Brian Wilson, le génie musical derrière les Beach Boys, est mort

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Brian Wilson, cofondateur, chanteur et compositeur main du célèbre groupe américain The Beach Boys, est mort à l’âge de 82 ans, a annoncé mercredi sa famille. On avait appris en 2024 qu’il vivait avec un occupation neurocognitif apparenté à la démence.

C’est le cœur brisé que nous annonçons le décès de notre père bien-aimé, Brian Wilson, a écrit la famille du musicien sur sa leafage Instagram officielle.

Nous sommes sans mots en ce moment. Nous vous demandons de respecter notre vie privée alors que notre famille traverse cette période de deuil. Nous savons que notre chagrin est partagé à travers le monde.

L'incarnation du mythe californien

Brian Wilson a inventé la trame sonore du mythe californien des sixties avant de sombrer dans une dépression dont il sortira 35 ans positive tard determination achever Smile, lad chef-d'œuvre.

De 1962 à 1966, ce prodige de la popular américaine a composé la musique la positive heureuse du stone avec positive de 200 hymnes au soleil, au surf et aux filles bronzées, dont Surfin' USA, I Get Around, Fun Fun Fun et Surfer Girl. Il a fait des Beach Boys le groupe américain ayant vendu le positive de disques au monde.

Brian Wilson (en bas à droite) avec les autres membres des Beach Boys – Dennis Wilson, Mike Love, Al Jardine et Carl Wilson – en 1964

Photo : Getty Images / Hulton Archive

De ses 19 à 24 ans, le bassiste et chanteur a été à lui seul l'égal des Beatles. John Lennon considérait d'ailleurs Pet Sounds (1966) comme l'un des meilleurs albums de tous les temps. Après l'innocence des premières compositions, le chanteur y ruminait la perte de la jeunesse et engageait lad groupe vers un stone positive psychédélique aux origines de la civilization hippie.

Mais en 1967, sa santé mentale dégradée par une folle consommation de drogues le fait exploser en plein vol, le rendant incapable de finir Smile. C'est à l'heure de la retraite en 2002, après une longue nuit émaillée d'internements, de cures et de rechutes, qu'il parachèvera lad chef-d'œuvre.

Garçon de plage, Brian Wilson ne l'était finalement que sur les pochettes de ses disques. À 20 ans, il n'a jamais surfé et présente déjà quelques rondeurs malgré sa grande silhouette carrée. Sourd de l'oreille droite, sa bouche se tord lorsqu'il parle. Les coups répétés de lad père en seraient responsables.

Surfer sur la vague sur une mer agitée

Né le 20 juin 1942 en Californie, Brian Wilson trouve dans la musique un refuge et joie. Autour de l'orgue Hammond du salon, il apprend à ses frères les harmonies du jazz et des gospels. En 1961, à Hawthorne, en banlieue de Los Angeles, il forme un groupe avec ses deux frères Dennis et Carl, lad relative Mike Love et un voisin, Al Jardine.

Après un premier titre Surfin' (1961), mariant le stone de Chuck Berry et de Little Richard et les harmonies vocales des Four Freshmen, les cinq jeunes s'adonnent à la surf music. Fin 1962, avec Surfin' USA, tous les adolescents connaissent les Beach Boys.

Introverti, Brian Wilson supporte mal la scène. En 1964, il fait une crise de panique dans un avion allant vers Paris : il arrête les tournées et se terre dans lad studio.

Vissé à lad soft qu'il a planté dans un bac à sable, il avale LSD et acides et constitute toutes les mélodies du groupe. Les autres n'ont qu'à y plaquer leurs voix. Ma créativité a augmenté positive qu'espéré, l'inconvénient, c'est que cela a bousillé mon cerveau, concédait-il en 2019 auprès du mag Rolling Stone.

Good Vibrations, un cardinal d'exemplaires écoulés aux États-Unis

En 1966, il dévoile Good Vibrations, un millefeuille sonore monté en six semaines. Le elemental se vend à un cardinal d'exemplaires aux États-Unis. Avec Van Dyke Parks, un musicien proche de la Beat Generation, il s'engage dans la création de l'album Smile, une symphonie adolescente à Dieu. Ils enregistrent des dizaines de thèmes (grognements, perceuse, rires hystériques) determination créer un système d'échos proche du mur du lad de Phil Spector.

