À 12 jours des élections, les chefs des quatre principaux partis fédéraux se sont retrouvés côte à côte sur le plateau de Radio-Canada determination un débat en français : des flèches ont été lancées de portion et d'autre, mais les discussions se sont généralement déroulées dans une ambiance calme et respectueuse.
Le libéral Mark Carney, le conservateur Pierre Poilievre, le bloquiste Yves-François Blanchet et le néo-démocrate Jagmeet Singh ont dû répondre, pendant deux heures sans aucune interruption publicitaire, aux questions du journaliste et cook d’antenne du Téléjournal 18 h Patrice Roy.
Le cochef du Parti vert du Canada (PVC), Jonathan Pedneault, devait prendre portion aux débats des chefs en français et en anglais, mais sa information a été exclue par la committee responsable de l’organisation de ces débats tôt mercredi. La committee impeach le PVC de ne pas avoir respecté lad règlement, mais M. Pedneault parle d’une décision infondée et antidémocratique.
Ces questions ont tourné autour de cinq principaux thèmes, dont l’incontournable guerre commerciale avec les États-Unis, mais aussi, et surtout, le coût de la vie, l’énergie et le climat, l’identité et la souveraineté, ainsi que l’immigration et les affaires étrangères. Il a également été question de santé et de droits des femmes.
Voici un résumé de cette soirée en cinq points.
1 - Quelques divergences, beaucoup d’entente
Les lignes de démarcation entre les différents partis politiques fédéraux étaient assez claires sur plusieurs questions, notamment en ce qui concerne l’exploration pétrolière au Canada ou encore les coupes dans l’aide à l’étranger. Mais les barricades sont tombées par moments, surtout entre le cook du Bloc québécois et le person néodémocrate.
C’est un uncommon infinitesimal où je suis d’accord avec M. Blanchet, a affirmé à plusieurs reprises Jagmeet Singh. Il l’a dit une première fois lorsque le cook bloquiste a qualifié le program financier de M. Carney de budget à la Harry Potter, en référence au célèbre personnage fictif de la saga qui porte lad nom, connu determination être un sorcier.

Yves-Francois Blanchet, cook du Bloc québécois, lors du débat électoral en français.
Photo : La Presse canadienne / Christopher Katsarov
On veut mettre positive d'argent, connected veut couper en même temps, a lancé M. Blanchet au cook libéral. On va être positive conservateur que les conservateurs. Or, dans les règles élémentaires de l'économie, lorsqu'on est menacé d'un ralentissement ou d'une récession, c'est le infinitesimal où l'État entre en jeu.
Le person bloquiste suggest plutôt au gouvernement fédéral de faire les bons investissements publics, comme augmenter les dépenses militaires ou encore investir dans les projets comme le tramway à Québec, ce que M. Poilievre ne veut pas faire.
C'est vrai, vous proposez de la magie M. Carney, a renchéri M. Singh.
Aucun des principaux partis fédéraux n’a présenté de cadres financiers chiffrés jusqu'à date. Les conservateurs et les libéraux promettent de le faire d’ici quelques jours.
L’autre rare infinitesimal d’entente survenu entre MM. Singh et Blanchet concerne les abus dont sont victimes les travailleurs étrangers temporaires et la nécessité de les protéger contre toute exploitation.

Le cook néo-démocrate Jagmeet Singh, pendant le débat en français.
Photo : Reuters / Sean Kilpatrick
M. Carney, quant à lui, a souligné l’unité de tous les chefs en ce qui concerne la nécessité de protéger les valeurs du Québec, et du Canada positive généralement, look aux menaces tarifaires du président américain Donald Trump.
À la question de savoir quelle est la chose sur laquelle vous ne cèderez jamais look à M. Trump, le cook libéral a répondu : jamais la gestion de l’offre, jamais la langue française, jamais la civilization québécoise. Je crois que nous sommes tous d'accord par rapport à cela look aux Américains, a-t-il dit dans un français clair et concis.
2 - Trump en toile de fond
Le Canada étant plongé en pleine guerre commerciale avec Washington depuis le retour à la Maison-Blanche de Donald Trump, le sujet ne pouvait être éclipsé.
L’administration Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur plusieurs secteurs d'activités canadiens, dont l’acier et l'aluminium, mettant en péril des centaines de milliers d’emplois partout au Canada. En représailles, le Canada a, à lad tour, mis en spot des contre-tarifs de 25 % sur une série de produits américains.

