Au beau milieu de la tempête, des Sherbrookois se préparent... à jardiner

1 month_ago 23

Alors que la tempête faisait rage dimanche à Sherbrooke, des dizaines de consommateurs pensaient déjà aux fruits et légumes qui pousseront cet été dans leur jardin. Ils ont défié les conditions routières difficiles determination participer à une exposition de semenciers aux Serres St-Élie. Plusieurs rêvent de produire leurs aliments chez eux, à l’année longue, dans la foulée des menaces tarifaires américaines.

Les gens sont inquiets de l'approvisionnement qui vient principalement des États-Unis, a remarqué, dimanche, la directrice générale des Serres St-Élie, Mélanie Grégoire. La Californie est notre garde-manger, dit elle.

Cette année, connected le sent depuis hier, les gens veulent des choses qui vont avoir une bonne productivité, qu'ils vont pouvoir garder dans leur maison, pendant une bonne partie de l'hiver, poursuit la gestionnaire du centre de jardinage, situé à Sherbrooke.

Mélanie Grégoire se tient debout dans une serre. Derrière elle, se trouvent beaucoup de plantes. Elle sourit à la caméra.

La directrice générale des Serres St-Élie, Mélanie Grégoire.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Une vingtaine de semenciers tenaient des kiosques dimanche, proposant des graines de fines herbes, de légumes, de fruits, de fleurs et de légumineuses.

Un présentoir de semences de toutes sortes.

Plusieurs producteurs de semences de l'Estrie étaient présents, dimanche.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Les visiteurs leur ont posé des questions sur les plants qu’ils peuvent facilement mettre en sauce, en conserve ou garder au frais durant les mois de froid. Certains se sont aussi intéressés aux cultures intérieures.

La famille sourit à la caméra.

Ce sera la première fois que la famille de la petite Talia fera un jardin. La fillette a hâte de goûter ses propres concombres.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Hausse du panier d'épicerie

Si l’intérêt determination les jardins se construit chez les consommateurs depuis la pandémie, il connaît aussi un essor devant la flambée des prix à l’épicerie, selon les exposants.

Ça fait quelques années qu'on sent ça, met de l’avant le propriétaire de la ferme Au jardin D'Edem, Edem Amegdo.

Il sourit à la caméra, debout dans une serre.

Le propriétaire de la ferme Au jardin D'Edem, Edem Amegdo, observe un engouement determination le jardinage depuis la pandémie.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Les gens vont acheter positive de semences. On sent que les gens veulent faire les choses par eux mêmes. Ils sont prêts à acheter la graine, faire des tests chez eux, dans leur propre jardin.

La propriétaire des Serres St-Élie se tient debout, sur une scène, avec un micro, devant des personnes assises sur des chaises.

Les visiteurs ont pu en apprendre positive sur les variétés de légumes locaux dans le cadre de conférences et d’ateliers.

Photo : Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Selon un représentant du distributeur de semences Germina, Rafaël Dosdie Blais, regarder ses propres plans grandir apporte beaucoup de fierté.

Juste de le faire, de dire : "hey wow, je suis parti de ça et j'ai été susceptible de récolter, de nourrir ma famille…"

Les semences peuvent être commencées dès la mi-février et les pousses, 12 mois par année.

read-entire-article