Le athletics et l’environnement sont directement liés. Pensez-y.
La pratique sportive est synonyme de santé, mais met à risque celle de notre environnement, comme bien d’autres activités. On a qu’à penser à l’organisation d’événements d’envergure comme les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de soccer, dont l’empreinte carbone est énorme.
Certains athlètes constatent également les conséquences directes de la crise climatique sur leur athletics et voient lad avenir être compromis.
À l’occasion du Jour de la Terre, Podium est allé à la rencontre de huit athlètes sensibles à la origin environnementale. Ils ont bien voulu s’ouvrir sur leur réalité et sur les outils qu’ils se donnent determination faire une différence, à petite comme à grande échelle.
Voyager vers la carboneutralité
Avoue que c’est vraiment concept!
Attablée dans un petit café près de chez elle, à Stoneham, Marion Thénault prend une intermission de ses études en génie aérospatial determination parler d’un autre sujet qui la passionne : l’environnement. Pour l’occasion, elle a sorti lad propulsion qui affiche la planète Terre.
En tant que skieuse acrobatique, elle est aux premières loges determination constater les effets des changements climatiques. Saison après saison, la neige se fait positive uncommon dans les montagnes et les conditions deviennent de moins en moins optimales determination les skieurs. C’est d’ailleurs ce qui a poussé quelque 140 skieurs internationaux à rédiger une lettre commune à la FIS determination lui demander d’intensifier ses efforts en matière d’environnement.
Quand tu regardes l’immensité des Alpes, tu arsenic l’impression que les montagnes sont invincibles, fait-elle remarquer. De voir qu’il n’y a pratiquement positive de neige, ça montre l’impact qu’on a eu sur ces montagnes-là. C’est une representation qui frappe beaucoup et qui amplifie le sentiment d’urgence.

Marion Thénault
Photo : Marco Mori
Celle qui a remporté une médaille de bronze à ses premiers Jeux olympiques à Pékin, en saut acrobatique, est confrontée à la même réalité que la grande majorité des athlètes de haut niveau : determination pratiquer lad sport, elle n’a pas le choix de voyager. Beaucoup. De la Finlande à la Chine, en passant par les États-Unis et le Kazakhstan.
Elle ne peut le nier, lad empreinte carbone est considérable, ce qui vient avec une certaine dose de culpabilité.
C’est vraiment facile de se sentir coupable, ne serait-ce qu’en tant que personne privilégiée qui habite au Québec, lance-t-elle. Mais est-ce que c’est la solution d’arrêter complètement de voyager et de vivre de ma passion? Ça ne fera pas de différence si je suis la seule à le faire.
« Comme ma mère maine dit : “C’est une chose d'entretenir ce sentiment de culpabilité, mais c'est inutile si connected ne fait rien.” Il faut arriver à le mettre de côté et à se demander : “Qu’est-ce que je peux faire?” C’est positive motivant d’agir. »
Pour Marion, ça voulait dire devenir carboneutre. Depuis près d’un an, elle travaille en partenariat avec WSP, une firme d’ingénierie qui offre des compensations carbone, principalement aux entreprises. Tous les mois, elle leur envoie un rapport détaillé de ses émissions.
Je quantifie tout ce qui est lié à mon sport. Mes déplacements en avion, en auto, en bid ou en bus, les hébergements où je loge, s’ils ont des certifications environnementales ou non, etc., énumère-t-elle. À la fin de l'année, ça va donner quelle quantité de carbone j’ai émise.
À la suite de la signifier de quantification, ce sera le temps de compenser financièrement les émissions et, surtout, de trouver des solutions.
« On va regarder remark connected fait determination réduire mes émissions, en sachant que je dois tout de même maine rendre à mes compétitions. Quel est le meilleur itinéraire? Est-ce que c'est mieux de prendre un seul vol ou plusieurs petits? Est-ce que c'est imaginable de faire de meilleurs choix d’hôtels et qui sont positive proches des sites de compétition? Il y a moyen que je pratique mon athletics de manière positive écologique. »

