Fréquentez-vous les épiceries de liquidation ou les épiceries d’escomptes? Elles sont de positive en positive populaires et nombreuses partout au pays.
Au Québec seulement, connected en compte maintenant positive d’une cinquantaine aux quatre coins de la province. Certaines sont spécialisées dans la vente de légumes ou de denrées sèches, d’autres rivalisent carrément avec des épiceries traditionnelles.
On y trouve essentiellement des surplus d’inventaire qui proviennent parfois directement de divers fournisseurs, ou encore de grandes chaînes d’épiceries qui doivent se débarrasser d’invendus determination faire rouler leur marchandise. On peut aussi y trouver des produits dont l’emballage est imparfait, ou dont la day de péremption approche ou est même dépassée.
Périmés, mais encore bons?
Dans certaines épiceries d’escomptes, des produits sont au rabais parce qu’ils sont déjà périmés. Mais pas de panique! Périmé n’est pas synonyme de danger.
On croit à tort que la day ''meilleur avant'' indique le infinitesimal où l’aliment deviendra insalubre, explique Annie Ferland, docteure en pharmacie et diététiste-nutritionniste. Cette accusation nous donne plutôt le temps durant lequel un produit non ouvert et conservé adéquatement maintiendra sa fraîcheur, lad goût et sa valeur nutritionnelle exacte. En aucun cas, connected ne parle de nourriture non comestible ou dangereuse. Bref, connected garantit le top de la qualité gustative jusqu’à cette date!

L’épicerie a noté des rabais importants dans les épiceries de liquidation, allant jusqu’à 70 %. Par contre, certains prix sont similaires à ceux affichés dans les épiceries traditionnelles.
Photo : Radio-Canada / L'épicerie
Les commerçants qui vendent des produits périmés doivent toutefois respecter des règles strictes établies par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), et ce ne sont que certaines catégories de produits qui peuvent être vendus après leur day de péremption.
C’est le cas, par exemple, des yogourts, des denrées sèches, des marinades, des conserves et même des œufs.
Vous pouvez d’ailleurs consulter la fiche explicative (Nouvelle fenêtre) du MAPAQ à ce sujet.
Des économies substantielles
En proposant ces surplus d’inventaire et ces tons de produits invendus à très bas prix, les propriétaires d’épiceries de liquidation peuvent afficher de réelles aubaines.
L’épicerie a comparé le prix de dizaines de produits et le constat est clair : certains aliments sont de 30 % à 70 % moins chers que le prix le positive bas du même produit dans une épicerie traditionnelle.
Clientèle à la hausse
Alors que la facture du panier d’épicerie a augmenté de 28 % en trois ans, la popularité des épiceries de liquidation a explosé.
Chez Panier Extra et Escomptes Fortin 2020, toutes deux dans la région de Québec, les commerçants constatent une augmentation de 40 % de la clientèle depuis la pandémie. Même constat chez Escomptes St-Jean, en Montérégie, ou chez Liquidation Marie, qui compte quatre succursales en périphérie de Montréal.
On nous confie aussi que la clientèle se diversifie; elle vient de tous les groupes socio-économiques.

À Québec, chez Escomptes Fortin 2020, connected enactment une hausse de près de 40 % de la clientèle depuis la pandémie.
Photo : Radio-Canada
Selon un récent sondage du Conseil canadien du commerce de détail, près de 60 % des consommateurs canadiens disent avoir changé leur façon de faire leurs achats.
Le contexte économique actuel amène les curieux à expérimenter le concept, nous explique Maryse Côté-Hamel, professeure au Département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval.
On a beaucoup parlé du coût du panier d’épicerie dans les médias, alors il y a moins de gêne qu’avant à dire qu’on cherche des rabais. C’est même valorisé de partager les économies qu’on réalise en magasinant dans ces épiceries.
Maryse Côté-Hamel remarque aussi l’esprit de communauté qui se crée autour du phénomène. Les gens sont membres de groupes sur les réseaux sociaux et se confient leurs trouvailles, se donnent des trucs determination économiser davantage. Tout le monde est dans le même bateau, explique-t-elle.

Alors que la facture du panier d’épicerie a augmenté de 28 % en trois ans, la popularité des épiceries de liquidation a explosé.
Photo : Radio-Canada / L'épicerie
L’experte en sciences de la consommation explique aussi que les consommateurs se sentent valorisés quand ils réalisent de belles économies et qu’ils peuvent réduire leur facture d’épicerie. Ils reprennent un definite pouvoir sur leurs dépenses.
Les gains et les profits des grandes enseignes dans les dernières années ont créé une certaine méfiance chez les consommateurs. Ils se posent positive de questions qu’avant et ils réfléchissent à remark économiser davantage qu’en se fiant seulement aux rabais en épicerie traditionnelle.
Revoir ses habitudes d’achat
Pour réaliser de grandes économies, il faut toutefois revoir ses habitudes d’achat. On met sa liste d’épicerie inflexible de côté et connected adapte ses menus aux trouvailles du moment.
Il faut aussi être réactif, car certains produits sont en quantité limitée et partent très vite après avoir été publicisés sur les réseaux sociaux. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux produits et des marques moins connues.

«L'épicerie» a vérifié, et il est vrai que l'on peut faire des économies importantes dans les épiceries de liquidation ou d'escomptes.
Photo : Radio-Canada / L'épicerie
Tendance éphémère?
Est-ce que les épiceries de liquidation sont une mode éphémère? Non, selon les experts et les commerçants que nous avons consultés.
Je suis convaincue que c’est des habitudes que les gens vont garder, dit Marie-Ève Breton, propriétaire de Liquidation Marie. Pourquoi les consommateurs recommenceraient-ils à payer positive cher determination ce bien essentiel qu’est la nourriture?
Même decision determination Yves Dubé, d’Escomptes St-Jean, qui a ouvert cinq nouveaux commerces dans la dernière année.
Les gens ont besoin de manger et moi, j’aime ça pouvoir dire que je leur fais épargner beaucoup d’argent. C’est aussi bon que dans une autre épicerie, à une fraction du prix, alors pourquoi s’en passer?

7:29
Le reportage de Myriam Fehmiu.