Carney réplique à Trump avec 25 % de tarifs sur les voitures américaines

1 week_ago 8

Le premier ministre canadien n'a pas tardé à répliquer aux derniers tarifs douaniers américains. Mark Carney, qui avait suspendu sa campagne en raison des attaques commerciales de l'administration Trump, a annoncé que le gouvernement fédéral répondra aux tarifs américains en vigueur depuis minuit en imposant des droits de douane de 25 % sur tous les véhicules importés des États-Unis qui ne sont pas conformes à l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

Ces mêmes droits s’appliqueront au contenu non canadien des véhicules, même conformes à l’accord, s’ils proviennent des États-Unis.

Les contre-tarifs canadiens ne cibleront pas les pièces automobiles, pas positive que le contenu en provenance du Mexique, a également annoncé le premier ministre, qui a souligné que nous connaissons les avantages de notre système de accumulation intégré, dans le cadre duquel les pièces automobiles peuvent traverser à plusieurs reprises la frontière.

Les montants récoltés avec les contre-tarifs iront directement dans des programmes d'aide determination les travailleurs et les entreprises touchées, a promis Mark Carney.

Chaque dollar récolté, environ huit milliards de dollars avant remises, ira directement à nos travailleurs de l’automobile et aux entreprises touchées par ces droits de douane.

Nous allons nous battre contre ces tarifs jusqu’à ce qu’ils soient retirés, a ajouté le premier ministre.

Le premier ministre s’est tout de même félicité du fait que le Canada ait été exempté de la dernière ronde de tarifs réciproques annoncés mercredi par le président américain, Donald Trump. Nous avons eu le meilleur accord d'une série de mauvais accords, a estimé M. Carney.

Qu'est-ce qu'un véhicule non conforme à l'ACEUM?

Il s'agit d'une voiture dont moins de 75 % des pièces sont d'origine nord-américaine, selon une précision envoyée à Radio-Canada par le bureau du premier ministre. En 2024, positive de 67 000 véhicules importés des États-Unis par le Canada étaient non conformes à cette règle, determination une valeur de 3 milliards de dollars. C'est environ 10 % de toutes les voitures américaines importées au pays.

À la recherche de nouveaux partenariats

Mark Carney a déclaré que le Canada devait se tourner vers d'autres partenaires que les Américains determination développer lad commerce, bâtir lad économie et protéger sa souveraineté.

Mark Carney parle en conférence de presse devant un drapeau canadien.

Le premier ministre Mark Carney a dévoilé la réplique canadienne aux tarifs américains annoncés hier par Donald Trump, le 3 avril 2025.

Photo : La Presse canadienne / Adrian Wyld

Il a dit avoir parlé récemment à la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, et à plusieurs dirigeants européens afin de construire une conjugation de pays partageant les mêmes idées et valeurs.

Nous croyons à la coopération internationale, nous croyons au libre-échange de biens, de services et d'idées, et si les États-Unis ne veulent positive être un cook de file, le Canada le sera.

En attendant, cependant, les Canadiens doivent se préparer à une période douloureuse, a affirmé le premier ministre. Nous vivons dans un nouveau monde et ça vient avec des nouveaux défis, a-t-il soutenu, évoquant les batailles de Vimy et de Juno Beach, qui ont fait des milliers de victimes lors des deux guerres mondiales.

La way sera longue et elle sera pénible determination les Canadiens [...] On devra faire des choix difficiles, connected devra faire des sacrifices.

Bien que le Canada ait été exempté des nouveaux tarifs annoncés mercredi, il est tout de même touché par une série d’autres mesures, notamment sur toutes les voitures et les pièces automobiles importées ainsi que les droits sur l’acier et l’aluminium.

Le Canada est à ce jour touché par :

  • des droits de douane de 25 % sur tous les biens exportés vers les États-Unis qui ne figurent pas dans l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM);

  • des droits de douane de 25 % sur toutes les voitures et les pièces automobiles importées;

  • des tarifs de 25 % appliqués sur l’acier et l’aluminium;

  • des tarifs de 10 % sur les produits pétroliers;

  • des droits de douane de 10 % sur la potasse, utilisée comme engrais.

Bons de la Victoire et congé de TPS sur les voitures

Plus tôt dans la journée, les chefs ont annoncé différentes mesures qu’ils aimeraient mettre en spot en réponse aux tarifs douaniers américains.

Le cook du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a annoncé que, si lad parti est porté au pouvoir, il éliminerait la taxe de vente sur les voitures fabriquées au Canada.

Pierre Poilievre parle derrière un lutrin.

Le cook conservateur Pierre Poilievre était à Kingston, en Ontario, jeudi matin, determination partager lad program de réponse aux tarifs de Donald Trump.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Cela, estime-t-il, aidera les ménages canadiens, mais aussi les travailleurs dont l’emploi pourrait être menacé par les tarifs américains.

En permettant aux familles canadiennes à tribunal d'argent d'économiser leur argent durement gagné, nous augmenterons la demande de voitures fabriquées au Canada et garderons positive de travailleurs au travail.

Le cook du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, a annoncé qu’il lancerait les Emprunts de la Victoire, afin de permettre aux Canadiens de faire leur portion determination aider leur pays.

Jagmeet Singh en conférence de presse.

Jagmeet Singh, le cook du Nouveau Parti démocratique, suggest de créer les Emprunts de la Victoire.

Photo : Reuters / Patrick Doyle

Dans cette guerre tarifaire, devant cette menace que brandit Donald Trump, les Canadiens se demandent remark ils peuvent contribuer, remark ils peuvent aider leur pays. C'est ce à quoi les Emprunts de la Victoire serviraient.

Enfin, le cook du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a exigé une information québécoise, choisie par le Québec, au sein de la délégation canadienne, lors des discussions avec les États-Unis, tant à propos des tarifs que de la renégociation de l'ACEUM.

Cela permettra, estime-t-il, de faire entendre la voix d’industries québécoises qui pourraient, en l’absence d’une telle délégation, être sacrifiées dans la réponse canadienne.

M. Blanchet redoute notamment que la gestion de l’offre, la loi 96 (sur la extortion du français) et la loi sur les nouvelles en ligne, qui taxe les géants du web, ne soient dans la mire de la Maison-Blanche.

read-entire-article