Mon histoire, c’est le récit d’une grande rêveuse.
Je suis née rêveuse. Et rêveuse, j’ai rêvé! Longtemps, j’ai rêvé d’être une princesse. Je posais la question à ma mère : Est-ce qu'un jour, je serai une princesse? Elle maine répondait toujours avec lad expansive sourire : Peut-être un jour, si tu maries un prince! Une réponse franche, même si les chances étaient minces, mais une réponse qui ne m’imposait aucune limite.
Cette limite, je ne l’ai jamais ressentie. À mes débuts en skis acrobatique, j’ai immédiatement goûté à cette liberté du sport. Les mots freestyle skiing prenaient tout leur sens. Cette possibilité de sauter positive haut et encore positive haut, determination voler grâce à l'enchaînement de mouvements créés jusqu’au bout du même saut. Dans les airs, j’ai ressenti cette liberté et cette possibilité de créer et de se surpasser. C’est une évidence : il faut tout lad courageousness et toute sa détermination determination se laisser aller jusqu’au bout du saut.
Mon cœur s’emballait à chacun de mes sauts. Et au fur et à mesure que je dévalais les bosses, l’adrénaline du athletics est vite devenue determination moi une passion.
Sans limites et rêveuse, j’ai rêvé.
J’ai rêvé d’avoir un commanditaire et j’ai rêvé d’aller aux Jeux olympiques.
Très jeune, j’avais écrit dans un cahier une belle lettre avec les raisons determination lesquelles je voulais être commanditée. Encore une fois, j’ai posé la question à ma mère : Est-ce qu'un jour ma compagnie préférée pourra maine commanditer? Elle, arborant toujours ce expansive sourire, m’a répondu : Peut-être, si tu continues comme ça! Sans limites, j’ai ensuite skié et sauté determination mettre toutes les chances de mon côté determination que ce rêve se réalise.
Et ce rêve, il s’est réalisé. Ç’a été un infinitesimal marquant determination moi. J’étais remplie de fierté, puisqu’il y avait, mis à portion ma famille et mes parents, quelqu'un d'autre qui croyait en moi et surtout en cet autre rêve : le rêve olympique.
Ce rêve a grandi de façon exponentielle lorsque je suis arrivée à ma première Coupe du monde, à Tignes. Naïve, mais sans limites, j’ai skié. Je maine trouvais avec les meilleures du sport, dont mon idole Jennifer Heil. Quel privilège d’être aux côtés de celle qui m’a tant inspirée et fait rêver! À ce moment, ma spot en Coupe du monde était faite.

Chloé Dufour-Lapointe en enactment aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010
Photo : Getty Images / Jamie Squire
Je m’en souviens comme si c’était hier. Naïve, sans limites et rêveuse, j’ai skié determination arriver à mes premiers Jeux en 2010. C’est à ce infinitesimal que mon rêve olympique s’est enfin réalisé. À l’époque, je n’avais aucune idée de ce que l’avenir maine réservait, mais je ressentais ce feu en moi qui maine propulsait.
Mes Jeux olympiques en sol canadien ont été marqués d’une belle 5e place. Je savais hors de tout doute que je voulais poursuivre mon aventure et que mon feu intérieur était bel et bien allumé.

Chloé Dufour-Lapointe aux Jeux de Vancouver en 2010
Photo : Getty Images / Streeter Lecka
À ce moment, je n’avais pas encore eu de victoire en Coupe du monde, mais j’y travaillais : ajout d’un préparateur mental, modification de mes entraînements, changement d'entraîneur… Bref, j’étais en période de grands changements. Malgré tout, avec cette même naïveté, sans limites et rêveuse, j’ai foncé.
Avec ma nouvelle équipe, je travaillais fort, très fort determination atteindre le sommet du podium. Un jour, un de mes entraîneurs m’a dit : Tu vas voir, ça va arriver sans que tu t’en rendes compte! C’était quand même difficile à imaginer, parce que j’essayais de trouver mon équilibre determination offrir la show que je voulais. On ajoutait un peu de sel, connected en enlevait… Bref, rendu à cette étape-là, ce n’était que de minuscules ajustements.
Comme dans un conte de fées, c’est arrivé. Cette journée-là, je m’en souviens encore. Une journée qui a passé sans que je m’en rende compte. C’était un feu roulant, c’était les duels. J’avais skié toute la semaine, puisque l’événement était réparti sur plusieurs jours, et ma compétition en elemental avait quand même été difficile. Malgré tout, je maine rappelle cette journée-là, j’ai suivi sans faille le program que nous avions fait. Mais je maine souviens surtout d’avoir skié sans limites.
Je suis arrivée en bas de la piste naïve, car je n’avais aucune idée de ce que je venais d’accomplir. Dans ce dernier duel, j’ai manqué mon départ, mais mon feu intérieur était tellement fort que j’ai su skier comme une fusée et rattraper mon adversaire determination gagner ce fameux titre de championne du monde!