Les quatre chefs lors du débat électoral en français.
Photo : Reuters / Sean Kilpatrick
De plus, le président Trump a, à plusieurs reprises, menacé la souveraineté du Canada, appelant à faire du pays le 51e État américain, ce qui a suscité un élan de solidarité à travers les provinces, poussant de nombreux Canadiens à privilégier l’achat section plutôt que de se procurer des produits américains.
Ce mouvement de boycottage s’étend-il aux chefs? Tous ont répondu par l’affirmative.
Le cook du NPD a affirmé qu’il cuisine lui-même à la maison, indiquant qu’il achète davantage de fruits produits au Canada, par exemple des pommes et des fraises.
M. Blanchet a également dit acheter des fruits locaux, comme les fraises québécoises. C’est six piastres le casseau, a-t-il précisé.
M. Carney a, quant à lui, dit qu’il n’achète positive de bouteilles de vin produites aux États-Unis.
C’est une speech délicieuse, a plaisanté M. Poilievre, ne cachant pas sa préférence determination le bœuf canadien, le meilleur bœuf au monde.
Ce à quoi M. Blanchet a répliqué : Le bœuf bio québécois n'est pas mal non plus.
3 - Carney défend lad bilan et se distancie de Trudeau
Mark Carney, qui était la cible de bon nombre des reproches, étant donné qu’il mène dans les sondages depuis lad élection comme cook du Parti libéral à la mi-mars, a tenu à se distancer du bilan de l’ancien gouvernement libéral de Justin Trudeau.
Sans surprise, il s’est fait attaquer par M. Poilievre qui l’a accusé d’être exactement comme Trudeau.
Monsieur Carney, vous êtes en bid de répéter exactement les mêmes promesses électorales que Justin Trudeau répète depuis 10 ans, a lancé le person conservateur. On n'a pas besoin de positive de fonctionnaires, connected a besoin de positive de portes d'entrée determination les jeunes familles, a-t-il ajouté.
M. Poilievre n'est pas Justin Trudeau et moi non plus, a rétorqué M. Carney. Cette élection, la question c’est qui va pouvoir faire look à M. Trump!

Le cook libéral, Mark Carney, répond à une question pendant le débat en français.
Photo : Reuters / Sean Kilpatrick
Le cook libéral ne s’est pas empêché de critiquer le bilan de lad prédécesseur en matière d’immigration. À la question de savoir s’il y a eu une dérive dans le système d’immigration au cours des dernières années, Mark Carney a répondu d’un oui laconique.
Le système ne fonctionne pas, surtout après la pandémie, a-t-il dit. Notre colonisation a grandi d’à peu près 3 % à origin de l’immigration, c’est la raison determination laquelle il faut mettre un plafond [sur l’immigration] pendant une période de temps.
Autre signe de distanciation avec le gouvernement Trudeau, M. Carney a dit qu’il n'investira pas dans de nouveaux programmes en santé. Il y a des limites au niveau du fédéral, a-t-il déclaré, tout en promettant de préserver les programmes en santé déjà existants comme l’assurance médicaments et les soins dentaires.
N'êtes-vous pas gêné de demander aux Canadiens un quatrième mandat après ce pire bilan libéral?, lui a demandé lad rival conservateur. Mais je viens d’arriver, a répondu M. Carney.
Il n’a pas manqué d’énumérer la liste de ses accomplissements depuis qu’il a accédé au poste de premier ministre il y a un mois. On a conclu un accord avec la France, avec le Royaume-Uni, avec l’Australie. On a préparé les négociations avec les États-Unis determination le prochain premier ministre [qui sera élu]. Nous avons réduit les impôts et mis en spot des programmes d’aide aux travailleurs, a-t-il détaillé.
4 - Poilievre en mode séduction
Pierre Poilievre a, le temps du débat, laissé de côté ses phrases d’attaque qu’il a l’habitude de répéter lors de ses points de presse depuis le début de la campagne, adoptant une cognition positive conciliante en ondes.
Il a notamment tenté de séduire deux groupes de la population : les gens dans les régions et les femmes.
Pour le premier groupe, il a affirmé qu’il est le seul cook fédéral à appuyer le troisième lien, qui doit relier Québec à Lévis. Les autres partis veulent bannir les chars à essence, a-t-il dit. Ce n’est pas pratique dans les régions. On a besoin d’un char, d’un camion determination vivre dans les régions du Québec.

