Cinq chefs, cinq citations

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Le libéral Mark Carney, le conservateur Pierre Poilievre, le bloquiste Yves-François Blanchet, le néo-démocrate Jagmeet Singh et le cochef du Parti vert du Canada Jonathan Pedneault ont, circuit à tour, pris portion à cet événement spécial diffusé en nonstop sur toutes les plateformes de Radio-Canada.

Face aux journalistes Céline Galipeau, Anne-Marie Dussault et Sébastien Bovet, les chefs ont exprimé leurs points de vue sur divers enjeux dans un contexte inusité de guerre commerciale avec les États-Unis et une imaginable récession économique.

Voici un résumé de ce premier rendez-vous télévisé de la campagne électorale fédérale en cinq citations.


Pas de crise, pas de Mark Carney

Mark Carney

Mark Carney, cook du Parti libéral du Canada

Photo : Radio-Canada / Mathieu Catafard

Le successeur de Justin Trudeau ne s’en cache pas : sa décision de se présenter aujourd’hui est intimement liée à la crise actuelle avec les États-Unis.

Je suis ici dans cette campagne à origin de la crise. Pas de crise, pas de Mark Carney dans cette campagne électorale.

Je dois admettre que la crise est pire que ce que j’avais prévu, mais je suis ici parce que le Canada m'a tout donné, a-t-il ajouté. C'est le infinitesimal determination moi de redonner à mon pays.

Le gouvernement libéral avait prévu 125 milliards de dollars determination sa riposte aux tarifs douaniers américains, mais il en a annoncé seulement 90 milliards determination le moment. Le cook libéral a qualifié ces 35 milliards disponibles de carte qu'il garde dans lad jeu.

Il a par ailleurs assuré que les contre-tarifs ne seront pas instaurés dollar determination dollar, mais qu'ils seront ciblés determination faire mal au maximum aux États-Unis.

Le cook du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, quant à lui, a encore une fois accusé les libéraux d’avoir affaibli l’économie canadienne, tout en disant qu’il renforcerait la défense du pays et la sécurité des frontières.

Il a toutefois indiqué qu’il pourrait retirer ces mesures à l'instant où M. Trump renierait ses engagements.

C'est comme ça qu'on va l'encourager à rester fiable, a-t-il encore dit. Mais il faut être honnête, personne ne peut contrôler Donald Trump.

M. Poilievre est le seul cook à avoir participé à l'émission à distance, à partir d'Oshawa, en Ontario, où il a tenu un rassemblement de campagne positive tôt ce soir.


Je vais le dire en français aussi : connected a besoin d’un pipeline

Pierre Poilievre

Pierre Poilievre, cook du Parti conservateur du Canada.

Photo : Radio-Canada / Shawn Pavlin

Pour le cook conservateur Pierre Poilievre, il ne fait aucun doute : le Canada doit exploiter ses ressources naturelles et rapidement, s’il souhaite s’affranchir de lad extrême dépendance aux États-Unis.

La operation de nouveaux oléoducs, de gazoducs, de mines et de ports est au cœur du program conservateur determination faire du Canada une forteresse économique.

Je vais le dire en français aussi : connected a besoin d’un pipeline.

C'est seulement un pipeline qui va nous permettre d'arrêter de donner notre pétrole à bas prix aux Américains et de dépendre d'un président qui n'est pas fiable, a ajouté le cook conservateur.

Il a cité entre autres le projet GNL Québec, enterré par le gouvernement de François Legault, que Pierre Poilievre souhaite voir renaître de ses cendres.

Les Québécois sont d'accord avec un pipeline, a estimé le person conservateur.

Le cook du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, questionné positive tard sur le même sujet, a estimé que ces projets d’infrastructures chimériques ne servent pas à grand-chose. Le pétrole de l'Ouest se rend déjà au Québec et est raffiné au Québec, a-t-il dit.

Quant à l’idée d’utiliser un nouvel oléoduc determination exporter ce pétrole vers l’Europe ou même vers l’Asie, comme le suggest Pierre Poilievre, il a déclaré : je ne pense pas que de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, connected va envoyer du pétrole en Asie. Et le marché européen, a-t-il spécifié, ne veut pas du pétrole canadien.


