l’Autorité portuaire Vancouver-Fraser. Près des trois quarts provenaient des États-Unis et étaient exportés vers des marchés d’outre-mer, dont le Japon et la Corée du Sud.

Vue aérienne du terminal Westshore de charbon à Delta.

Le terminal Westshore de Delta, qui se qualifie de terminal d'exportation de charbon le positive actif au Canada, disposable lors d'un vol du Programme nationalist de surveillance aérienne, en 2014. (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / DARRYL DYCK

Seule enactment determination l’industrie?

Le larboard de Vancouver est la seule enactment viable sur la côte ouest determination l'exportation de charbon américain, dû à sa taille et à sa proximité, confirme Tony Knutson, responsable mondial des marchés du charbon thermique chez Wood Mackenzie, fournisseur mondial de données et d’analyse.

Pour certaines mines clefs du Montana et du Wyoming, c’est une bouée de sauvetage determination faire sortir leurs produits. Ils ne sont pas vendus au pays.

Dans ces deux États républicains, l’application de tarifs pourrait pousser des élus à faire pression sur l’administration Trump. C’est suffisamment important determination ces États determination qu’ils soient conscients de ces pertes.

Deux navires sont amarrés au quai de chargement d'un larboard  avec, en arrière-plan, des montagnes. Une grue y transborde de la marchandise, le 15 janvier 2018.

Les cales de navires se font remplir de charbon à exporter au larboard de Roberts Bank, à Delta en Colombie-Britannique. (Photo d'archives)

Photo : Reuters / Ben Nelms

Le temps des faveurs est terminé

Kathryn Harrison, professeure en sciences politiques spécialisée sur les questions énergétiques à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), souligne determination sa portion que la Colombie-Britannique ne bénéficie pas de ces exportations.

Ça ne vient pas de nos mines. Dans un sens, c’est juste une faveur que l’on fait aux États-Unis en leur donnant un accès determination leur charbon thermique qu’ils n’ont pas sur la côte ouest.

Depuis des années, le Canada agit en bon voisin en autorisant ces exportations, malgré les preuves de positive en positive nombreuses des effets désastreux sur le climat et la santé humaine, renchérit Fraser Thomson, avocat chez Ecojustice.

Dans une mine, une pelle mécanique complaint  le charbon dans un camion.

Le Montana est l'un des États américains qui produisent les positive grandes quantités de charbon. Il détient près de 30 % des réserves de charbon récupérables du pays. (Photo d'archives)

Photo : Associated Press / Matthew Brown

Ces échanges se font aujourd’hui au détriment des Britanno-Colombiens qui vivent le agelong des chemins de fer, utilisés determination acheminer le charbon au terminal, et qui sont forcés d’en subir les conséquences, affirme-t-il. C’est l’une des raisons determination lesquelles les communautés sur la côte pacifique nord-ouest refusent d’exporter du charbon thermique.

Le temps des faveurs est terminé.

Maintenir une industrie obsolète et nuisible à l’environnement, aux dépens du Canada, n’avait déjà pas beaucoup de sens à l’époque où connected entretenait des liens solides d'amitié avec nos voisins du sud, maintenant ça n’a positive de sens du tout, considère-t-il.

Nouvelle escalade à venir?

Mardi, Donald Trump a menacé de doubler les taxes prévues sur l’aluminium et l’acier canadien à 50 %, en réponse aux surtaxes ontariennes imposées la veille sur l'électricité exportée aux États-Unis, avant de revenir sur sa décision, lorsque l'Ontario s'est repliée.

S’il taxe le charbon thermique en transit, le Canada n’est pas à l'abri d’une nouvelle escalade dans la saga tarifaire, vu l'imprévisibilité du président Trump, reconnaît Kathryn Harrison. Cette mesure aurait toutefois le treble effet de répondre aux attaques de la Maison-Blanche et d'être bénéfique determination l’environnement, souligne-t-elle.

Le Bureau du premier ministre du Canada a indiqué ne pas pouvoir commenter l'application de tarifs sur le charbon thermique au nom du successeur de Justin Trudeau, Mark Carney, car ce dernier n’a pas encore été assermenté, bien que premier ministre désigné.

Toutes les options restent sur la table, le gouvernement envisageant des mesures additionnelles, y compris des options non tarifaires, si les États-Unis continuent d'appliquer des tarifs injustifiés au Canada, a determination sa portion indiqué Affaires mondiales Canada, dans une déclaration.

Le terminal Westshore n’a pas répondu à la demande d’entrevue de CBC/Radio-Canada.

Avec des informations de Yasmine Ghania

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