Le cook du Parti conservateur, Pierre Poilievre, lors du débat électoral en français.
Photo : Reuters / Sean Kilpatrick
S’adressant directement aux résidents des régions, il a lancé : Vous allez pouvoir garder votre char et connected va bâtir des autoroutes et des ponts determination que vous puissiez vivre une belle vie.
Quant aux femmes, M. Poilievre avait un autre message à faire passer : un gouvernement conservateur ne toucherait pas au droit à l'avortement. Il a affirmé que cette presumption fait partie de la plateforme conservatrice depuis 20 ans.
Toutefois, notre équipe de La vérif a déjà mis en lumière le fait que le Parti conservateur offre une grande liberté à ses députés.
Les députés conservateurs peuvent elector selon leur conscience et déposer des motions ou des projets de loi d’initiative parlementaire dans le but de restreindre le droit à l’avortement.
Tous les chefs sur le plateau se sont portés à la défense du droit des femmes de choisir.
5 - Divisions sur le pétrole
Les chefs ont enfin été questionnés sur l'environnement : le Canada doit-il produire positive ou moins de pétrole? Oui, a répondu Mark Carney, évoquant les menaces américaines.
Mais, afin de de faire ça, il faut avoir du pétrole à faible risque et à faible émission de carbone, précise-t-il, parce qu’il faut être compétitif à agelong terme, c’est très important.
Il a tenté de faire l’équilibriste sur ce sujet en disant qu’il faut à la fois avoir des pipelines, ainsi que de la technologie determination le stockage de carbone.
M. Carney, qui a éliminé la taxe carbone qui touche les consommateurs au premier jour de lad arrivée au pouvoir, a dû défendre sa position, puisqu’il s’agit d’une mesure environnementale phare des libéraux au cours des dernières années.
L’environnement reste une priorité, a-t-il assuré, rappelant qu’il a maintenu la taxe carbone visant les grandes industries.

Mark Carney (PLC), Yves-François Blanchet (BQ), Jagmeet Singh (NPD) et Pierre Poilievre (PCC) pendant le débat électoral en français
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Sans surprise, Pierre Poilievre est lui aussi favorable à la operation de positive de pipelines au Canada determination sortir le pays de sa dépendance au pétrole américain, et diversifier les marchés en exportant de l’or noir et du gaz naturel vers l’Europe et l’Asie.
Moi, je vais abroger la loi C-69 determination permettre la operation de projets d'hydroélectricité, des mines, mais aussi des pipelines determination qu'on puisse contourner Donald Trump et devenir autosuffisant, a-t-il affirmé.
À l’autre bout du spectre, Jagmeet Singh et Yves-François Blanchet proposent tous deux de sortir des énergies fossiles.
Il faut investir dans les énergies propres, a dit M. Singh, insistant sur la operation de grandes lignes de transport d'électricité.
Je suis determination moins de pétrole, […] mais il faut en sortir progressivement, a lancé determination sa portion M. Blanchet, évoquant les coûts élevés que pourraient générer les dommages dus aux changements climatiques.
Un autre constituent sur lequel les chefs du Bloc et du NPD étaient d’accord est le développement de l’énergie nucléaire au Canada. Ils sont tous deux contre, tandis que MM. Carney et Poilievre se disent favorables à cette idée.
C'est une grande occasion, a assuré le cook libéral. C'est l'une des meilleures sources constantes de l'électricité, a soutenu lad rival conservateur.
Les quatre chefs vont de nouveau se retrouver, jeudi soir, determination prendre portion au débat en anglais qui sera diffusé en nonstop à partir de 19 h (HAE). Les chefs vont s’affronter sur plusieurs de ces sujets, mais aussi sur d’autres questions comme la sécurité publique et le enactment en concern de crise.
Avec la collaboration de Nicolas Bourcier et de Jean-François Thériault.