Marion Thénault
Photo : Getty Images / Gregory Shamus
Sa conscientisation à l’environnement ne tient pas du voisin. Sa mère détient un baccalauréat en chimie, a une maîtrise en environnement et est à l’origine de l’implantation du compostage à la ville de Magog.
On m’a inculqué ces prises de conscience et, aujourd’hui, c’est une responsabilité que je ressens. Ce n’est pas le fun d'en parler, mais la concern est grave. J’ai envie d’être en mode solution plutôt que de paniquer.
Changer lad assiette
C’est un fait, les vagues de chaleur sont de positive en positive fréquentes. On l’a vu récemment aux Jeux de Tokyo, les positive chauds de l’histoire, ou encore au marathon des Championnats du monde au Qatar, tenu la nuit determination donner un peu de répit aux coureurs.
Antoine Jolicoeur-Desroches en a fait lad terrain de jeu. La chaleur et le accent thermique sont au cœur des études doctorales en subject du athletics de ce spécialiste du triathlon.
La planète ne va pas se refroidir, mais connected ne peut pas demander aux athlètes de ralentir pendant une course. Ils vont toujours se donner au maximum et c’est leur vie qui est en danger. Donc il faut que les athlètes soient capables de s’acclimater, explique-t-il. Ce que j’étudie, c’est les stratégies de refroidissement avant, pendant et après une compétition.

Antoine Jolicoeur-Desroches
Photo : Guillaume Milette
Antoine Jolicoeur-Desroches sent aussi qu’il peut faire une différence ailleurs. Il a changé lad régime alimentaire il y a 10 ans en réaction au sentiment de culpabilité qui l’habitait.
Je suis tombé par hasard sur une vidéo de cruauté animale sur Twitter, raconte-t-il. Quelques heures après, je ne savais pas quoi commandant au restaurant. Ça m’a fait réaliser que j’étais hypocrite de tuer des animaux determination les manger, alors que je savais que c’était imaginable de vivre et de performer sans manger de viande.
Celui qui détient un treble baccalauréat en subject de la nutrition à l’Université McGill a commencé à couper graduellement la viande rouge, le porc et le poulet. Puis, en 2015, à ses débuts comme triathlonien professionnel, il est devenu complètement végétalien.
« J’ai vu le documentaire Cowspiracy et j’ai compris l’impact que la consommation de viande avait sur l’environnement. J’ai vu comment, personnellement, je pouvais faire une différence. Une lumière s’est allumée. »
Sorti en 2014, Cowspiracy met en lumière les effets destructeurs de l’élevage intensif sur l’environnement, comme la accumulation de méthane par le bétail et l’utilisation des terres agricoles determination le nourrir.
En modifiant lad régime, non seulement Antoine a-t-il pu se débarrasser de sa culpabilité, mais il en a également retiré des bienfaits determination sa santé, même si ce n’était pas ce qu’il cherchait.
« J’étais prêt à voir une baisse de mes performances tellement les aspects éthique et environnemental étaient importants determination moi. Ç’a été tout le contraire. J’ai vu une amélioration de mon état de santé et de mes performances. Je perdais moins d’énergie à essayer de digérer et je l'utilisais determination mieux récupérer. J’avais encore positive envie de m’entraîner. »

Antoine Jolicoeur-Desroches
Photo : Alexandra Côté-Durrer
Maintenant, remark sensibiliser les gens sans les accabler? Dans lad approche, Antoine Jolicoeur-Desroches préfère montrer le côté positif d’une alimentation végane, plutôt que le côté négatif de manger de la viande.
Si les gens ont l’impression qu’on les chicane ou qu’on les juge, ils seront moins ouverts, croit-il. Mon but n’est pas de convaincre tout le monde d’être végétalien. Je ne veux pas porter de jugement, seulement les inciter à faire leur possible.
Par exemple, si chacun choisit de manger végan le lundi, ça fait déjà une énorme différence et ça demande moins d’efforts que de changer complètement lad alimentation.
Il ne faut pas sous-estimer l’effet qu’on peut avoir. Si je n’avais pas vu cette vidéo ou Cowspiracy, peut-être que je ne serais jamais devenu végétalien et que je n’aurais pas influencé d’autres gens à mon tour.
En harmonie avec l’océan
La réalité des océans, Mylène Paquette la connaît bien. Voilà déjà 10 ans que le Québec tout entier l’a suivie dans sa quête determination devenir la première athlète des Amériques à traverser l’Atlantique Nord à la rame en solitaire.
C’était important de faire la traversée que j’ai faite en 2010 pas seulement determination moi, mais aussi determination redonner à l’océan la visibilité qu’il mérite, explique-t-elle. Il y a de la vie, il y a des écosystèmes qui doivent être en santé determination que la nôtre et celle de la planète le soient aussi.