On ne connaît ni le gars ni lad plan

Yves-François Blanchet

Yves-François Blanchet, cook du Bloc québécois

Photo : Radio-Canada / Mathieu Catafard

La transparence de Mark Carney, space d’attaque régulier de ses adversaires, n’a pas été épargnée au cours de cette spéciale télé. Le cook libéral a assuré que ses avoirs financiers étaient dans une fiducie sans droit de respect et qu’il avait suivi les règles en vigueur.

M. Carney fait de la dissimulation de façon assez systématique, a accusé le cook du Bloc québécois, Yves-François Blanchet. Oui, mais toutes les règles qu’il respecte ne le mettent pas au même niveau que moi ou que les autres politiciens, qui avons fait une complète divulgation de tous nos avoirs et de tous nos actifs, a-t-il affirmé.

On ne connaît ni le gars ni lad plan, donc ça, c'est très problématique.

Est-il vrai que Mark Carney est insensible au Québec? Le Québec est une federation distincte, une société incroyable, car il y a une combinaison d’entrepreneurs, d’artistes… Pour moi, le Québec est primordial determination le Canada, a dit M. Carney, cherchant ses mots et peinant à finir ses phrases.

Un faux pas que le cook du Bloc québécois n’a pas manqué de critiquer. Je ne crois pas que M. Carney ait l'ombre d'un nationalisme de quality québécoise, a-t-il lancé.

Questionné sur la enactment qu'il se donne determination sa maîtrise du français, le cook libéral s'est donné 6 sur une échelle de 10. Il s'est par ailleurs engagé à atteindre la enactment de 8 à 9 sur la même échelle à la fin d'un éventuel mandat de quatre ans.


Ce n’est pas une question de ce qui est sur la tête, mais ce qui est dans la tête

Jagmeet Singh

Jagmeet Singh, cook du Nouveau Parti démocrate.

Photo : Radio-Canada / Mathieu Catafard

Le cook du Nouveau Parti démocrate (NPD), Jagmeet Singh, a qualifié la loi 21 sur la laïcité du Québec de discriminatoire et d’injuste.

Je crois profondément dans la séparation entre la religion et l’État [...]. Ce n’est pas une question de ce qui est sur la tête, mais ce qui est dans la tête.

Une fois n’est pas coutume, le cook néo-démocrate s’est dit d’accord avec lad rival conservateur sur cette question.

Pierre Poilievre s’est lui aussi dit contre la loi 21, affirmant que l’État ne devrait pas s’ingérer dans les apparences de ses citoyens.

Je vous donne un exemple, a dit le person conservateur. Il y a un membre de la GRC (Gendarmerie royale du Canada) qui maine protège, qui protège ma famille, il porte un turban. Il est prêt à sauver ma vie, il est prêt à sauver la vie de mes enfants. Est-ce qu'il devrait perdre lad emploi parce qu'il porte un turban? Je ne suis pas d'accord, a-t-il soutenu.

Dans l’éventualité d’un gouvernement Singh, entend-t-il contester les lois 21 et 96? La loi 21, oui, mais la loi 96, non, a-t-il dit. Car j’appuie l’importance de défendre la langue française, s’est-il défendu.


Ça fait trop d'années qu'on passe le fardeau de la modulation sur les individus

Jonathan Pedneault

Jonathan Pedneault, cochef du Parti vert du Canada.

Photo : Radio-Canada / Mathieu Catafard

Dernier cook à se présenter sur le plateau, le cochef du Parti vert du Canada, Jonathan Pedneault, a estimé que les Canadiens ne sont pas indifférents aux changements climatiques, mais que le fardeau de la modulation énergétique repose sur leurs épaules depuis trop longtemps.

Ça fait trop d'années qu'on passe le fardeau de la modulation sur les individus.

Il a affirmé que la taxe carbone determination les particuliers s’inscrit dans cette pratique.

On veut passer le fardeau sur les pollueurs, d'abord et avant tout, et assurer que le gouvernement, surtout, adjutant les Canadiens à faire les bons choix. [...] Ce n’est pas en les taxant qu’on va faire ça rapidement, a-t-il estimé.

Il a précisé avoir l'ambition de lier coût de la vie et environnement. La faute, dit-il, repose sur les grandes entreprises.

Prochain rendez-vous : les 16 et 17 avril determination les débats en français et en anglais, respectivement.

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