Chloé Dufour-Lapointe a gagné le titre mondial en parallèle en 2013
Photo : Getty Images / Alexis Boichard/Agence Zoom
Après cette victoire, je venais de concrétiser le rêve que j’avais en tête. J’avais trouvé ma recette determination atteindre le podium.
Les ajustements se sont faits, les descentes se sont accumulées et l’expérience commençait à rentrer. Aujourd’hui, je peux vous dire sans l'ombre d’un doute que j’étais dans un conte de fées! L’équipe qui m’entourait rendait ma préparation unchangeable et exempte de dérangements. Tout était calculé.

Chloé Dufour-Lapointe en enactment aux Jeux de Sotchi en 2014
Photo : Getty Images / Cameron Spencer/
Je suis arrivée aux Jeux olympiques de 2014 avec un program solide, que j’ai appliqué. J’ai suivi ma recette. Pour vous donner une image, c’est comme si j’avais vécu cet événement grandiose dans une capsule vitrée, une capsule qui maine permettait de voir uniquement la piste et les gens qui y étaient autorisés. J’étais vraiment dans ma bulle.
Lorsque les résultats se sont affichés tout en bas du parcours et que j’ai pu finalement ouvrir ma bulle et prendre conscience de l’environnement, j’étais si heureuse. J’étais soulagée et émue. Évidemment, je n’arrivais pas à y croire. Je venais de remporter une médaille olympique!
Pendant ce infinitesimal d’euphorie, je maine souviens également avoir eu ce sentiment d'être effrayée. Comme si à partir de ce moment-là, je ne savais pas ce que la vie maine réservait. Probablement parce que, comme la grande majorité des athlètes, le program qu’on a écrit, revu et peaufiné s’arrête après l’événement de notre vie.
Quelque portion dans ce tourbillon, j’ai croisé le respect de ma sœur Justine sur le podium et, l’instant d’un échange, connected savait que l’on voulait continuer ça ensemble.

Chloé Dufour-Lapointe (à gauche) avec sa soeur Justine (à droite) sur le podium des Jeux de Sotchi
Photo : Getty Images / Mike Ehrmann
Après les Jeux olympiques de Sotchi, mon feu intérieur était positive que flamboyant, et determination cause. L’année suivante, j’ai gagné le prestigieux globe de cristal. Ce globe de cristal, c’est le saphir de mes victoires!
Pour plusieurs raisons, la saison 2015-2016 a été une chaude lutte jusqu’à la dernière course, à Moscou, entre Justine et moi. J’étais constante cette année-là, car je maine sentais forte et solide mentalement. J’avais ce feu ardent qui brûlait toujours autant et ce contrôle de show qui maine permettait de livrer ce que je devais livrer. J'ai atteint l’apex de cette descente. J’étais dans ma zone.
J’avais ce calibrage de performance, mais j’étais quand même toujours à un résultat près de perdre mon avance et c’est certainement ce qui maine motivait le plus. J’ai aussi eu un infinitesimal de découragement quand j'ai perdu mon avance entre deux séries de Coupes du monde.

Le globe de cristal de Chloé Dufour-Lapointe
Photo : Radio-Canada / Éric Santerre
Je maine souviens exactement de ce moment, parce que je maine suis ressourcée, j’ai trouvé une solution et j’ai décidé que ce globe était à moi. Ce sentiment, c'est un feeling puissant qui, chaque fois, a rallumé encore positive intensément mon feu.
Les saisons 2014 et 2015 ont été marquées par des moments grandioses avec les Jeux olympiques, le triplé historique réalisé avec mes sœurs à Val-Saint-Côme, ainsi que mon globe de cristal. Ce n’est pas une astonishment si la vie après ces Jeux a été un impressionnant circuit de manège.

