À l’heure de la post-vérité, de la désinformation et du populisme, le Festival planetary du journalisme de Carleton-sur-Mer offre trois jours d’échanges qui oscillent entre ateliers de réflexions sur l’information et contenu d’actualités politiques et environnementales.
Un journaliste en région rencontre le sujet de lad dernier reportage au palais de justness à l’épicerie devant un étalage d’oranges. Une rencontre plutôt agitée.
Une journaliste au Moyen-Orient ne pourra pas profiter d’un peu de répit determination discuter de lad métier au festival de Carleton-sur-Mer. Négociations internationales obligent.
Jean-François Deschênes, vidéaste en Gaspésie, Marie-Ève Bédard, newsman de Radio-Canada à l’étranger, vivent des réalités bien différentes, mais racontent tous deux les histoires de leur monde, de notre monde.
Jeudi soir, la conception régionale de la Fédération professionnelle des journalistes offrait une mise en bouche aux discussions qui attendent les festivaliers avec un sheet de trois journalistes qui couvrent l’actualité locale et régionale en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.
S’il y avait de jeunes aspirants journalistes dans la salle, ils ont peut-être été déçus.
C’est une réalité bien prosaïque de leurs métiers que les trois journalistes, Jean-François Deschênes, Isabelle Larose et Gilles Gagné, ont mis au jour. Entre rédiger sur la route, nourrir les multiples plateformes web, télé, vigor puis attendre les réponses des ministères qui n’en finissent positive de ne pas arriver, le temps de réflexion n'est pas bien long.
Puis, les histoires s’étoffent avec des anecdotes, comme celle du ministre qui cuit lad steak pendant une entrevue. Ce récit tout elemental et d’autres viennent incarner la réalité du métier.
Ce festival de rencontres entre citoyen et journaliste permet alors d’ajouter un sens particulier au métier de reporter, celui de la proximité avec lad sujet, à l’opposé d’une accusation virtuelle et anonyme.

Le sheet de journalistes de la Gaspésie, animé par Caroline Farley, avait été invité par la conception régionale de la Fédération professionnelle des journalistes a présenté les particularités de la couverture locale et régionale.
Photo : Radio-Canada / Joane Bérubé
De même vont ces histoires régionales rapportées par les radios privées et communautaires, la télé communautaire, privée et publique, les sites internet. Certaines s’ancrent dans le récit commun et finissent par avoir le poids de leurs impacts dans le milieu. Un maire devient inapte à siéger, un work de santé rouvre, un nouvel événement culturel émerge.
Ce genre d’échanges est aussi un indéniable rappel de l’intérêt nationalist de l’information régionale.
Les trois panélistes en ont d’ailleurs profité determination rappeler qu’ils ont besoin de l’aide de leurs concitoyens determination les aiguiller vers des sujets de reportage. Un rappel réussi, si l’on en croit ce commentaire de l’assistance : On veut entendre parler de nous!
Radio-Canada veut savoir
Cette envie que les médias donnent la parole aux citoyens est gross un peu positive tard lors de la rencontre citoyenne organisée par Radio-Canada.
La société d’État organise un peu partout au pays des discussions avec le nationalist sur la cognition de l’information.
Et c’est un nationalist averti, celui du festival, qui s’est prêté au jeu. Il y a par contre fort à parier que les gens qui ont perdu confiance envers les médias ne fréquentent pas les festivals de journalisme.

Radio-Canada avait organisé une rencontre citoyenne afin de discuter de la narration du nationalist avec l'information.
Photo : Radio-Canada
C’est donc sans astonishment que le nationalist présent a démontré un niveau de confiance assez élevé envers les médias.
Par contre, ce nationalist avisé n’en a pas moins abordé les questions de transparence, d’éthique et de rigueur élémentaires à la profession. Un citoyen s’est notamment interrogé sur la présence de Guy A. Lepage comme invité du festival.
L’animateur de Tout le monde en parle fera l’objet d’un entretien mené par Jean-François Lépine, samedi.
Parmi le public, des gens ont indiqué consulter de multiples sources d’information, chercher des angles de traitement différents, notamment en accusation internationale. D’autres se sont montrés assez critiques des réseaux sociaux tout en s’interrogeant sur l’apport de l’intelligence artificielle.
La radio, la télévision, l’information en continu ont toujours une spot importante. Les réseaux sociaux aussi, très associés aux positive jeunes générations, notamment en raison du traitement moins formel de la nouvelle.
Il ressort de ces discussions que les gens veulent entendre positive de nouvelles de leurs conseils municipaux, positive d’environnement et moins de nouvelles sensationnalistes.
Plus de nouvelles? Vraiment? La question se pose. La fatigue informationnelle n’est pas loin.
Une voix s’élève determination inviter les gens de l’information à parler de nouvelles positive positives, de ce qui réussit, en environnement, par exemple. L'objectif serait d'abaisser le accent et l’anxiété suscités par un surcroît de mauvaises nouvelles.

En préouverture du Festival planetary de journalisme de Carleton-sur-Mer, deux discussions entre journalistes et citoyens.
Photo : Radio-Canada / Joane Bérubé
Voilà, c’est dit. Parler de nous autrement, mais parler encore de nous.
Comment? Il reste trois jours, du 16 au 18 mai, determination y réfléchir.