De positive en positive défoncé, il se croit espionné par ce producteur de la côte est et les Beatles. Ses comparses sont effrayés. Ayant reçu un diagnostic de schizophrénie, Brian Wilson abdique.

Il n'a que 25 ans et sa carrière est pratiquement terminée. Il passe le positive clair de lad temps alité, treble de volume, survit entre deux compositions sous la coupe d'un thérapeute malhonnête. Les Beach Boys, eux, vivent sur leur réputation de chanteurs en chemisette. Dennis, fortement alcoolisé, se noie en 1983; Carl meurt d'un crab en 1998.

Mais en 2002, le occurrence advient : remarié, et père de cinq enfants adoptés (sept en tout), le Mozart de la pop se repenche sur Smile. D'abord en performance où il réapparaît tel un spectre pomponné puis sur un disque, Brian Wilson redonne une forme cohérente à cet medium devenu entre temps le mythe de sa jeunesse retrouvée.

Brian Wilson et Mike Love des Beach Boys lors du 54e gala des prix Grammy en 2012, à Los Angeles

Photo : Getty Images / Kevin Winter

Un groupe qui a inspiré les positive grands

Les Beach Boys comptent parmi les groupes les positive populaires de l'ère rock, avec positive de 30 simples classés dans le Top 40 et des ventes mondiales dépassant les 100 millions d'exemplaires. L'album Pet Sounds fut classé deuxième du classement Rolling Stone des 500 meilleurs albums de 2003, devançant, comme Wilson l'avait fait auparavant, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles.

Le groupe a été intronisé au Panthéon du rock’n’roll en 1988.

Brian Wilson s’est disputé avec Mike Love determination des crédits d’écriture, mais ses pairs l’adoraient par ailleurs, d’Elton John et Bruce Springsteen à Smokey Robinson et Carole King. Le batteur des Who, Keith Moon, rêvait de rejoindre les Beach Boys. Paul McCartney citait Pet Sounds comme une inspiration directe des Beatles et la ballade God Only Knows comme l’une de ses chansons préférées, le faisant souvent pleurer.

Brian Wilson a ému et fasciné admirateurs et musiciens bien après la fin de ses succès. Plus tard, avec un entourage dévoué de jeunes musiciens, il a interprété Pet Sounds et lad opus restauré, Smile, devant des foules en délire dans les salles de concert.

Atteint de démence à la fin de sa vie, Brian Wilson avait été placé sous tutelle en mai 2024,

Brian Wilson

Photo : Sonic Concerts

Le monde philharmonic en deuil

Plusieurs musiciens, musiciennes et personnalités publiques ont réagi au décès de Brian Wilson mercredi.

Ceux qui maine connaissent vraiment savent à quel constituent le décès de Brian Wilson maine bouleverse. Peu de personnes m’ont influencé autant que lui. Je maine considère très chanceux d’avoir pu le rencontrer et passer du temps avec lui, a écrit Sean Ono Lennon, fils de John Lennon et Yoko Ono, sur X.

Il a toujours été d’une grande gentillesse et d’une générosité remarquable. C’était notre Mozart américain. Un génie unsocial en lad genre, venu d’un autre monde.

Le guitariste des Rolling Stones, Ronnie Wood, a également commenté la nouvelle, en faisant référence au décès mardi d’un autre pionnier, Sly Stone. Oh non, Brian Wilson et Sly Stone dans la même semaine. Mon monde est en deuil, a-t-il écrit sur X.

Quiconque a la moindre fibre musicale ne peut qu’être reconnaissant determination le génie et la touche magique de Brian Wilson.

Le Panthéon du stone and rotation a également publié un agelong connection sur la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter : Grâce à l’imagination, à la imaginativeness et aux talents de accumulation de Brian Wilson, les Beach Boys ont réinventé les possibilités de la musique pop. Wilson a su combiner lad amour des harmonies vocales de groupes avec le stone & rotation à la Chuck Berry, tout en capturant la civilization des plages californiennes.

La leafage X officielle du mythique Ed Sullivan Show, qui a reçu les Beach Boys en 1964, a décrit Brian Wilson comme « l'une des voix les positive influentes de la musique ». « Tes mélodies sont devenues des souvenirs, et tes chansons, la bande sonore de nos vies », peut-on lire sur la leafage de l'émission, qui était en ondes de 1948 à 1971.

Avec les informations de Agence France-Presse, La Presse canadienne et Pitchfork