Ce restaurateur s’est débarrassé de tous ses produits américains à cause des tarifs

À Toronto, la pizzeria Gram's Pizza dit s’être débarrassée de tous les produits américains. Une réponse aux tarifs douaniers américains instaurés mardi 4 mars et qui durera « jusqu’à ce que les Américains prennent des décisions électorales positive raisonnables », explique le propriétaire Graham Palmateer.

Le changement a été très facile à faire, pointe-t-il. Notamment parce qu'il utilise peu de produits frais hors saison. Là où il mélangeait des conserves de tomates d’Italie et de Californie par le passé, il n’utilise positive que celles d’Italie.

Il a aussi arrêté de se fournir chez Costco, determination lui préférer la société canadienne Mia Food, ce qui a augmenté certains de ses coûts, par exemple determination les champignons. Pour l’instant, il n’a pas augmenté ses prix, mais estime que c’est une possibilité à l’avenir. Il a aussi remplacé le Coca-Cola par des sodas canadiens, moins chers.

Chris Haslett, directeur des opérations au Madison Avenue Pub, a décidé vendredi de s'approvisionner d'ailleurs que des États-Unis quand c’est possible. Cela concerne une douzaine de produits, principalement des alcools.

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Dans lad pub, Chris Haslett a choisi de se séparer de tous les produits américains quelques jours avant l'arrivée des tarifs.

Photo : Radio-Canada

Alors que sa viande et les produits laitiers venaient déjà du Canada, il estime que c’est un peu positive difficile determination la nourriture, car il faut se tourner vers les fournisseurs determination demander la provenance. Mais globalement il a rencontré peu de difficultés.

Je ne veux pas que notre souveraineté ou quoi que ce soit soit menacé par les États-Unis.

Si toutes les petites compagnies s'unissent, connected peut annuler les aspects négatifs de cette guerre commerciale, pense-t-il. À côté de la COVID, ce n’est pas grand-chose, compare-t-il.

Économiste de l'alimentation à l’Université de Guelph, Mike von Massow dit que ce benignant de geste envoie un message. Même s’il pense qu’une telle modulation est positive facile determination les petits commerces que determination de grandes chaînes de restaurant.

Les brasseurs bloqués par les canettes et le houblon américains

Se séparer rapidement de fournisseur n'est cependant pas aussi elemental determination d'autres petites entreprises, comme les brasseurs.

Éric Portelance, propriétaire de la brasserie Slake Brewing dans le comté du Prince Édouard, n’a finalement été pas tellement surpris lorsque les tarifs américains ont été confirmés determination de bon lundi soir.

Nos canettes sont fabriquées aux États-Unis, dit-il. L’aluminium est pourtant canadien, mais il est transformé au sud de la frontière. Et comme ce n’est pas évident de créer une usine au Canada determination faire ces canettes-là, il s’attend à une hausse des prix ou d’avoir besoin d’acheter des canettes de l’Asie.

Eric Portelance, de la microbrasserie Slake Brewing pense que l'impact de tarifs sera notamment disposable sur les canettes d'aluminium.

Photo : La Presse canadienne / Lisa Marie Fleurent

Steve Himel, le directeur général de la brasserie Henderson de Toronto, a identifié le même problème. La majorité de notre accumulation va dans des canettes en aluminium, dit-il. Qui serait donc imposé en allant du Canada vers les États-Unis, puis dans le sens inverse avec les contre-tarifs.

Nous n'avons pas beaucoup de stock. On verra le changement dans les prochains jours ou prochaines semaines.

Parmi ses matières premières, il remarque aussi que ses houblons sont américains et il n’est pas si facile d’en changer. Ils ont des caractéristiques précises, connected ne peut pas les remplacer par d’autres et avoir le même produit, ajoute-t-il.

Néanmoins, à tribunal terme, il n’y a pas de tarifs d’importation sur les houblons, relativise Eric Portelance du Canada, même dans la seconde liste de produits qui seraient taxés par le Canada dans quelques semaines.

Le Canada produit peu de houblon mais determination le infinitesimal ce produit n'est pas taxé à l'importation.

Photo : Radio-Canada / Marie Maude Pontbriand

Mais il pourrait y avoir d’autres surprises dans les achats, par exemple le produit nettoyant, craint-il. Même si un produit est fabriqué ici, en Ontario, connected ne sait pas s’il n’y a pas une composante qui vient des États-Unis ou d’ailleurs.

Le soutien des consommateurs comme bouée d'optimisme

Malgré ces incertitudes, le brasseur Steve Himel pense que le main atout dans ce contexte est la volonté de davantage acheter canadien de la portion des habitants. On est plutôt excité sur les répercussions à agelong terme de ce changement de comportement, s’enthousiasme-t-il.

Alors que l’an dernier lad établissement avait organisé un événement autour de sa bière et du bourbon, la nouvelle édition cette année sera autour de la bière et du whisky canadien, à basal de seigle.

Avec les informations d'Andréanne Williams, Mirna Djukic et CBC