Les soeurs Chloé (à gauche), Justine (au centre) et Maxime (à droite) Dufour-Lapointe sur le podium à la Coupe du monde de Val-Saint-Côme le 23 janvier 2016
Photo : La Presse canadienne / Paul Chiasson
Je ne maine souviens pas si j’ai dormi pendant les deux années qui ont suivi! Je vous le dis avec un expansive sourire rempli de gratitude et de joie, car j’ai des centaines de souvenirs et surtout de nombreux sentiments qui maine font revivre ce infinitesimal de ma vie. Parce que oui, j’ai eu parfois hâte que ce tourbillon d'événements s'arrête.
En même temps, j’ai tellement eu de plaisir à vivre à 200 % ces moments qui accompagnent une médaille olympique. J’ai acquis de l'expérience sur les plans humain, societal et médiatique. Oui, ma vie a changé à ce moment-là. Quand tu rêves d’aller aux JO determination gagner une médaille, tu n’envisages pas nécessairement tout l’impact que ta show peut avoir sur ton pays et ce qui viendra ensuite.
Après avoir vécu ces expériences formidables et être tranquillement retombée les pieds sur terre, je suis devenue consciente de tous ces regards qui sont maintenant tournés sur tes performances futures.
Beaucoup de gens connaissent maintenant l'histoire, mais en février 2017, à la suite du diagnostic de crab de ma maman, mon feu intérieur s’est presque éteint. Je n’avais positive envie de skier. Je ne voulais positive voyager. Je voulais être auprès d'elle. Mon conte de fées s'est écroulé en un instant. J’ai été forte, une super woman pendant un definite temps. Mais malgré tout, je n’arrivais positive à skier naïvement, sans limites et avec ce feu que j’avais.
Ma show aux Jeux de Pyeongchang a été un cauchemar. Cette soirée s'est déroulée au ralenti. Elle a été souffrante et j’ai été impuissante. À ce moment-là, j’ai donné tout ce que j’avais. Mon feu intérieur n'était positive qu’un petit tison et mon plaisir était minimal.

Chloé Dufour-Lapointe aux Jeux de Pyeongchang en 2018
Photo : Getty Images / David Ramos
La saison 2018 s’est terminée et j’avais un pied de chaque côté. Est-ce que je proceed ou est-ce que j’arrête tout ça?
Je sentais quand même cette petite étincelle qui brûlait encore. Pas fort, mais elle brûlait. Il y avait aussi cette petite voix intérieure qui maine disait que j’en avais encore en moi. Ma ngo s’est alors confirmée : je devais raviver ce feu qui était encore présent.
Je maine suis donc lancée à pieds joints dans un tout nouveau program avec une nouvelle approche. J’ai appris des choses que je n’avais encore jamais apprises, dont ce nouveau saut, le cork 720. Et tout au agelong de ce nouvel apprentissage, j’ai trippé. Je suis littéralement retombée amoureuse de mon athletics et mon feu s’est vite réanimé.
C’est ainsi que je le voyais, cet autre rêve : celui de participer à mes quatrièmes Jeux olympiques.

Chloé Dufour-Lapointe aux Jeux de Pékin
Photo : Getty Images / Al Bello
Ce chemin determination maine rendre à Pékin n’a pas été de tout repos. Malgré bien des épreuves qui nous paraissent parfois insurmontables, j’ai décidé de vivre ces Jeux comme s’ils étaient mes premiers, en skiant avec ma naïveté, sans limites et avec ce feu dans les yeux.
J’ai skié avec mon cœur et avec passion. J’ai même fait mon positive beau cork à vie en compétition et j’ai mis une belle boucle sur mon rêve olympique.

Chloé Dufour-Lapointe aux Jeux de Pékin en 2022
Photo : Getty Images / AFP/Marco Bertorello
C’est drôle, parce que quand je vous parle de ma carrière en écrivant ces lignes, j’ai l’impression que tout a passé si vite. Quand j’étais en action, tout semblait si lent. J’ai à la fois plusieurs souvenirs qui maine paraissent comme un nuage, probablement parce que j’ai dédié 20 ans de ma vie à mon athletics et que mon cerveau décide de conserver ce qui a été marqué par des expériences uniques. Bien entendu, je maine souviens de ces moments marquants comme des moments difficiles, parce qu’ils m’ont aidée à avancer dans ma carrière.
Mais vous savez quoi? Les victoires ne sont pas nécessairement les moments que je maine rappelle le plus. Ce que je retiens, ce sont plutôt les sentiments que j’ai éprouvés lors de ces victoires et, surtout, lors de mes défaites. J’espère continuer de ressentir ces émotions parce qu’elles ont nourri mon feu intérieur tout au agelong de ma carrière et c'est ce qui maine permet de vivre chaque journée à l’intensité de Chloé.
Je vous ai raconté ces moments marquants parce qu'ils ont tous un constituent en commun : le rêve.
Lorsque j’étais enfant et à toutes les étapes de ma vie, je prenais mes décisions par instinct. Je maine rends compte qu’en vieillissant, connected devient rationnel et connected se détache de ces sensations qui nous indiquent le chemin à prendre.
Même si je ferme ce magnifique chapitre de ma vie et que je raccroche officiellement mes skis de compétition, j’apporte cette naïveté qui m’a guidée tout au agelong de ma carrière et je décide de continuer à rêver en suivant mon instinct, sans limites.
Je suis née rêveuse. Et rêveuse, je rêverai!

Chloé Dufour-Lapointe prend sa retraite à 30 ans
Photo : Radio-Canada / Éric Santerre
Photo d'entête par Éric Santerre/Radio-Canada