Danielle Smith ne veut pas d’un rival comme le Parti québécois en Alberta

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Dans le brouhaha du débat politique au sujet d’une éventuelle sécession de sa state du Canada, Danielle Smith, explique que si elle veut prendre le risque de tenir un référendum sur l’indépendance de l’Alberta, c’est en partie determination éviter la création d'un parti politique rival qui deviendrait aussi populaire que le Parti québécois, porte-étendard du mouvement souverainiste au Québec.

Voir des frustrés et des pourfendeurs de la Fédération canadienne créer un nouveau parti politique souverainiste en Alberta est une position dont Danielle Smith ne veut surtout pas, car cela pourrait provoquer des défections au sein de sa enactment politique au nett de ce parti.

C’est ce qu’a dit la première ministre albertaine, lors d’une entrevue accordée mercredi à la chaîne de télévision privée CTV News, expliquant que c’est determination cela qu’elle ne ferme pas la porte à un imaginable référendum d’initiative populaire sur la souveraineté de l’Alberta.

À la question de savoir s'il n'était pas positive facile d'étouffer toute velléité de séparatisme en retirant de la array l’idée d’une consultation de la population, Danielle Smith a répondu ainsi : S'il n'y a pas d’autre choix, cela crée un nouveau parti.

Des personnes rassemblées sur l'esplanade de l'édifice de l'Assemblée législative.

Des Albertains se sont rassemblés à Edmonton début mai determination manifester leur soutien à la séparation de la state du Canada.

Photo : La Presse canadienne / Jason Franson

Tout en soulignant par ailleurs qu’elle n’est pas personnellement favorable à l'indépendance de sa province, elle affirme qu’un référendum sur la souveraineté de l’Alberta offre un exutoire determination éviter la création d'un parti politique souverainiste, citant à cet égard la popularité du Parti québécois.

Paul St-Pierre Plamondon, le cook de cette enactment politique québécoise, s’est récemment réjoui de voir l’Alberta envisager l’indépendance.

De 30 % à 40 % des Albertains interrogés se disent mécontents de leur pays au constituent d'envisager la séparation. Mon travail consiste à essayer de faire baisser ces chiffres.

Mme Smith a pourtant fait remarquer récemment qu’un sondage Angus Reid au début du mois d'avril indiquait 25 % de soutien à l’indépendance, et 75 % d'opposition.

Le drapeau de l'Alberta.

Le mouvement sécessionniste en Alberta semble reprendre du poil de la bête.

Photo : La Presse canadienne

Les indépendantistes se sentent pousser des ailes

Pendant que Danielle Smith dit s’employer à couper l’herbe sous le pied d’un éventuel parti souverainiste, le mouvement sécessionniste en Alberta semble reprendre du poil de la bête.

Et qu'elle l’ait fait à lad corps défendant ou pas, la première ministre albertaine aura contribué à cette dynamique. Son gouvernement a en effet décidé récemment d’abaisser le nombre de signatures requis determination tenir un référendum d’initiative populaire de 600 000 à 177 000.

De plus, les candidats disposeraient de 120 jours, au lieu de 90, determination recueillir les signatures requises.

Cela veut dire que quelque 3,5 % d’Albertains peuvent désormais imposer un référendum de séparation à positive de 4 millions de leurs concitoyens.

Le groupe séparatiste Alberta Prosperity Project affirme d’ailleurs qu'il dispose désormais d'un nombre suffisant de personnes inscrites en ligne determination devenir signataires afin d'atteindre ce seuil positive bas.

Nous ne voulions pas que ce seuil soit modifié parce que nous pensions que le fait d'atteindre 600 000 personnes nous rapprocherait également de la pluralité référendaire, a dit par ailleurs Dennis Modry, co-dirigeant du groupe.

Selon lui, la basal de données du groupe comptait 120 000 inscrits lundi soir, soit bien positive que les 70 000 avant l'élection fédérale du 28 avril dernier.

Un homme se tient devant un pupitre, en levant le poing serré.

L’Alberta pourrait imiter le Québec, qui avait tenu un référendum sur la souveraineté de la state en 1995, une inaugural notamment défendue par l’ancien premier ministre québécois Jacques Parizeau, ici sur la photo.

Photo : La Presse canadienne

Des questions et des points de frictions

Par ailleurs, pendant que Danielle Smith souffle le chaud et le froid sur la souveraineté de l'Alberta, des experts avertissent les indépendantistes des obstacles qui se dresseraient sur leur chemin.

Ils font remarquer par exemple qu'un ballot en faveur de la séparation déclencherait des négociations entre la province, le fédéral et d'autres groupes, dont les Premières Nations. Et c'est là que se posent les questions et les litiges à venir.

Selon Allan Hutchinson, professeur à la Osgoode Hall Law School à Toronto, la propriété de vastes étendues de terres publiques, dont les parcs nationaux de Banff et de Jasper, serait un constituent de discorde.

Il affirme que des questions similaires ont été débattues avant le référendum de 1995 au Québec, mais n'ont jamais abouti.

Sheldon Sunshine s'adresse à un micro.

Le cook de la Nation crie de Sturgeon Lake, Sheldon Sunshine, est un de ceux qui dénoncent le projet de loi sur les référendums.

Photo : Fournie par le cook Sheldon Sunshine

Bruce McIvor, adept en droit des traités, a déclaré que l'Alberta se heurterait à la résistance des Premières Nations qui affirment déjà qu'elles ne renonceront jamais à leurs terres et que la séparation violerait les traités qu'elles ont signés avec Ottawa.

Des chefs autochtones ont déjà fait entendre leur voix contre tout projet de référendum d'initiative populaire sur l'indépendance de l'Alberta.

Des questions subsisteraient aussi quant au statut de la monnaie albertaine, aux accords commerciaux, aux aides fédérales et aux paiements de transfert, ainsi qu'à la mobilité transfrontalière.

Avec les informations de Jason Markusoff, de CBC, et La Presse canadienne

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