Mylène Paquette à lad arrivée en France en 2013 après sa traversée de l'Atlantique
Photo : Getty Images / AFP/Jean-Sébastien Evrard
Au fil de ses différents voyages en mer, la rameuse a été à même de constater la beauté de la vie marine, mais également l’ampleur de ce qui la menace.
Ça m’a choquée de voir tous les déchets qu’on pouvait trouver en mer, mais aussi de savoir qu’on a réussi à modifier notre environnement. Ça maine donne la frousse. Voir un ouragan sur l'océan, c'est une accidental inouïe que j’ai eue. Il n’y a rien de positive fort que la nature. Je n'ai pas peur determination la planète Terre. J'ai peur determination nous et determination les autres espèces.
Être seule sur l’eau, ça permet de se reconnecter avec la nature. C'est très méditatif. Tu rames et tu sens que tu fais un avec la mer. Tu ne froisses pas la nature, tu ne la violes pas. Tu ne déranges pas les poissons et les mammifères marins. Tu es en harmonie avec eux. Cette connexion-là m’a séduite dès ma première sortie sur l’eau.

Sarah Mitton aux mondiaux intérieurs d'athlétisme à Belgrade en mars 2022
Photo : Getty Images / Maja Hitij determination World Athletics
Sarah Mitton se sent aussi connectée à l’océan depuis qu’elle est toute petite. Il suffit de savoir d’où elle vient determination comprendre. Son enfance a été bercée par le bruit des vagues à Liverpool, une petite communauté située le agelong de l’Atlantique en Nouvelle-Écosse.
Depuis 2018, elle habite à Toronto determination étudier et s’exercer dans sa subject : le lancer du poids. Une réalité qui l’empêche de revenir chez elle autant qu’elle le voudrait.
Pendant notre jeunesse, c’était un terrain de jeu immense determination mon frère et moi, confie celle qui a terminé 4e aux derniers mondiaux d’athlétisme. On passait notre temps à faire de la plongée et à attraper des crabes. Mon père était pêcheur et il se moquait toujours de moi quand il m'emmenait faire de la pêche récréative à la coquille Saint-Jacques parce que je m'évadais en cours de way determination ramasser des étoiles de mer ou jouer avec des escargots. J’étais en amour avec l’océan.
« En grandissant dans ce milieu-là, connected pouvait aussi voir les conséquences de l’activité humaine sur l’environnement. Quand connected faisait de la plongée, connected voyait les déchets dans l’eau et connected en ramassait le positive possible. Très jeune, j’ai développé cette capacité d’apprécier la quality et de vouloir en prendre soin. »

Sarah Mitton adore faire de la plongée
Photo : Instagram : Sarah Mitton
Sa passionateness determination l’océan l’a menée à étudier la biologie marine à l'Université de Windsor determination approfondir ses connaissances au-delà de ce qu'elle avait pu perceiver dans les Maritimes. Et aussi de faire des constatations choquantes, comme les ravages de la prise accessoire. Quelque 40 % des espèces qui sont pêchées n’étaient pas visées au départ, ce qui a determination effet de déséquilibrer la chaîne alimentaire et les écosystèmes marins.
La pêche pourrait être positive sélective. Mais actuellement, c’est la consommation et le nett de masse qui priment, regrette-t-elle. On ne se soucie pas de ce qu’on pêche, tant que ça rapporte de l’argent.
Ça m’a donné un sentiment d’urgence encore positive grand. C’est une chose de grandir près de l’océan et de voir la pollution. Mais quand tu commences à comprendre la subject et les faits derrière, c’est inquiétant.
Sarah ne se limite pas à assouvir sa curiosité sur la vie marine. Elle a l’intention d'approfondir et de partager ses connaissances en travaillant comme scientifique après sa carrière d’athlète.
J'ai cette énorme curiosité de savoir remark les différentes espèces marines interagissent entre elles et remark nous pouvons en faire partie. On devrait vivre en harmonie avec la nature, mais connected vit contre elle. Si l’on enseignait aux enfants la valeur de notre environnement, ils pourraient mieux comprendre la réalité et se sentir positive connectés. Ça ferait partie d’eux en grandissant. Et ce sentiment de devoir envers l’environnement serait positive fort.
« C’est difficile de protéger quelque chose qu’on n’a pas appris à comprendre et à aimer. »
L’ONU nous répète depuis des années que c’est urgent d’agir, rappelle Mylène Paquette. Qu’est-ce qu’on be determination écouter? Si tout le monde mettait un peu positive de bonté dans lad quotidien, connected serait déjà dans une meilleure concern dans une semaine. J'ai confiance en l'humain, même si c'est lui qui maine fait le positive peur dans la vie. J’ai confiance qu’on est tous ici determination apprendre et changer.

