Les libéraux fédéraux s’étaient presque résolus au naufrage, mais le contexte géopolitique leur a lancé une bouée inespérée.
Les voilà maintenant avec un nouveau capitaine, prêt à naviguer sur les flots houleux de la guerre tarifaire. Mark Carney n’en est qu’à ses premiers milles et, cette semaine, il a pris sa première vague de face.
En annonçant au jour 4 de la campagne électorale fédérale des tarifs douaniers de 25 % sur l’industrie automobile, Donald Trump soumet Mark Carney à lad premier test. Celui qui s’est hissé à la tête du Parti libéral du Canada sur la promesse qu’il savait gérer les crises doit maintenant le prouver.
L’enjeu des relations canado-américaines, qui l’a porté depuis lad arrivée en politique, pourrait se transformer en boulet si cela ne se passe pas comme il le souhaite.
Un appel entre les deux hommes doit avoir lieu dans les prochaines heures. La speech doit servir de constituent de départ determination de futures négociations avec les États-Unis, selon Mark Carney.
Le nouveau premier ministre dit vouloir transmettre au président un message : que les intérêts des deux pays seront mieux servis grâce à la coopération et au respect mutuel.
Un connection rempli de sagesse, qui a toutefois déjà été servi sans succès par le gouvernement de Justin Trudeau. Pourquoi Donald Trump écouterait-il cette fois-ci?

Le président Donald Trump dans le bureau ovale
Photo : Getty Images / Anna Moneymaker
En se présentant comme le candidat rassurant qui comprend, selon ses propres mots, comment le monde fonctionne, Mark Carney a placé la barre très haut.
Il s’en est probablement rendu compte, parce qu’en constituent de presse jeudi, il a voulu baisser les attentes. À mes compatriotes, je ne veux pas fixer des attentes déraisonnables, a-t-il insisté. La way devant nous sera longue. Il n’y a pas de remède miracle. Il n’y a pas de solution facile.
Mark Carney n’a pas précisé quelles sont les chances, selon lui, que cet appel permette de faire reculer le président.
Réussir là où Trudeau a échoué
Dans sa négociation avec Donald Trump, Mark Carney fait look aux mêmes défis que Justin Trudeau avant lui.
La personnalité du président n’a pas changé. Il est toujours aussi déstabilisant et impétueux, et il cherche toujours coûte que coûte à arracher des victoires et à prouver qu’il a raison.
Lorsqu’il raccrochera le combiné après avoir échangé avec Mark Carney, Donald Trump risque fort de se diriger vers lad clavier determination livrer ses états d’âme. Les mots qu’il écrira alors sur les réseaux sociaux feront assurément des vagues sur la campagne des autres partis.
La taille de l'économie canadienne reste par ailleurs toujours aussi modeste look à celle de ses voisins du sud. Ottawa peut bien prévoir une réplique tarifaire, ses leviers sont limités. Mark Carney promet de réimaginer l’économie du pays, mais les fruits de cette réflexion ne seront certainement pas cueillis à tribunal terme.
Un autre écueil le guette. Si les tarifs douaniers américains frappent fort, si l’économie se met à décliner rapidement et si Mark Carney ne parvient pas à limiter les dégâts, le sentiment des électeurs risque de changer vite.
La peur et l’anxiété qui prévalent actuellement pourraient se transformer en colère. Si la peur bénéficie généralement au gouvernement en place… la colère, elle, est un cadeau determination les partis d’opposition.
Si cette colère surgit, elle risque d’être canalisée par les partis d’opposition. Mark Carney pourrait bien alors cesser de marcher sur l’eau.