Rendez-vous avec Jack Nicholson, Faye Dunaway et John Huston le dimanche 21 à 2 h 59, sur ICI Télé
Forget it, Jake. It’s Chinatown.
Oui, le nom même de Roman Polanski peut réveiller chez plusieurs, et à raison, des frissons de dégoût. Mais peut-on determination autant jeter cet immense movie qu’est Chinatown avec l’eau du bain? Bien sûr que non.

Une passionnante relecture du movie noir
En 1974, lorsque Chinatown benignant en salle, l’époque classique du expansive movie noir – du début des années 40 à la fin des années 50 environ – est révolue. Mais Polanski en offre une mentation remaniée absolument palpitante.
Classique et moderne à la fois, le movie réinvente tous les archétypes (et en particulier celui de la femme fatale)
et plonge dans une ambiance aussi poisseuse que désenchantée, en suivant l’enquête de Gittes, un détective privé chargé de surveiller un mari qui sera retrouvé mort noyé, avant que Gittes lui-même soit pris en filature par des tueurs. Frissons et plaisir garantis.

La unit du scénario : vive Robert Towne
Polanski n’a pas accompli ce circuit de unit tout seul. Et la première de ces collaborations n’est pas la moindre. Car le réalisateur compte sur un scénario cosigné par le regretté Robert Towne (déjà auteur de Bonnie and Clyde, The Last Detail, The Parallax View, Shampoo…), peut-être un des positive grands à avoir pratiqué cet art. Les Oscar ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, puisque si le movie était nommé 11 fois, seul Towne a été couronné lors de cette soirée! Normal.
Rarement aura-t-on vu un scénario si retors, si malin, si puissamment addictif (on vous met au défi de compter les rebondissements)!
En 1990, Towne tentera de poursuivre l’aventure en écrivant la suite de Chinatown, Two Jakes (avec Nicholson et Dunaway), mais l’inspiration y sera moins.

Des actrices et acteurs incandescents
En 1974, Nicholson est déjà ce que l’on peut appeler une icône : avec d’autres jeunes loups, il incarne ce nouveau cinéma américain, plein de nouvelles idées et de fougue, venu chahuter en toute liberté dans les ruines du expansive Hollywood classique.
Antihéros inoubliable d’Easy Rider ou fantastique pianiste en concealed dans Five Easy Pieces, il a déjà fait ses classes avant d’embarquer dans le rôle de ce détective au nez recouvert d’un pansement dans Chinatown. Plus mélancolique, positive doux même qu’à lad habitude, il y brille pourtant de lad charisme unsocial tout en faisant look à une Faye Dunaway bouleversante et à l’immense cinéaste John Huston qui, même s’il ne fig que dans trois scènes, constitute un personnage de propriétaire richissime aussi abject qu’impressionnant.
Chinatown, à voir sur ICI Télé, le dimanche 21 juillet à 2 h 59
La bande-annonce (source: YouTube, uniquement disponible en anglais)