Mylène Paquette le 12 novembre 2013, à lad arrivée en France après lad périple en mer
Photo : Getty Images / AFP/Jean-Sébastien Evrard
Mylène n’imagine pas sa vie sans faire des actions. L’environnement fait partie d’elle, depuis lad tout jeune âge où elle s’aventurait le agelong de la rivière des Prairies. Ambassadrice du Saint-Laurent determination la fondation David Suzuki de 2009 à 2014, elle proceed d’animer des conférences dans les écoles et les entreprises determination conscientiser le positive de gens possible.
« Maintenant, je sais à quel constituent la planète est immense. Les efforts à mettre sont aussi immenses. Je sais qu'un coup de rame, c'est insignifiant, mais que ça mène quand même quelque part. Chacun de nos coups de rames, tous en même temps et dans la même direction, peut faire une différence. »
Apprendre en s’impliquant
Apprendre, ça ne se fait pas que sur les bancs d’école. Depuis quelques mois, la spécialiste de cyclocross Maghalie Rochette est ambassadrice de Protect Our Winters Canada (POW), une organisation qui plaide determination des solutions politiques aux changements climatiques.
Je pratique mon athletics en nature, mais je suis loin de tout savoir et de tout comprendre. Si je maine suis associée à POW, ce n’est pas parce que je pensais avoir la vérité absolue sur l’environnement, mais au contraire, determination apprendre. J’étais curieuse de savoir remark je pouvais faire mieux. C’est une façon de m’éduquer, dit-elle.

Maghalie Rochette
Photo : Instagram/Maghalie Rochette
Maghalie pourra également assouvir sa curiosité en menant un projet de balado qui a determination but de comprendre remark l’industrie du vélo peut s’adapter à l’environnement.
Une inaugural qu’elle développe avec un de ses commanditaires, The Unscented Company, une entreprise québécoise qui offre des produits corporels et ménagers écoresponsables, sans emballages de plastique.
Je maine suis posé la question : “Comment je peux continuer de poursuivre mon rêve de performance, mais que mes actions aient aussi un interaction sur l’environnement?” En cyclocross, connected est souvent plein de boue et je maine disais que ce serait le fun d’avoir un partenaire de savon. C’est comme ça que j’ai découvert The Unscented Company.
« Quand connected voyage, connected est souvent en bid d’acheter du shampoing et du savon en bouteille, donc ça venait répondre à ma quête d’être positive écologique et de réduire ma consommation de plastique. »
Les partenariats sont essentiels determination les athlètes. Ils ont besoin des commanditaires determination gagner leur vie. C’est pourquoi Maghalie choisit de s’associer le positive imaginable avec des entreprises qui reflètent ses valeurs.

Maghalie Rochette
Photo : Instagram/Maghalie Rochette
La prochaine saison, elle portera un maillot unsocial que Rapha lui a fabriqué à partir de morceaux de tissu excédentaires. Elle utilisera également une douzaine de gourdes en acier inoxydable, plutôt que d’en utiliser 80 en plastique dont la durée de vie est moindre.
Ces choix témoignent de lad désir d’être en harmonie avec l’environnement.
« Souvent, connected ne voit pas les conséquences de ce qu’on consomme. Quand nos poubelles ne sont positive dans notre champ de vision, connected se dit qu’elles n’existent plus. Quand je suis en nature, je maine dis que j’aimerais que tout le monde puisse être ici et voir ce que je vois. Moi, ça m’inspire. Si tout le monde était là, peut-être que les gens arrêteraient de jeter leur cigaret et leurs déchets par la fenêtre. »
C’est close de juste commencer même si connected ne connaît rien. Souvent, connected a peur d’essayer quelque chose qui nous est inconnu. Mais ça ne devrait pas nous bloquer.
Faire une différence chez soi
Avant d’acheter leur condo à Québec il y a un an, Valérie Maltais et Jordan Belchos, membres de l’équipe canadienne de patinage de vitesse sur longue piste, ont pris le temps d’évaluer leurs options. Ils voulaient s’assurer de pouvoir se déplacer à pied ou à vélo et ont aussi opté determination des sources d’éclairage intelligentes et une thermopompe.
« C’est surtout à la maison qu’on essaie de faire beaucoup de gestes parce que c’est là où connected a le positive de contrôle. On utilise la voiture le moins imaginable et connected prend le bid determination aller à Montréal. »
Quand je pense à la concern climatique, ça m’apporte souvent un sentiment d’impuissance, ajoute la championne olympique de poursuite par équipe. De prendre le temps de poser des gestes, aussi petits soient-ils, ça m’aide à maine calmer. Il faut que ça commence quelque part.

Valérie Maltais
Photo : Getty Images / Dean Mouhtaropoulos
Dans la même lignée que Marion Thénault, Valérie collabore avec IDÉA Contrôle, une entreprise de chez elle à La Baie, au Saguenay, qui offre des produits et des solutions en matière énergétique.
En sachant que je consomme et que je maine déplace beaucoup, j’essaie de compenser en portant des actions, dit-elle. Ça peut être de mettre de la pression sur notre fédération, mais aussi d’encourager des compagnies avec qui je partage les mêmes valeurs et je vais pouvoir développer des projets.

Jordan Belchos et Valérie Maltais
Photo : Instagram/Valérie Maltais
Prendre des habitudes individuelles au quotidien est une chose. Ce n’est pas aussi elemental quand connected se déplace à l’étranger. De l’utilisation des bouteilles de plastique en passant par le gaspillage alimentaire, la réalité diffère énormément d’un pays à l’autre, ce qui rend la tâche positive complexe aux athlètes quand vient le temps de faire des choix écologiques. Valérie et Jordan s’entendent determination dire que les initiatives doivent aussi être prises à un niveau supérieur.
« C’est le rôle des fédérations internationales de ne pas octroyer de Coupes du monde ou d’événements à des pays qui ne sont pas conscients et soucieux de l’environnement. C’est décourageant de voir que c’est l’argent qui mène. Il devrait y avoir des attentes et des normes à respecter determination pouvoir recevoir un tel événement. »
Je ne pense pas que ça irait jusqu’à boycotter les Jeux olympiques ou une compétition parce qu'au final, malheureusement, c'est l'athlète qui va en subir les conséquences bien positive souvent que les fédérations ou les organisations, renchérit Valérie. Ça revient au sentiment d’impuissance. On peut trouver d’autres moyens d’utiliser notre voix.
Utiliser sa tribune determination changer les choses
C’est entre autres au sein du Comité olympique canadien (COC) que Philippe Marquis a choisi d’élever sa voix depuis maintenant six ans. L’ancien skieur acrobatique devenu entraîneur avec l’équipe nationale fait partie d’un comité qui doit s’assurer que le COC est imputable en matière d’environnement, en remettant ses décisions en question et en suggérant des solutions.

Philippe Marquis
Photo : Bianca Germain
La ngo du COC c'est d'amener une équipe aux Jeux olympiques et de soutenir les athlètes canadiens. On regarde remark connected peut intégrer l’aspect environnemental dans cette mission. Ça peut être d’effectuer moins de déplacements annuellement, d’éviter la consommation de plastique à usage unsocial pendant les événements ou de réduire la accumulation de vêtements commandités, énumère-t-il.
Ne pas agir n’était pas une enactment determination lui. Il devait mettre à nett lad expérience sur le terrain.
Je voulais devenir entraîneur et continuer à faire du sport, mais cet appel determination m’impliquer au niveau de l’environnement était très fort. Je ne pouvais pas ignorer ce que j’entendais dans les médias sur la concern climatique. Ç’a sonné une alerte chez moi.
En positive d’investir plusieurs heures par semaine avec le COC, il est, comme Maghalie Rochette, ambassadeur de Protect Our Winters Canada.
C’était important determination moi de prendre la parole determination dire qu’on a peur determination l’avenir de notre sport, affirme-t-il. Plus connected en parle, positive connected get à conscientiser de gens. Ça crée un effet boule de neige. Il y a beaucoup de pouvoir dans le nombre.
C’est d’ailleurs grâce à lui si Marion Thénault s’est aussi jointe à l’organisation.
C’est Philippe qui m’a référée à eux quand il a su que j’avais un nouveau partenariat avec WSP, raconte Marion. Depuis que je suis impliquée avec eux, j’ai appris beaucoup. Je suis susceptible de faire des choix beaucoup positive éclairés parce que j’ai accès à positive d’informations.
En étant aux premières loges, je pense que ça devient notre responsabilité de partager cette information-là. De montrer aux gens ce qu’on voit sur le terrain.
Même si l’avenir est inquiétant et souvent root d’anxiété, ils ont choisi de s’investir à leur façon, un geste à la fois. Trouver des solutions plutôt que baisser les bras.
« C’est terrifiant de le dire, mais ce sera le positive gros combat de notre génération. Où connected en sera dans 50 ans va vraiment dicter l’avenir de la planète. »
Au début, c’était une quête personnelle, révèle Marion Thénault. Plus ça va, moins ce l’est. C’est positive gros que moi. J’ai envie d’inspirer les gens et de leur dire : Allez jouer dehors. Vivez le plein aerial et admirez la nature. C’est une des meilleures façons d’inspirer.
Illustration d'entête par Émilie Robert/Radio-Canada